L’essor du continent Europe repose principalement sur la rencontre de trois cultures : juive, grecque et romaine.
Le développement de ce syncrétisme civilisationel a donné naissance aux grandes cultures nationales: française, anglaise, italienne, espagnole, allemande… La composante juive de ces différentes cultures est indéniable. Mais ce fait majeur n’a pas été reconnu par les contemporains, notamment par l’Eglise de Rome qui a fonctionné sur le rejet de son origine juive.
Tous les grands drames qu’a connus l’Europe au cours de son histoire depuis la destruction du Deuxième Temple, découlent de cet étrange refoulement des origines. Le fil rouge du déni des origines sous-tend toutes les guerres de religions, y compris la barbarie nazie et perdure jusqu’à aujourd’hui.
L’Union européenne n’a-t-elle pas refusé de reconnaître ses origines chrétiennes et juives ?
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Comment expliquer ce déni séculaire ?
Les valeurs qui composent les grandes civilisations ont leur dynamique propre et sont indépendantes des peuples qui les ont conçues.
Ainsi, toutes les valeurs apportées par le judaïsme telles les notions d’humanité, d’égalité, de liberté, de responsabilité, de progrès… se sont en quelque sorte fondues dans les fondamentaux de l’humanisme européen.
En Allemagne où le vent mauvais de l’antisémitisme soufflait avec une virulence particulière dès la fondation du Reich Bismarckien, on a délibérément ignoré ce fait majeur. On a ainsi opposé culture allemande et culture juive au point d’en faire des entités antagoniques et de faire des Juifs des étrangers inassimilables.
Les nazis ont en conclu qu’il fallait les déclasser, les humilier, les chasser, les détruire, pour permettre à l’authentique culture allemande de s’exprimer. Or, on constate qu’en s’attaquant aux Juifs, les nazis attaquaient la culture allemande elle-même. Les nazis administraient ainsi la preuve que la grande culture allemande était inséparable des apports Juifs. Au demeurant, l’Allemagne ne s’est jamais relevée culturellement des conséquences de cette politique antisémite mise en œuvre par le IIIeme Reich.
Comment ont réagi les Juifs allemands face à la déferlante antisémite ? Contrairement à une idée répandue, ils ne sont nullement restés passifs. Ils ont lutté pied à pied contre l’incroyable haine dont ils étaient l’objet. Mais, d’une manière générale et sans le vouloir, ils ont alimenté la machine qui allait les détruire.
Les Juifs et le nationalisme allemand.
Les Juifs allemands ont participé activement à la guerre 14-18. Ils espéraient par cet engagement patriotique et nationaliste, montrer qu’ils étaient des Allemands à part entière. Que par le prix du sang versé, ils seraient pleinement admis dans la nation.
Cette illusion leur sera fatale.
Cet engagement et ce sacrifice auront été non seulement inutiles, mais parfaitement contre-productifs. Très vite, les Juifs seront chassés de nombreuses organisations y compris des associations d’anciens combattants. Contre l’évidence, on leur reprochera d’être les artisans de la défaite, d’être la cause du légendaire « coup de poignard dans le dos ».
Pourtant, l’engagement total des Juifs allemands dans le premier conflit mondial est incontestable. Les déclarations des élites, le nombre de morts, de blessés, l’attestent. Alors, pourquoi cette absurde accusation de trahison ?
Il y a eu une période où les Juifs se sont perçus comme étant plus allemands que Juifs, plus allemands que les Allemands eux-mêmes. Leur soif d’intégrer pleinement la nation était telle qu’ils ont non seulement assimilé la culture allemande mais en sont devenus, dans de nombreux domaines, les maîtres.
Là fut leur terrible erreur. Ils ne faisaient que reprendre à leur compte l’illusion des Juifs français. L’Affaire Dreyfus et l’appel de Herzl n’avaient pas eu de réel impact sur la majorité des Juifs allemands, surtout sur les « élites » et ceux qui avaient réussi socialement.
En exaltant la légitimité de leur sacrifice pour la nation en temps de guerre, ils validaient implicitement l’idée que leur sacrifice était nécessaire à l’édification du III Reich. Par ailleurs, en se posant avant tout comme allemands, ils avaient déjà symboliquement procédé au sacrifice du Juif qui était en eux. Il l’avait caché, le reléguant au second plan.
Participant pleinement en 1914 à l’Union Sacrée, ils ne se doutaient pas que le message subliminal qu’eux-mêmes envoyaient était que pour que la nation triomphe, il fallait que le Juif ne soit pas.
Contre toute attente, l’Allemagne a perdu la guerre. Aux yeux des militaires incapables d’assumer leur défaite, et donc de faire leur autocritique, le Juif caché devint le « Juif traître », la cause principale du désastre que nul n’avait envisagée. Pour ces Allemands imbus d’eux-mêmes, persuadés de leur supériorité sur les autres peuples, l’antisémitisme hyperbolique permettra de faire l’impasse sur les véritables causes de la défaite.
