Publié par Jean-Patrick Grumberg le 8 septembre 2018

L’arrogant Barack Obama, contrairement à la bienséance des présidents précédents, qui se sont toujours abstenus de critiquer leurs successeurs, a vicieusement attaqué le président Trump lors d’un discours public bourré de mensonges – à son habitude*.

Evacuons rapidement un premier mensonge du discours pleurnichard prononcé le 7 septembre dans une université de l’Illinois par l’ancien président (j’ai noté qu’Obama n’a pas dit un mot sur les 2000 noirs qui ont été tués ou blessés par d’autres noirs à Chicago, la ville du président, cette année. Black Lives don’t matter, Mr President ?)

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Premier mensonge : la sympathie de Trump pour les nazis

Obama, faisant référence aux accusations de la gauche selon lesquelles le président Trump n’aurait pas dénoncé assez fort le dirigeant du Ku Klux Klan qui lui a apporté son soutien, a déclaré :

“C’est si dur que ça de déclarer que les nazis représentent le mal ?”

  • Réalité : le président Trump a expulsé le nazi Jakiw Palij de New York, et forcé les Allemands, qui ont refusé de le reprendre après qu’il fut dénoncé comme criminel de guerre il y a près de 20 ans, et qu’un juge ait décidé de son expulsion en 2005. Plusieurs présidents américains, y compris Obama, lui avaient permis de rester sur le sol américain.

  • Réalité : Obama a longtemps été membre de la communauté religieuse du “nazi noir”, Louis Farrakhan, qui a déclaré qu’Hitler était quelqu’un de très bien.

Les médias ont d’ailleurs coupé la photo où Farrakhan apparaît avec Bill Clinton – qui n’a pas été dérangé par sa présence – lors des funérailles de la reine du Blues Aretha Franklin.

Louis Farrakhan, le “nazi noir” à gauche
  • Réalité : la politique est une chose, mais Obama est allé très loin dans la trahison morale. Sans la moindre gêne, il a assisté à un match de Baseball avec le criminel communiste Raul Castro à Cuba, où il est pris en photo en train de lui sourire et converser amicalement avec lui.
  • Les Cubains torturés dans les geôles communistes ont sans le moindre doute souri avec lui :

Second mensonge : l’économie…

Dans son discours, Obama a eu l’indécence de s’attribuer le mérite des bons résultats économique de Trump.

Rappelons-lui quelques vérités :

  • Sous Barack Obama, 95 millions d’Américains se sont retrouvés en dehors du monde du travail.
  • Le taux de participation à l’emploi a été le plus faible depuis les années 70. Sous Trump, c’est le taux le plus élevé jamais enregistré.
  • Avec Obama, le nombre de propriétaires de leurs résidences a baissé au chiffre le plus bas depuis 51 ans.
  • Après 8 années de présidence Obama, 30 millions d’Américains de plus ont vécu de bons alimentaires. Ils sont 4 millions de moins depuis que Trump est élu.
  • 8 millions d’Américains de plus se sont retrouvés sous le seuil de pauvreté, sous la présidence Obama.
  • Obama a accumulé plus de dettes que la totalité des présidents américains qui l’ont précédé.
  • Le taux de confiance des ménages a plongé sous Obama – il est, avec Trump, à son plus haut niveau depuis 18 ans.
  • 4 millions d’emplois nouveaux ont été créés depuis que Trump est président.

Concernant la croissance, faut-il rappeler qu’Obama est le seul président de l’histoire qui n’a jamais obtenu une seule année de croissance du PIB à 3% ? (En raison des baisses d’impôts et des dérégulations décidées par Trump, la croissance vient d’être révisée à 4,7%). Même les plus mauvais présidents américains ont réussi à faire croître le PIB d’au moins 3% en une année. Et Obama a eu deux mandats pour y arriver.

Et si les bons résultats de Trump sont à mettre sur le compte de son prédécesseur, il faudra m’expliquer pourquoi la croissance était à 2,8% quand Obama a quitté son poste, et qu’elle a immédiatement bondi quand Trump a commencé à appliquer ses premières réformes.

