Un an après, nos reporters ont refait la route Amiens-Le Touquet, à la rencontre des Français. Déçus par Macron ? Ils s’impatientent surtout de voir des résultats.
Qu’est-ce qui fait chuter Emmanuel Macron dans les sondages ? Comme l’année dernière, nous sommes allés à la rencontre des Français, entre Amiens et Le Touquet, pour écouter ce qu’ils en disent.
Amiens, ancienne usine Whirlpool et centre-ville. « Peu importe qui est au pouvoir… »
Deux lettres, « WN », signalent qu’une page s’est tournée sur le site industriel, l’un des symboles de la présidentielle 2017. A Amiens, 186 salariés Whirlpool, victimes de la délocalisation, retrouvent les lignes de production sous l’impulsion de leur repreneur. Mais à l’heure où l’on se rassemble pour casser la croûte sur le parking, pas question de laisser penser qu’il s’agit là d’une victoire politique. « Ce n’est pas Macron qui a sauvé l’usine », prévient un ex-opérateur sérigraphie, en sweat-shirt Whirlpool.
Et ces quinze premiers mois de quinquennat ? « Peu importe qui est au pouvoir… » soupire Mickaël. Une conviction est chevillée au corps de beaucoup : les « petits », comme on dit ici, « morflent ». D’autant que le sort des intérimaires ou des voisins de Goodyear est dans les têtes.
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« La façon dont Macron parle des aides sociales… Il tire toujours sur les mêmes. Mais ce ne sont pas les plus miséreux qui profitent du système », tance Benoît, le chef d’équipe, au cœur ancré à gauche. Le « pognon de dingue » a résonné jusque-là… Comme les questions de pouvoir d’achat. « Le coût de la vie, l’inflation, il ne fait rien pour ça ! » peste un ouvrier. Sur la route Amiens-Le Touquet, c’est l’un des mantras de la rentrée : « Tout augmente, sauf nos salaires. »
Président « des classes hautes » selon les mots de Julie, secrétaire de mairie : voilà une étiquette qui colle à la peau du chef de l’Etat. « Il faut atténuer cette image de président des villes, des riches. Il faut être le président des Français, susurre en écho l’un de ses soutiens. On ne peut pas parler à nos concitoyens avec des chiffres, il faut les aimer, s’adresser à eux simplement. »
Saint-Fuscien. « Pas grand-chose ne change »
A l’autre bout de l’agglomération, dans les rues cossues de Saint-Fuscien (Somme), on doute aussi. Jean, électeur LREM, est « dans l’expectative ». « Il prend des risques, mais est-ce que ça réussira ou pas ? Beaucoup de choses ont été lancées, mais pas grand-chose ne change au niveau des résultats », relève cet ex-enseignant, songeant déjà à son vote aux Européennes : « S’il n’y a pas vraiment un bilan qui ressort, on verra… »
Aline, elle, n’en est pas aux avertissements. Directrice d’un établissement médico-social, elle plaide pour donner « un peu de temps » à ce président qui a « le mérite de s’attaquer à des problèmes », d’« aller sur la SNCF ou les retraites, ce qui n’est pas évident ».
Friville-Escarbotin. « Je pense que les lobbys ont pris le pouvoir »
Sur le pas de sa ferme, à l’entrée de Friville-Escarbotin (Somme), François-Xavier Malgras est dubitatif. Le discours du président sur « le juste prix payé aux agriculteurs », ses charges contre les géants de l’agro-industrie, furent du miel aux oreilles de ce quadragénaire, qui élève 150 bêtes à viande, cultive 200 ha et pratique la vente directe pour à peine un smic. « Il y a eu beaucoup de promesses, mais on ne voit rien du tout. Je pense qu’il y a des lobbys et qu’ils ont pris le pouvoir », dit-il, avec en tête la démission de Nicolas Hulot.
Saint-Valery-sur-Somme. « Il mène une politique de bonne droite »
Une étudiante en école de commerce, Pauline, apprécie qu’« il favorise l’entreprenariat, les start-up, les jeunes ». Une tablée de cadres, mitigés, égraine les qualificatifs : « volontaire », « dynamique ». Mais se disent peu dupes de sa « communication très maîtrisée ». « Il n’y a jamais rien qui déborde, alors qu’il y a du plus et du moins dans ce qu’il fait », relève Hélène.
Gilles ajoute un adjectif : « Décevant, car il mène une politique de bonne droite ». Ce développeur attendait le président plus à gauche au regard de sa campagne. Quant aux atermoiements sur le prélèvement à la source – « un pas en avant, un pas en arrière, le flou total » – ils ont laissé la troupe circonspecte. « A un moment donné, il faut trancher et tant pis si ça ne fait pas plaisir », recommande Aurélie.