Dès novembre 18, l’affaire fut entendue : les Juifs non seulement n’avaient pas participé à la guerre, mais plus grave, on les accusait de s’être mobilisés contre l’Allemagne et d’en avoir tiré profit. La croyance délirante en la toute puissance des Juifs allait logiquement conduire les antisémites à croire que si les Juifs s’étaient réellement engagés dans le conflit, alors l’Allemagne aurait gagné la guerre. L’Angleterre n’a-t-elle pas triomphé, entre autres, grâce au génie juif, notamment à la découverte décisive du chimiste Weismann ? La déclaration Balfour encourageant la création d’un foyer juif en Palestine n’est-elle pas la récompense de cet engagement ?
Hitler et ses sbires ne cesseront de répéter que les Juifs sont tout puissants, qu’ils dirigent à la fois le pays des soviets et le monde capitaliste.
Corollaire de ce raisonnement délirant que la propagande répétera en boucle : l’Allemagne a perdu la guerre parce que les Juifs étaient ligués contre elle, donc parce qu’elle avait été trahie. Les Juifs sont accusés d’avoir fait croire qu’ils s’engageaient dans le conflit. En réalité, leur identité allemande n’était qu’un masque destiné à tromper les bons et naïfs Allemands.
Telle est en substance la problématique à la fois simpliste et diabolique qui allait conduire à la Shoah.
Pour essayer de tirer les leçons de cette dramatique histoire, on est en droit de se poser la question : qu’auraient dû faire les Juifs allemands pour éviter ce terrible piège ? Ils auraient dû privilégier leur identité juive. S’ils étaient restés Juifs, ils n’auraient pas contribué à répandre ce nationalisme agressif et revanchard. Ils auraient certes participé à la guerre mais passivement, et à partir du moment où le conflit s’est enlisé, dénoncer la folie de cette barbarie.
La grande erreur des Juifs allemands est d’avoir cru trouver le salut dans le nationalisme. Ils ont ce faisant, sinon oublié qu’ils étaient Juifs (un tel oubli est impossible en raison de l’antisémitisme ambiant), du moins privilégié leur qualité de citoyen allemand sur tout autre considération. En allant dans le sens de ce nationalisme allemand haineux, dévoyé, ils ont sans le vouloir, alimenté la machine qui allait les broyer.
Nationalisme/Internationalisme.
Les Juifs ont commis une erreur semblable en s’engageant dans le mouvement révolutionnaire, en croyant que le salut viendrait de l’Internationale Communiste. Ils ne feront à leur tour, qu’être broyés par la machinerie idéologique qu’ils ont alimentée.
Même erreur du côté des Juifs français qui croyaient dur comme fer aux vertus de la République française et qui seront les victimes expiatoires de la France de Vichy en quête de salut et de regénérescence mystique. Leur confiance aveugle en l’Etat, les conduira, du moins au début, à se prêter à la mise en œuvre de sa politique antisémite.
Lorsqu’ils rejoindront la Résistance, là encore ils le feront, pour la plupart, non en qualité de Juifs mais en tant que combattants antifascistes, républicains…les Juifs, pourtant très nombreux dans la lutte contre l’Occupant nazi, ne furent jamais représentés en tant que tels dans la Résistance. Sans doute le motif pour lequel celle-ci ne mena aucune action pour dénoncer le génocide des Juifs. La Résistance s’est mobilisée pour empêcher un train contenant des trésors culturels d’aller en Allemagne. Je n’ai pas connaissance qu’elle ait agi pour empêcher les trains de déportés juifs d’atteindre leur sinistre destination.
Même erreur du côté des Juifs engagés dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Certains iront jusqu’à prendre les armes aux côtés de leurs « frères » algériens. Quel sort l’Algérie « libérée » a-t-elle réservé à ces juifs ? La déportation, La prison, l’expulsion…
On observe une similitude dans les conduites d’Hitler et de Staline ou de Pétain vis-à-vis des Juifs et une symétrie dans la conduite des Juifs qu’ils soient nationalistes (allemands) ou révolutionnaires (camp soviétique) ou républicains (français) ou anticolonialistes… Hitler, Pétain nient la qualité de l’engagement patriotique des Juifs, son authenticité, réduisant ces derniers à l’état d’éléments étrangers-hostiles à la nation, tout comme Staline niera l’authenticité de leur engagement révolutionnaire, ne voyant en eux que le juif apatride, cosmopolite et sioniste. Tout comme les responsables des pays arabes qui les ont, quasiment tous persécutés, spoliés, chassés.