Je connais la réponse. Et avec la meilleure bonne foi, ni les journalistes, ni les politiciens ne peuvent la connaître, car le monde de l’entreprise leur est étranger. Je viens du monde des affaires, je suis un ancien chef d’entreprise, et comme tout chef d’entreprise, je comprends à quel point le contexte économique créé par Trump permet aux petites sociétés – premiers employeurs du pays, de s’épanouir, d’embaucher et de se développer, et aux grandes, d’investir et de développer la recherche et l’innovation.

Troisième mensonge, la liberté de la presse

Obama, faisant allusion à Trump qui attaque les Fake News des médias, sous-entend que ce dernier porte atteinte à la liberté de la presse : “ce n’est ni Démocratique ni Républicain de menacer la liberté de la presse sous prétexte qu’elle rapporte des histoires qu’on n’aime pas”.

Réalité :

  • En 2009, Obama a tenté d’exclure Fox News du pool de journalistes officiels d’une conférence de presse avec les officiels de la Maison-Blanche.
  • En 2013, le département de la Justice d’Obama accusait un journaliste de Fox News, James Rosen, de co-conspiration de fuite d’information après avoir écouté ses conversations téléphoniques et lu ses emails depuis 2009 pour tenter de trouver la source d’un article qu’il avait publié.

L’affaire fit un énorme scandale. Elle révélait les penchants totalitaires du président Obama. Au point que le plus pro-Démocrates de tous les grands médias, le New York Times, dénonça Obama en des termes très durs dans un éditorial signé par le Comité de rédaction (et non un journaliste isolé) :

Avec la décision de qualifier un journaliste de la télévision Fox News de possible ‘co-conspirateur’ dans une enquête criminelle sur une fuite d’informations, l’administration Obama est passée de la protection des secrets gouvernementaux à la menace des libertés fondamentales de la presse pour recueillir des informations

  • Le 13 mai 2013, l’agence d’information Associated Press a annoncé que les lignes téléphoniques de 20 de ses journalistes ont été écoutées pendant une période de deux mois en 2012 par l’administration Obama, et qu’ils ont été cités à comparaître par le ministère de la Justice. AP a affirmé que ces actes constituaient une “intrusion massive et sans précédent” dans les opérations des médias d’information.
  • Le 12 janvier 2015, et il est important de préciser que cela vient encore du New York Times et non d’un média d’extrême droite, le journaliste Matt Apuzzo écrivait (1) :

Le ministère de la Justice [d’Obama] a déposé plus de plaintes contre des lanceurs d’alertes que l’ensemble des administrations précédentes“.

Mais sans doute qu’Obama a oublié ces “petits détails”, lorsqu’il a accusé Trump de nuire à la liberté de la presse. Il ne fait aucun doute qu’aucun des médias francophones ne les rappellera, lorsqu’ils feront les louanges de ce discours d’Obama.

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Je vous ai fait grâce des attaques d’Obama contre la politique étrangère de Trump, car c’est le sujet sur lequel la majorité des experts Démocrates s’entend pour dénoncer les erreurs, les failles et les échecs de la politique d’Obama, que ce soit la montée d’ISIS par le retrait prématuré d’Irak ; les menaces contre Assad (la ligne rouge) qui n’ont pas été suivies d’action ; les avions bourrés de millions de dollars en petites coupures livrées aux Ayatollahs d’Iran ; les absurdes accords sur le nucléaire iranien sans demander d’inclure les missiles inter-continentaux, ni l’arrêt du terrorisme mondial, ni des appels à un nouvel holocauste contre les juifs ; le rapprochement sans demander en retour une amélioration des droits de l’homme au régime communiste de Cuba ; la dénonciation d’Israël, principal allié des Etats-Unis, à l’ONU juste avant la fin de sa présidence ; ou la complicité avec la Russie de Poutine (dites à Poutine qu’après l’élection, j’aurais les mains beaucoup plus libres)…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) https://www.nytimes.com/2015/01/13/us/times-reporter-james-risen-will-not-be-called-to-testify-in-leak-case-lawyers-say.html

* Pour imposer Obamacare, l’assurance santé obligatoire, Obama a promis à maintes reprises aux Américains que “s’ils aimaient leur contrat d’assurance actuel, ils pourraient le garder, et qu’ils pourraient conserver leurs docteurs habituels”. Il mentait, et cela était d’une gravité sans comparaison avec les fréquentes exagérations de Trump, qui n’ont aucune conséquence concrète.

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