Le Touquet. « J’ai perdu mes illusions »
Quelques pas sur le front de mer du Touquet (Pas-de-Calais) suffisent pour le constater : les retraités gonflent les rangs des mécontents. Roland, 70 ans, confie avoir « perdu (ses) illusions ». Cet ancien de la finance, électeur de Macron, se sent « plumé », songe à ne plus voter.
« Il faut m’expliquer comment on peut relancer la consommation en diminuant les pensions ! » Cette grogne, l’Elysée n’en ignore rien. « Le choix, il est là. Le coût politique, on l’a payé, confie un proche du président. On l’assume. » Gare toutefois, car les jeunes ou salariés croisés ne voient pas tous d’un bon œil que l’on « serre la vis aux anciens ».
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D’autant qu’après la hausse de la CSG, le montant des pensions ne suit pas l’inflation… « 0,3 %, ce n’est vraiment pas beaucoup. C’est déjà assez difficile de vivre avec ce qu’on nous donne », souffle Manuel, retraité du bâtiment, qui reste toutefois bienveillant envers le président – « il fait ce qu’il peut » – même s’il n’a pas non plus apprécié l’affaire Benalla : « Il aurait pu donner une bonne sanction tout de suite. »
Comme Jean, Aline, François-Xavier ou Aurélie, il fait partie de ce « socle » que les cadres de la majorité surveillent comme le lait sur le feu. En témoigne cette confidence d’un député LREM : « Ce qui m’inquiète le plus, c’est comment on conserve nos sympathisants. »
Source : Leparisien
Il a fait augmenter le nombre de soi disant réfugiés et le nombre d arabes plus ou moins Islamistes , c’est un commencement en un an , maintenant il va faire augmenter la pauvreté conforme a l Islam , et mendier quelques subsides auprès des Qataris en se tenant devant la porte des mosquées
Je pense comme beaucoup de monde ; Que là , il est temps d’agir .
il faut engager une procédure de destitution .
Que l’armée prenne les rènes , est assainie la France .
J’aimerais bien qu’on le vire, mais nous n’avons pas de remplaçant.
Certains qui ont “veauté” ne voient même pas le bout de leur nez:
Les mensonges étaient tellement gros qu’ils se sont jetés dessus.
Qu’est-ce qui le fait chuter?
LE MENSONGE CON-GENITAL.
Nous sommes dans un cercle viscieu où toujours plus de taxes en tout genre etc….
Hollande a augmenté de plus de 30 milliards d’impôts…et Macron ne les a pas enlevés.
La France a une dette colossale qu’il faut rembourser…eh oui c’est une réalité et pas une utopie.
Il faut regarder ce qui c est passé en Grèce….
Le pouvoir d’achat déjà passe par la baisse des impôts, à condition seulement que l’état baisse ses dépenses…
ce qui se passe en grèce…
la dette ne sera jamais remboursée…
si l’état baisse ses dépenses les impôts augmenteront (ou assimilés car dans la sémantique des politiciens les taxes ne sont pas des impôts)
etc….
hollande avec 20% sur l’alimentaire et ++++++++
et macron S.C.G. + élect+gaz+ect………
et de plus la France exporte des ingénieurs et importe des mange M………DES et assassins
et plus de 40 ans des nuls qui nous gouverne
que fait L Armée ???????????
@ Pierrot le BZH : L’Armée obéit au Chef des
armées.
Le “Chef des armées”, c’est… Macron ben Allah.
Triste vérité et de plus la clef de la force nucléaire dans des mains ?????????? et de plus AVEC ben allah ???????? la question qui est ben allah???????? avec combien d’indentitésssssssssssssssssssssssssssss ET de double passeport ?????????????????
@ Pierrot Bonjour! Perso. , je n’ai pas la réponse à
vos questions: ce sont aussi les miennes.
Hier, j’ai acheté le magazine Valeurs Actuelles.
Page 8, très belle photo du Général —et CEMA
Lecointre, archi-médaillé, homme de mérite,
incontestablement.
Voici les propos qui figurent en titre du petit
article consacré à l’armée: c’est le général qui
parle:
“A l’issue de la période de programmation
militaire qui s’ouvre, notre armée ne sera
plus éreintée, sous-équipée, sous-dotée et
sous-entraînée comme aujourd’hui. Mais
elle restera un ” Armée des dividendes de la
paix”, une Armée de temps de paix”.
Qu’est-ce que cela vous inspire?
Comment comprenez-vous cette déclaration?
Je vous dirai que moi, je ne la comprends pas:
Valls avait déclaré que nous étions “en guerre”.
L’avons-nous menée? L’avons-nous gagnée?
Je ne crois pas un mot de ce journal.
Le mécontentement des gens est plus fort ça.
Encore un média qui ment par omission.