Dans tous les cas, on ne croit pas en la sincérité des Juifs. On estime qu’ils ne peuvent réellement servir les causes (non-juives) dans lesquelles ils s’engagent. L’antisémite ne voit dans le Juif que le Juif. Il ne croit pas aux métamorphoses liées aux conjectures historiques. Il renvoie toujours le Juif à son origine qui est son essence et son existence. En dépit de ses engagements militants, tout se passe comme si l’histoire n’avait pas prise sur lui.
Le XXeme montre de manière dramatique que toutes les tentatives faites par les Juifs pour échapper à leur condition de Juif, ont été vouées à l’échec.
D’une manière générale, on considère qu’en qualité de Juifs , ils ne peuvent être ni d’authentiques allemands, ni d’authentiques Russes, ni de véritables nationalistes, ni de vrais révolutionnaires. On les accuse toujours d’être le contraire de ce qu’ils prétendent être, quelle que soit l’intensité de leur engagement.
L’antisémite voit le Juif d’abord. Il est toujours en veille et passe le plus clair de son temps à traquer le juif derrière chaque citoyen. Il ne croit pas en l’authenticité des « conversions ». Pour lui, le juif demeure par delà les différentes figures qu’il adopte.
L’histoire se répète tragiquement.
De nombreux juifs répètent les erreurs commises par leurs parents et grands-parents. Ils sont nombreux à avoir pris parti pour la « cause palestinienne » au nom de la lutte contre le colonialisme, ou au nom de la dernière religion « laïque » d’Etat, celle des « droits de l’homme ».
Qu’importe si aucun de ces droits n’est respecté par les dits palestiniens.
Comment comprendre que des Juifs se battent pour que les Palestiniens disposent d’un État, c’est-a-dire d’une arme supplémentaire pour combattre Israel?
Affreuse mécanique de la répétition. Ils se battent pour l’Etat palestinien comme ils se sont battus hier pour l’Etat allemand qui les a massacrés ou pour la République des Soviets qui les a envoyés au Goulag, ou exécutés ou pour l’indépendance des pays arabes qui les ont chassés…
Tout se passe comme si, l’important pour ces juifs idéalistes, « honteux » ou « suicidaires » ou « incompréhensibles » pour ne pas dire « fous », est d’alimenter la machine idéologique destinée à les détruire.
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Le drame de ces juifs qui se croyaient allemands, qui militaient pour la Révolution, , qui se disaient Républicains français voire « méditerranéens » et qui ont fini comme des parias, chassés voire parqués dans des camps est en réalité celui de l’Europe elle-même qui a pratiqué cette fuite hors d’elle en se lançant dans le nationalisme chauvin, le communisme, le fascisme…au risque de sa propre destruction.
Ce qui est extrêmement troublant est que ces immenses tragédies ne servent de leçon ni aux Juifs, ni aux « chrétiens » qui aujourd’hui encore privilégient l’Autre ». Il suffit d’écouter ce que dit le pape François. Même si le triomphe de cet « Autre » annonce leur déchéance et leur mort.
Dernière illusion : la fuite dans l’Islam.
Pour échapper à leurs origines juives, les dirigeants européens ont trouvé un ultime échappatoire dans l’Islam. Idéologiquement, ils se pensent déjà, au mépris de leurs opinions publiques, comme appartenant au monde musulman et agissent comme les défenseurs intransigeants de la religion de Mahomet.
Exemple de cette attitude: au nom du respect de l’autre, face aux manifestations provoquées par les drames consécutifs à une immigration de masse, Madame Merkel appelle à une mobilisation générale non contre les criminels islamistes mais contre les citoyens qui dénoncent les crimes commis au nom de l’Islam. Comment ne pas voir qu’il existe une nuance de taille entre le respect de l’autre, nécessairement réciproque et l’idolâtrie de l’Autre qui implique le mépris de soi, voire sa négation pure et simple.
Heureusement, depuis Herzl et la naissance du mouvement sionisme, de très nombreux Juifs ont compris qu’ils étaient tout simplement Juifs et qu’il était vain de chercher le salut dans des figures identitaires autres. Des chrétiens ont également intégré ce message.
Aux Européens à comprendre les leçons du sionisme. Le « retour à Sion » est la seule solution pour sauver l’Europe de sa dernière folie suicidaire. Les pays européens doivent revendiquer la part juive de leur histoire. Sans elle, l’Europe n’existerait pas.
Si ses dirigeants persistent dans le déni des origines, l’Europe cessera d’exister.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
L europe a cesse d exister , aujourd hui , c est eurabia !
Très intéressant et subtil, comme d’habitude.
Très intéressant…cela fait peur de constater dans quel chemin nous allons irrémédiablement. Y a t il un espoir pour renverser cette tendance…?
Pourquoi les juifs auraient ils eu tort de se penser Allemands, Français ou autre ? Parce que des antisémites ou collaborateurs les ont ravalés au déterminisme de leur judéité à un moment de l’histoire ? Je pense que c est l’idéal de la Révolution française qui a vu juste en refusant tout aux juifs en tant que nation et en leur accordant tout en tant qu’individus, selon le célèbre discours de Clermont Tonnerre. Cela a permis de créer des générations patriotes, dans les arts, lettres, armée, économie….
