Avec 58 cas étudiés, la France est le pays le plus représenté dans l’enquête menée au niveau européen.
Le projet est ambitieux : dresser le portrait-robot des djihadistes européens. Alors que plusieurs enquêtes nationales ont déjà été menées sur le sujet (par le centre d’analyse du terrorisme ou l’Institut français des relations internationales, par exemple), plusieurs organismes de recherches mènent depuis un an une étude à l’échelle du Vieux Continent, sous l’égide du think tank slovaque Globsec. Onze pays parmi les plus concernés sont étudiés. La dimension continentale du phénomène ne fait guère de doute. En France, les données sont collectées et analysées par l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques). Le rapport intermédiaire de ce travail qui doit durer deux ans sera publié ce mardi.
Les chercheurs ont travaillé à partir de 197 cas : des personnes qui, en 2015, avaient été soit condamnées pour des faits de nature terroriste djihadiste, soit extradées pour ces mêmes motifs, soit tuées en perpétrant un attentat. Ce corpus a donc vocation à s’enrichir d’ici la publication du rapport final. La France est le pays le plus concerné avec 58 personnes recensées, devant l’Espagne et le Royaume-Uni. Les conclusions confirment les tendances déjà relevées par d’autres recherches du même type.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
Des hommes plutôt jeunes. On note une surreprésentation masculine dans le corpus : à 87 %, les djihadistes européens sont des hommes. Et même si l’on est face à une population plutôt jeune, la moyenne d’âge de ces 197 terroristes est de 30,5 ans. A noter toutefois que les femmes concernées sont légèrement plus âgées (32,8 ans contre 29,9 ans pour les hommes). La moitié des personnes impliquées sont nées au sein de l’Union européenne.
Faible éducation et passé délinquant. L’étude européenne souligne la faiblesse du niveau d’éducation des djihadistes. Seuls 20 % d’entre eux ont suivi des études au lycée et le nombre de lauréats d’un diplôme de premier cycle universitaire se compte sur les doigts d’une main (3). De là en découlent des difficultés à s’insérer sur le marché du travail : 40 % des 197 djihadistes dont le profil a été scruté étaient au chômage au moment de leur arrestation ou de leur mort. Seuls 28 % d’entre eux avaient un emploi, notamment dans le domaine des services, dans l’administration ou dans les BTP. Les membres du corpus se distinguent en revanche davantage par leur carrière dans la délinquance. 28 % d’entre eux avaient déjà été mis en cause avant d’être impliqués dans le projet terroriste qui a conduit à leur arrestation. Les auteurs insistent également sur la relative gravité des antécédents judiciaires (meurtre, vol violence, manipulation d’armes ou d’explosifs, voire poursuites terroristes antérieures…) des individus concernés.
Une radicalisation au long cours. On ne devient pas djihadiste en un jour. Le rapport insiste en effet sur le long processus qui a conduit les personnes impliquées à s’engager dans cette voie mortifère. Seuls 7 des 197 djihadistes dont le portrait-robot a été dressé (soit 4 %) présentaient des indices de radicalisation de moins de 6 mois. Dans 19 % des cas en revanche, les premiers signes remontent à plus de cinq ans. La famille et les amis sont les principaux vecteurs de radicalisation. Le rapport confirme également le rôle d’incubateur privilégié de la prison : plus de 50 % des personnes impliquées ayant déjà effectué un séjour derrière les barreaux se sont radicalisées lors de cette période de leur vie. Dans un tout autre registre, un quart des 197 djihadistes objets de la présente étude avaient effectué un séjour en zone syro-irakienne au moment de leur arrestation, de leur expulsion ou de leur décès. Le rapport bat enfin en brèche le mythe – déjà largement écorné — du loup solitaire : « le djihadisme européen est un effort d’équipe puisque la majorité des individus de la base de données ont été arrêtés lors de vastes coups de filets antiterroristes ciblant des réseaux », détaille le document. Si 58 des 197 djihadistes ont été arrêtés seuls, seulement 3 d’entre eux étaient impliqués dans un projet solitaire.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
La crainte des sortants. Lorsque la justice est déjà passée, les peines prononcées par les instances judiciaires des différents pays sont en moyenne à 8 ans et 7 mois d’emprisonnement. Les auteurs ajoutent que la majorité des condamnés seront libérés d’ici 2023 et soulignent l’enjeu que représente la sortie future de ces vétérans du djihad.
Source : Leparisien
tous ces gars devraient finir leur vie en prison, seule mesure de protection efficace;
mais chut le ministre collomb, les juges et les bobos ne le savent pas! les français doivent continuer , comme le disait l’ex ministre socialiste valls, à subir des attentats
Vous vous imaginez ce que ça va coûter aux contribuables français, belges et autres d’assurer la survie de ces ordures jusqu’à leur mort ? Un bout de corde serait bien plus radical et économique ! La PDM sera obligatoirement réhabilitée dans le futur…on ne peut pas se permettre de construire des dizaines, voire des centaines de prisons supplémentaires pour accueillir nos pires ennemis !
on se consacre à quelques terroristes en oubliant que le vrai danger pour notre civilisation , ce sont les 50 000 salafistes , les 300 000 sympathisants salafistes et mieux encore les 50% de jeunes musulmans qui mettent la loi républicaine après la charia .
Ce seront eux qui gagneront et les autres avec leurs couteaux ne sont là que pour faire diversion.
Et si l’on faisait le portrait-robot de leurs
soutiens gauchistes?
L’on obtiendrait un hybride de Hollande/
Macron/Taubira ?
Avec quel niveau d’études ?
Avec quel CV ?
Avec combien d’affaires de fraudes?
D’accord avec vous patito pépito
De toute façon la lame de fond a déjà commencé a déferler et ce n’est pas 200 tarés de plus ou de moins qui vont stopper le phénomène.
Cela fait quarante ans que ce déferlement se produit en douceur et l’invasion migratoire récente ne fait qu’asseoir l’envahissement mahométan. Dernière conquête en date qui risque bien d’aboutir pour cause de trahison de l’Europe politique envers ses peuples à des massacres abominables…
Un travail qui doit couter bonbon et qui au final quand les attentats ne sont pas empêchés pour autant, permet aux assassins d’être chouchoutés même quand ils sont mis en prison au pire…Le plus souvent dans des instituts pour déséquilibrés où ils doivent jouer les Rois et manipuler les vrais psychotiques.
On n’est pas sortis de l’auberge…
Pas une seule fois le mot islam dans cet article (et dans cette étude non plus, je présume), quel tour de force : bravo le Parisien, bravo l’IRIS !
N’oublions pas que l’IRIS est présidé par l’ineffable Pascal Boniface, expert es enfumage et grand ami des terroristes islamiques du Hamas !
Un portrait-robot, alors qu’il suffit d’ouvrir le coran… !