Publié par Gaia - Dreuz le 3 août 2018

Une semaine après leur expulsion d’un square du centre-ville de Nantes, environ 300 migrants ont été évacués cette fois-ci d’un lycée désaffecté.

À chaque expulsion son nouveau squat. Ce jeudi 2 août, à 8 heures, les forces de l’ordre nantaises ont procédé à l’expulsion de plus de 250 migrants qui occupaient les locaux du lycée vide Leloup-Bouhier rapporte Ouest-France. Les migrants, essentiellement soudanais et érythréens, y logeaient depuis l’évacuation le 23 juillet dernier du square Daviais, en centre-ville de Nantes, où ils avaient atterri il y a quelques mois.

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Expulsion en raison de travaux

Mais la Ville de Nantes est la propriétaire de cet ancien lycée. Elle a donc demandé l’évacuation du bâtiment car, selon un communiqué diffusé ce jeudi 2 août, « des travaux de désamiantage et de destruction » devaient démarrer lundi 30 juillet. « Des travaux absolument incompatibles avec une occupation du site, même partielle », a-t-elle poursuivi.

Les quelque 250 migrants sont donc repartis en errance dans les rues de Nantes où la plupart d’entre eux ont rejoint leur ancien squat, le square Daviais, au centre de la ville. Celui-ci avait pourtant été évacué la semaine dernière pour des raisons bien précises, « afin de mettre fin à une situation présentant des risques élevés pour la santé et la salubrité publiques », écrivait l’agglomération dans un communiqué.

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Source : Valeursactuelles

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