Intéressante analyse, mais tout de même bien pessimiste et réduisant les juifs à cette seule identité et leur interdisant de se sentir français, allemands, russes ou que sais-je !
@ Eric
C’est que vous n’avez rien compris à ce texte
ni à la chronologie de l’Histoire.
Vous n’avez pas compris Eric.
Mais oui, Les juifs sont….Juifs et parce qu’ils le sont ils peuvent comprendre ce que peut etre l’identite nationale de chaque peuple. Mais ils n’ont pas le droit de n’etre que francais allemand ou autre. Et avant d’etre quoique ce soit d’autre qu’ils soient au moins Juifs. Et correctement comme ils sont supposes etre citoyens dans leurs pays d’accueil. Nous avons eu peut etre besoin de pays d’accueil et nous devons remercier ces pays meme si l’accueil n’a pas toujours ete amical. Mais , Israel aujourd’hui, existe et il est temps pour nous de reprendre notre identite.
Vous confondez compréhension et opinion : je comprend ce point de vue de l’auteur mais ne le partage pas ! Je le trouve réducteur: les croyances religieuses n’ont pas à s’opposer au sentiment patriotique ; si l’un s’oppose à l’autre dans l’esprit de certains, alors soit il leur faut renoncer à l’une des deux appartenances, soit il leur faut les faire coïncider: mais je trouve que, dans les deux cas, c’est renoncer à la complexité tant propre à celle de l’individu, qu’à celle qui fait toute société.
Intéressante analyse, mais tendant à un certain scepticisme et à nier aux juifs le droit de ne pas se limiter à cette seule identité et d’être français, allemands, russes etc… et risquer de ce fait d’aller dans le sens des antisémites!
L’histoire n’a pas permis aux Juifs de disparaitre dans les nations. C’est un fait établi. Herzl le comprit lors de l’affaire Dreyfus. Il écrit dans la préface de son livre l’Etat Juif,(je cite de mémoire) : ” Plus l’antisémitisme tarde à se manifester, plus les Juifs s’assimilent, mais plus les Juifs s’assimilent, plus l’antisémitisme surgit dans une violence, proportionnelle à cette assimilation” .
L’impossibilité pour les Juifs de se greffer aux nations est inscrite en toutes lettres dans un avertissement du Deutéronome, chapitre XXVIII,verset 65, concernant l’exil dû à Rome, exprimé en ces termes :
« Et parmi ces nations-mêmes tu ne trouveras pas de repos, pas un point d’appui pour la plante de ton pied ». Curieux non ?
Franchement qu’apprenons nous de neuf avec ce texte ?
S. TOUATI parle des Juifs mal à l’aise d’être juif, dans un milieu antisémite.
Ce qu’il y a d’intéressant dans l’antisémitisme “soft” occidental, depuis sa relance officielle par 2gol en 1967 et son application pratique, à travers le “processus” ou “protocole de Barcelone” en 1975, c’est que cet antisémitisme a réveillé la conscience juive, chez des Juifs apparemment très “déjudaïsés”. Complètement non pratiquants, beaucoup de ces Juifs réveillés, de toutes opinions politiques, sont montés habiter au pays des Juifs, Israël.
De manière paradoxale, pourtant bien conscients de l’antisémitisme, peu de Juifs “traditionalistes”, sont engagés dans la montée au pays. On peut estimer qu’environ la moitié de ces “traditionalistes” sont concernés par la description qu’en fait Sydney TOUATI. Il s’agit de ceux que j’appelais les ” neuneux et neuneutables juifs”, du temps de mon petit site satirique et de mes chroniques. Ceux là croient encore à un avenir “juif” en Europe, en particulier, et ailleurs dans le monde, en général. Ces inaltérables convaincus de la République Française étaient (trop) largement présents, mardi dernier, à la synagogue de la Victoire. Une partie finira par s’éveiller.
Quid de l’autre moitié de ces “juifs traditionalistes” ? J’en suis un échantillon. A la différence de ce qu’avance S. TOUATI, nous sommes conscients et convaincus que notre spécificité juive nous rend “inassimilables”, quoi que nous fassions. Mais voilà, il nous manque la volonté, le courage ou surtout les moyens, d’aller vivre en Israël. Et il n’y aura pas de miracle. Ceux qui ne partiront pas, cesseront d’être juifs à terme. Néanmoins beaucoup monteront au pays.
