Le tribunal a estimé que l’entreprise avait eu tort de mettre un terme à l’entretien d’embauche pour cette raison.
La justice lui a donné raison. Un tribunal suédois a estimé mercredi qu’une jeune femme musulmane avait le droit d’invoquer sa religion pour refuser de serrer la main à un recruteur à un entretien d’embauche. L’entreprise concernée a été condamnée à lui verser la somme de 40 000 couronnes suédoises, soit un peu plus de 3 800 euros, rapporte le New York Times.
L’affaire remonte au mois de mai 2016. Farah Alhajeh, aujourd’hui âgée de 24 ans, postule à un poste d’interprète dans une société basée à Uppsala, au nord de la capitale Stockholm. À son arrivée, le responsable de la société tend la main pour l’accueillir. Elle décline le geste, et le salue en posant la main sur le cœur. Surpris du refus, le recruteur lui indique la porte.
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«Un coup de poing dans la figure»
« Ça a été comme un coup de poing dans la figure, explique-t-elle. C’était la première fois que quelqu’un réagissait de la sorte, et ça a été difficile. » Irritée, elle se rend chez le Défenseur des droits suédois qui lui conseille de poursuivre son ex-potentiel employeur.
Dans son jugement, le tribunal estime que Farah Alhajeh a le droit de refuser une poignée de main grâce à l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH). Ce dernier, qui traite de « la liberté de pensée, de conscience et de religion », lui octroie ce droit, selon la justice.
L’entreprise a expliqué qu’elle ne voulait pas traiter les hommes et les femmes de manière différente et ne pouvait autoriser l’un de ses salariés à refuser une poignée de main. Ce à quoi le Défenseur des droits a répondu que la jeune femme musulmane ne souhaitait saluer de cette manière ni les hommes, ni les femmes.
Serait-ce possible en France ?
« Dans mon pays, on ne peut pas traiter différemment les hommes et les femmes. Je respecte cela, souligne-t-elle. C’est pourquoi je n’ai de contact physique ni avec les hommes ni avec les femmes. Je peux vivre selon les règles de ma religion tout en suivant celles du pays dans lequel je vis. »
Contactée par Le Figaro, l’avocate spécialisée en droit du travail, Eva Touboul, estime que la justice française n’aurait pas interprété l’article de la CEDH de la même manière. « Le Code du travail interdit la discrimination à l’embauche en raison de l’appartenance religieuse réelle ou supposée, mais refuser de serrer la main n’est pas forcément une manifestation religieuse », souligne-t-elle.
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En avril, le Conseil d’État avait validé le rejet de la naturalisation d’une Algérienne qui avait refusé de serrer la main à un représentant préfectoral lors de sa cérémonie d’accueil dans la nationalité française. Les services gouvernementaux ont estimé que le refus « empêchait qu’elle puisse être regardée comme assimilée à la communauté française ».
Source : Leparisien
Si je suis devant une conne voilée avec qui je dois traiter une affaire (banque, commerce, médecine etc) je refuse de poursuivre la conversation. Je vais même me faire une joie de lui expliquer pourquoi et je me fous pas mal de payer une amende.
Cette entreprise va payer l’amende. En compensation ce serait surprenant qu’elle embauche une autre voilée. La Suède comme tant d’autres va devoir vivre (pendant combien de temps?) ensemble de plus en plus séparément.
« Ça a été comme un coup de poing dans la figure, explique-t-elle. C’était la première fois que quelqu’un réagissait de la sorte, et ça a été difficile. »
Dommage que ça n’ait pas été comme un coup de pied au cul.
La Suède commence a payer sa politique motifère sur l’immigration .
Elle à ce quelle mérite , et c’est pas terminé .
Les suédois devraient en prendre des conseils en Suisse, ils auraient moins de problème avec tous ces parasites qui gangrène l’Europe. Nous aussi d’ailleurs.
malheureusement en Suisse, il n y a aucune différence avec le reste de l’Europe, et les imbéciles »encore » heureux qui la peuplent sont toujours légion.
ilda, vous avez raison, ce sont les socialistes qui pourrissent le paysage suisse. Je ne peux les supporter.
ils sont fous! et nous imposent leurs lois mais avec la complicité des zotorités bizounourses
le vikings sont devenus des couilles molles et cela vas arriver en France!!
Oui, quand on pense à ce qu’ étaient les Vikings…. et les Gaulois …. pauvres de nous !
La Suède est en train de se suicider.
Je suis bien triste pour eux.
Même en Suède ils ont maintenant des juges qui sont pro-islamistes. Pauvre Suède !
Imaginons l’inverse, un homme refuse de serrer la main d’une femme, comment aurait réagi le juge ? En Occident, la règle de civilité est de serrer la main, surtout sur le lieu de travail. Il va falloir tout codifier dans les règlements intérieurs pour se protéger ou bien sortir de toutes ces conventions, cour de justice européenne etc. Triste de voir que ces traités initialement conçus pour protéger les européens deviennent leurs tombeaux.
«Ça a été comme un coup de poing dans la figure, explique-t-elle. C’était la première fois que quelqu’un réagissait de la sorte, et ça a été difficile.»
Elle se paint qu’on lui a fait des misères, cette brave dame, qu’on lui en veut, qu’on la rejette, qu’on la méprise, et en avant la plainte pour discrimination et racisme et le toutim.
Mais en leur incommensurable effronterie, pas plus cette femme que le reste des musulmans accueillis par charité dans un pays chrétien ne se sont jamais demandés ce que ressentait l’insulté, celui ou celle dont ils refusent de toucher la main – et que ce soit sous prétexte de la sharia ou pour toute autre raison, c’est bien une insulte qu’ils infligent à leurs bienfaiteurs. Dans le monde civilisé, une main tendue en signe de bon accueil ou d’amitié, non seulement ça ne se refuse pas, mais le cas échéant on se dégante avant d’y répondre, crainte d’offenser l’autre en se protégeant de son contact.
Mais ces sauvages mal dégrossis n’ont aucune notion de civilisation.
Et dans leur incommensurable stupidité, les insultés bêlent avec leurs insulteurs et leur demandent pardon. Franchement, la Suède a bien cherché ce qui lui pend au nez.
Honnêtement, même s’il avait déjà décidé qu’il ne l’embaucherait pas du fait de son comportement asocial, ce recruteur aurait dû poursuivre l’entretien d’embauche comme si de rien n’était, tout en notant par écrit que cette postulante a refusé de lui serrer la main. En agissant de cette façon, il aurait évité qu’elle poursuivre l’entreprise en justice, puisque sa non-embauche n’aurait jamais pu être reliée au seul fait qu’elle a refusé de serrer la main.