Si j’ai parlé de “Juifs traditionalistes”, c’est pour les distinguer des Juifs “orthodoxes”. De façon très naturelle, la pratique juive “orthodoxe” a augmenté, du moins en France. C’est une réponse logique possible à l’antisémitisme. Néanmoins, même en Europe, il existe un courant “non sioniste”, dans le monde orthodoxe. Attention, je ne parle pas des déjections dégénérées pseudo juive anti sionistes. Je parle de ces nombreux Juifs pratiquants qui réduisent leurs vies juives au respect méticuleux de rites “religieux”, en oubliant que ces rites n’existent que pour ne pas oublier le pays des juifs. Bref, beaucoup d’orthodoxes feront très naturellement leur alya, le moment venu.
Mais finalement, si nous nous affirmons comme juifs, la situation que nous vivons depuis dix-huit ans en France, c’est la réalisation de la Promesse Divine, le retour des exilés – קיבוץ גלויות – Même si c’est un moment difficile à vivre, nous devrions chanter le Hallel, pour avoir la chance de le vivre. Et soyons rassurés, nous sommes de plus en plus nombreux à en être conscients. Accessoirement, c’est ce que je répète, depuis ma toute première chronique, diffusée en octobre 2000.
Venez il y a des possibilites en Israel et si vous suivez les filieres AMI ou Qualita on ne vous laissera pas vous debattre tout seul Mais la France est anesthesiante et empeche de voir venir le danger.
La citation de Herzl par Yvetro est intéressante du fait qu’elle est parfaitement juste :
« Plus l’antisémitisme tarde à se manifester, plus les Juifs s’assimilent, mais plus les Juifs s’assimilent, plus l’antisémitisme surgit dans une violence, proportionnelle à cette assimilation »
C’est tout de même un problème récurrent depuis le Christianisme.
Comme je pense le comprendre dans l’article de Mr Sidney Touati, le problème des guerres de religions est bien à l’initiative de la Chrétienté. Jésus ne pensait certainement pas que sa mort serait la malédiction de son propre peuple. Pourtant c’est bien par lui que tous les malheurs ont commencé…Pour un Messie censé apporter le salut à tous, c’est tout de même une contradiction qu’il serait salutaire de mettre sur la table.
Pour autant j’apprécie la chrétienté depuis qu’elle a cessé (officiellement) ses persécutions antisémites. Il ne servira à personne de ressasser des rancunes pour des actions passées, je l’espère en tout cas.
Pour autant, à partir de la naissance de cet antisémitisme, les juifs n’étaient plus chez eux, nulle part. Et, en effet, alors que pour tous les autres migrants l’intégration a toujours fini par être totale, pour les juifs, en dépit de leur volonté d’assimilation, cela n’a jamais eu le même résultat. Et justement comme l’a dit Hertz, plus l’assimilation est ostensible, plus le rejet du juif augmente. Ce qui n’est toujours pas le cas, de tous les autres migrants.
Le rejet des musulmans est récent. Il est arrivé dès que leur nombre est devenu élevé, leurs exigences et aussi leur volonté aujourd’hui, clairement déclarée, de tendre à vouloir remplacer le citoyen d’origine. Je me demande, si ce rejet aurait eu lieu si ces excès ne s’étaient manifestés…Je pense que comme pour les autres, ils auront fini par être acceptés et intégrés. Pour le constater, il suffit de voir le nombre d’unions mixes.
Et même de nos jours, c’est toujours le juif qui reste le plus détesté et même haï et pour cela, il suffit de se promener sur tout le web et lire les commentaires.
Pourtant en dépit du faux reproche qu’on leur fait, et même parmi ceux qui tiennent très fort à cet essence de leur identité, les juifs quand ils s’intègrent, épousent absolument les intérêts du pays où ils résident.
On croirait d’ailleurs que le seul pays qu’ils soient capables de trahir soit Israël.
en ce qui concerne la séparation (progressive) entre judaïsme et christianisme dans les premiers siècles, les faits historiques ne se sont pas passés de manière aussi simple que vous l’exprimez.
Je vous suggère la lecture du théologien juif Daniel Boyarin dans son ouvrage éclairant: “La partition” (entre judaïsme et christianisme) et le “Christ juif”.
@Abbé ARBEZ,
Je vous remercie mais je sais bien comment s’est passé la « sécession » et que celle-ci s’est faite de manière progressive.
Je connais la persécution des premiers Chrétiens, etc. Je sais que les évangiles ont été écrits un peu moins de 100 ans après la mort de Jésus… Que Saint Paul dans le même temps a commencé les conversions, sans obligation de circoncision etc…
Enfin Bref, je sais que c’est par le Concile de Nicée en 325 après JC, à l’initiative de l’Empereur Augustin, que les Canons ont été fixés pour la chrétienté… Qu’il a réuni alors qu’elle était composée de plusieurs groupes antagonistes, etc.
Je connais l’épopée des Marie, renvoyées par les romains de Palestine, pour accoster aux Saintes Marie de la Mer, au premier siècle après JC. Etc. etc.
Je pourrais vous développer bien davantage, en fait, comme dans mon commentaire que vous reprenez, je n’ai, en effet, que volontairement simplifié.
Je vous remercie néanmoins pour les deux ouvrages que vous me citez et je les chercherai… J’ai toujours soif de lire ce qui est écrit sur cette période.
Très belle démonstration, Mr Sidney Touati ! Bravo ! Si les gaucho-collabo refusent de comprendre ce qui les attend, vous le leur expliquez très bien ici !
Depuis la nuit des temps, les nations se sont attelées à chasser les Juifs, les Romains et Isabelle la Catholique (Espagne) figurant dans le Top 10.
Et maintenant que les Juifs ont leur – tout petit – foyer, il se trouve encore des nations qui cherchent à les en chasser !
Il n’est plus tout à fait exact de dire que aujourd’hui l’Eglise catholique nie la contribution juive à la civilisation : depuis les années 60 (un demi siècle) cela a changé, et ce n’est pas comme dans les siècles précédents. Des textes officiels insistent fortement sur les liens indestructibles entre judaïsme et christianisme et sur les retrouvailles nécessaires.
La citation de Herzl par Yvetro est intéressante du fait qu’elle est parfaitement juste :
« Plus l’antisémitisme tarde à se manifester, plus les Juifs s’assimilent, mais plus les Juifs s’assimilent, plus l’antisémitisme surgit dans une violence, proportionnelle à cette assimilation »
comme c’est vrai.
comme c’est HELAS d actualite
J ai quitte l Europe depuis Eurabia, depuis plus de 40 ans.mes parents approuvaient ce depart et moi je n ai jamais eu le moindre regret.ma nationalite sert a avoir un paasport pour circuler,ni plus ni moins.ET quelle horreur cette phrase: mais a l’origine d ou venez vouS?? faudrait plutot me demande mais a l origine(quelle origine) aux cours des temps de quels pays avez vous du fuir??
Bravo pour cet article.
J’y ajouterais volontiers les juifs qui me préoccupent particulièrement en ce moment : les juifs américains qui reproduisent méticuleusement l’erreur citée, à savoir vouloir disparaître, se fondre dans le nationalisme local.
De même que ceux cités dans l’article, les propalestiniens de toutes parts, qui tentent d’effacer leur judéité au profit d’une obscure idéologie humaniste.
Mais pour aller plus loin : il faut comprendre pourquoi spécifiquement cette attitude de nombreux juifs de se fondre dans les nations par le biais des idéologies, qu’elles soient nationalistes, utopistes ou même réalistes (capitalistes) rebute à ce point et engendre la haine.
Pour moi, la réponse est à trouver dans la mission du peuple Juif, et dont l’humanité a besoin. Tout ce qui l’en détourne engendre la haine aveugle du juif.
Il faut bien comprendre que l’humanité a un besoin absolu de l’accomplissement par Israël de son rôle, mais n’en a pas la compréhension. Ni du rôle lui-même, ni de comment il doit s’appliquer.
Le pire dans cette histoire est que les Juifs eux mêmes se trouvent peu ou prou dans la même ignorance. Il y a donc une incompréhension presque totale entre l’émetteur de la requête (l’antisemite) et son récipiendaire (le peuple juif).
Je ne m’étendrai pas ici sur la nature de la mission, mais j’entends simplement dire que c’est quelque chose de tout à fait simple et réalisable. Après tout, si nos ancêtres l’ont accompli en tant que peuple tout entier, pourquoi pas nous ? Ne sommes nous pas à l’époque la plus indiquée pour le faire ? Et même : la plus attendue ?
Courage à tous les juifs et sympathisants : ensemble, progressivement, nous y parviendrons, soyons en sûrs !
Nessim@ ,j ai connu une juive qui s est convertie au catholisime par rejet de sa communauté qui à ses yeux étaient coupables d avoir voler la terre des pauvres palestiniens .
@ Moka
Quand on veut tuer un chat, il suffit de dire qu’il a la rage.
Peu importe que ce soit vrai ou pas.
Si votre amie amalgame politique et religion, c’est son problème.
Mais qu’elle s’invente au moins des prétextes qui tiennent la route.
Vous avez entièrement raison Ricco .
Entièrement d accord avec vous mon cher Rico .
Article excellent, de toute façon le problème ne se posera plus
En 1880 il y avait 12 millions de juifs en Europe. A cause des pogromes en Russie 3 millions de juifs sont partis aux Etats Unis avant la guerre. 6 millions ont été tué par les européens. En 2017 il restait 1,4 millions de juifs en Europe dont 1,1 dans l’Union Européenne. Vue ce que devient l’Europe et particulièrement la France le nombre de départ va augmenter. Si les juifs d’Algérie, de Tunisie et du Maroc n’étaient pas venus en France, il n’y aurait plus que 100 000 juifs en France. Dans 50 à 100 ans il y aura 2 communautés juives dans le monde (Israël et les USA). Je souhaite tous mes vœux de bonheur des européens avec leurs arabes.
Pour l’Algerie vous parlez des juifs engagés avec le FLN ils représentaient moins de 1%
de la population juive, leur proportion heureusement fut sans comparaison dans. l’OAS
à vous lire sur l’Algerie on dirait sauf votre respect du Benjamin Stora
et que dire de ce méa culpa et de la repentance ? deux inventions chrétiennes qui nous suicident aujourd’hui!
précisez votre pensée, car la remise en question de soi (repentance) provient essentiellement du Yom Kippour, et c’est une attitude constructive permettant des changements personnels et collectifs.
Patphil, vous confondez la repentance religieuse (qui est une réelle introspection et qui n’est pas une “invention chrétienne”) et la repentance politique opportuniste. Ça n’a strictement rien à voir.
Patphil dommage que certains juifs comme vous viennent sur des sites pro israéliens sionistes pour exprimer leur rancœur .Vous devriez fustiger les sites antisemites,anti-sioniste qu ils soient Juifs,Chrétiensou Musulmans.Mieux vaut la repentance que le déni ou l ignorance .Shana tova à vous.
BRAVO, très bel article et grand merci. Oui cela me rappelle ce rabbin qui parlait du monde juif dans l’Allemagne de la fin 19ème, où les prières dans les synagogues avaient quasiment vu disparaître le nom de Jérusalem de leurs textes mais plutôt apparaître Berlin et Francfort comme l’avenir des juifs allemands. L’intégration était excellente, les juifs étaient dans les affaires et y réussissaient avec bonheur. Ils dirigeaient de grands groupes, des banques , des journaux etc…
Un rabbin de cette époque où la question juive était un sujet très à la mode, a fait le reproche publique de cette désobéissance quand au commandement de Hashem de ne pas se fondre dans ces nations païennes, de pas marier leurs fils avec des goïms etc..bref de ne pas se couper de leurs racines… Et il prophétisa que s’ils ne revenaient pas au D. deu leur père dans l’obéissance à ce principe, un prince noir se lèverait bientôt contre eux. Cinquante ans plus tard, Hitler remportait les élections…
@ Monsieur le Professeur Millière,
@ Monsieur Touati
@ Monsieur l’Abbé
Aline, Atikva, GaIa….
et à tous
Rien à voir avec le sujet, mais nous sommes à l’avant veille du Nouvel An, alors je voudrais vous souhaiter une bonne et douce année, moins de scandales, plus de bonheur.
Saviez-vous que le jour de Rosh ha Shana (qui signifie tête de l’année) D.ieu juge le monde entier, et pas seulement Israël ? Il faut faire amende honorable, alors si je n’ai pas été correcte avec l’un d’entre vous, je demande humblement pardon.
🕎🕎🕎
Shana tova
Shana tova ou métouka ve g’mar khatimah tova 🙂
@Cannelle,
Merci pour ces vœux. Espérons que cette nouvelle année juive verra les plus graves problèmes être résolus de manière heureuse.
Shana Tova à tous,🕎🕎🕎
Malheureusement il existe certains juifs honteux qui se convertissent au christianisme ,à l’islam pensant pouvoir effacer sa judéité ,une judéité rejetée ,mal aimée dont il a trop souffert .Monsieur l Abbé@ avez -vous eu à déjà à faire à des juifs voulant se convertir au catholisime par haine de soi ou une blessure quelconque qu il aurait subit dans le passé ?
Il y a toujours des conversions aux arrières pensées politiques et peu sincères. Mais il y en a aussi d’authentiques où la foi est réelle et désintéressée. Il n’est pas honteux de changer de religion. J’ai connu une amie catholique qui s’est convertie au judaïsme, je ne lui aurai jamais reproché d’être une chrétienne honteuse. Et si des juifs deviennent catholiques, je ne vois pas en quoi cela serait condamnable de ressentir plus de réconfort dans la parole de Jésus que dans les écrits de l’ancien testament: qui suis je pour les blâmer ?
Shana tova à nos amis juifs
Monsieur, vous rappelez les “valeurs apportées par le judaïsme
en Europe, telles que l’égalité…., le progrès”, etc…
Ces valeurs sont actuellement détournées, en Europe de l’ouest,
par les “progressistes” (idem en Amérique du Nord) qui, au nom
de l’ “égalité”, en sont arrivés, récemment, au “mariage pour tous”.
Quel progrès! Et cela ne s’arrête pas là, nous le voyons.
Parallèlement, la notion de justice a été complètement dévoyée:
nombre d’articles du site Dreuz, entre autres, le montrent quoti-
diennement, et ce jour, aussi.
Ce qui m’ennuie, dans votre article, c’est que vous teniez absolument
à dissocier les citoyens d’un pays en leur différentes composantes;
ex: français et juif; allemand et juif; juif en premier? allemand après?
ou l’inverse?
J’avoue ne m’être jamais posé la question.
2000 ans de diaspora ont fait penser certains, autrement.
Dans chaque pays où des Juifs ont décidé de s’installer, ils ont participé,
comme l’ensemble de la population, à la prospérité desdits pays.
Sous Louis XIV, j’ai lu ( ” Lettres de Guy Patin”) qu’il y avait les Rabbins
de la Cour ( pas des “rabbins de cour”), convoqués par le Roi, pour leur
science de médecins, par exemple. Le Roi estimait leur savoir autant que
celui des meilleurs médecins sur la place de Paris; mais n’hésitait pas à
les renvoyer, tous, pour leur incompétence, face à certaines maladies…
Dans les années 40, les Français juifs qui ont rejoint la Résistance, en-
tendaient libérer le pays du barbare nazi. La vie reprendrait, après.
Peut-être avaient-ils tort.
Peut-être avez-vous raison de noircir le tableau.
Vous parlez de Juifs honteux, qui se croient obligés d’épouser la “cause
palestinienne”. l’on ne peut rien pour eux.
” La fuite dans l’islam”: vous semblez oublier le facteur économique lié
au chantage pétrolier des années 70, donnant un avantage aux Arabes
assis sur des champs pétrolifères qu’ont découverts, sur leur sol, les
Occidentaux.
Nous avons quand même pu entrevoir que le chantage inverse, exercé
par D. Trump contre le Qatar — le privant rapidement de nourriture—
montrait que la détermination des Occidentaux était capitale.
A nous de ne pas élire des chiffes.
Je ne sais si le “retour à Sion” ( au double-sens de l’expression) sauvera
l’Europe de sa folie suicidaire.
En tant que Française, je me fixe comme but, avec mes compatriotes
attachés à la France, de faire choir Macron à toutes les élections.
L’odieux personnage ne sert pas la France; par contre, il se sert des
des résistants et combattants morts pour la France, tout comme du
souvenir des déportés, comme d’un marchepied. Retirons-lui, du
moins, cette commodité.
Pour tempérer un peu votre vision pessimiste, je vous ai trouvé l’un
des hommages que De Gaulle adressait à Joseph Kessel, pour le
remercier d’un livre que ce dernier lui avait dédicacé:
” Mon cher Joseph Kessel,
“Le lion” est magnifique. C’est, peut-être, le plus beau de vos livres.
Cela marche, court, s’émeut, éclate et retentit. Votre talent est grand
et vous en distribuez les fruits , largement, tout de go, sans artifices
apparents de la pensée ou du style. Merci.
Croyez bien , mon cher Joseph Kessel, que je vous tiens pour un des
miens, aujourd’hui autant que jamais.
Bien amicalement vôtre. “
Je suis d’accord avec votre vison des choses. Pour moi, on est Français parce qu’on s’inscrit dans une continuité historique, dans un désir de transmission, qu’on partage un avenir fondé sur le triptyque de valeurs Jérusalem, Athènes et Rome. Après, qu’on soit juif, chrétien ou athée, c est affaire de conscience. Je me dis aussi qu’il y autant de façons d’être juif qu’il y a de juifs (il suffit de suivre un débat Cohn bendit Zemmour pour s’en convaincre !). Quant au christianisme, la question migratoire pose un vrai problème de conscience et j’avoue être à court d’arguments quand je suis face à des chrétiens qui prônent la main tendue sans condition. J’ai toujours considéré que la charité chrétienne et l’ouverture à l’autre ne devaient pas signifier sacrifier ses propres enfants ou renoncer à soi. Quand j’entends des évêques (allemands je crois) dire qu’ils seraient prêts à transformer toutes les églises en mosquées pour sauver des migrants, je me dis que l’église est malade et cela me navre car je ne peux pas me reconnaître dans une telle outrance. On a souvent reproché à Pie XII, pendant la guerre, d’avoir plus agi en chef d’état (pour sauvegarder les églises en terre nazie) qu’en vicaire du Christ ( pour sauver les Juifs), et voilà qu’on tombe exactement dans l’excès inverse.
Vous avez raison de souligner que l’ “on tombe dans
l’excès inverse”: c’est l’effet de la repentance mal
comprise: non seulement elle ne ressuscite pas les
morts, mais elle fait venir les pires ennemis des
judéo-chrétiens: les islamistes, dont tous les récits
anciens mentionnent les tueries massives d’auto-
chtones, les razzias et destructions de sites antiques
pré-islamiques.
Pour nombre de personnes, il y aune vraie ignorance
de ce qu’est l’islam, et la propagande masque la
vérité.
Pour les gens au pouvoir, d’une certaine culture, il
y a utilisation, à des fins carriéristes, des masses
mahométanes affluant vers l’Europe.
On pourrait résumer par “quoi qu’ils fassent, les juifs auront toujours tort”.