Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 septembre 2018

L’Université Brown (Rhode Island) a retiré de son site internet une étude scientifique selon laquelle les adolescents étaient plus susceptibles de devenir transgenres s’ils ont des amis qui étaient eux-mêmes en transition sexuelle, et s’ils étaient influencés par les vidéos YouTube et les médias sociaux. 

Nous vivons une période de folie, où la gauche renoue sous nos yeux avec ses pratiques totalitaires.

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Ainsi, la communauté transgenre et transsexuelle a contraint l’Université Brown à supprimer une étude scientifique, car elle contredit le narratif imposé par les progressistes. Au Moyen-âge, l’Eglise brûlait les scientifiques pour sorcellerie lorsque leurs travaux contredisaient le dogme. La gauche a pris le pouvoir, et c’est elle maintenant qui supprime les travaux scientifiques qui la dérangent.

“L’apparition de la ‘dysphorie de genre’ semble se produire dans le contexte de l’appartenance à un groupe où un, plusieurs ou même tous les amis sont devenus ‘dysphores de genre’, ou identifiés transgenres au cours de la même période” dit la chercheuse en introduction de son étude.

En suggérant que la décision des jeunes de passer d’un sexe à l’autre est influencée par leurs amis et les médias sociaux, Lisa Littman, la chercheuse qui a mené son étude avec une rigueur scientifique impeccable, ne s’imaginait pas déclencher la colère de la communauté transgenre, réputée ouverte d’esprit et tolérante, qui n’a eu aucune hésitation à révéler les pires penchants haineux.

L’université a publié les travaux scientifiques de Lisa Littman (1), professeure de sciences comportementales et sociales, sur la dysphorie de genre à développement rapide chez les adolescents et les jeunes adultes, révélant que les étudiants et les jeunes qui envisagent une transition peuvent être affectés par leurs pairs.

Littman a mené son étude en affichant un sondage de 90 questions sur trois sites Web où les parents avaient signalé des signes rapides de dysphorie de genre. Les réponses ont été enregistrées de façon anonyme et 256 questionnaires remplis par les parents respectaient les normes de l’étude.

  • 41% des enfants et jeunes adultes ont exprimé n’avoir aucune prédisposition non-hétérosexuelle avant d’être identifiés comme transgenres.
  • Selon les résultats de l’étude, plus de 60% des adolescents transgenres ont reçu un diagnostic d’au moins un trouble de santé mentale ou une déficience neurodéveloppementale avant l’apparition de leur dysphorie de genre.
  • Dans 36,8% des groupes d’amis mentionnés par les répondants, la majorité des membres sont devenus transgenres.

Après la publication de l’étude le 16 août dernier, l’université a reçu des commentaires insultants de la communauté transgenre, et a plié.

“Les membres de la communauté ont exprimé leurs préoccupations quant au fait que les conclusions de l’étude pourraient servir à discréditer les efforts visant à soutenir les jeunes transgenres et à invalider les perspectives des membres de la communauté transgenre”, a déclaré Bess H. Marcus, doyen de la Brown University School of Public Health, selon The Telegraph. Marcus a également dit que des membres de l’université s’étaient plaints.

Littman parle sans détour d’une “contagion sociale et par les pairs” dans son étude. Elle parle de “flambées de dysphorie de genre survenant dans des groupes d’amis préexistants, et suite à une exposition accrue aux médias sociaux/internet précédant l’annonce par un enfant d’une identité transsexuelle, et elle conclue à l’augmentation de la possibilité de contagion sociale et par les pairs”.

Littman note également que la contagion par les pairs joue un rôle dans d’autres maladies dysmorphiques du corps comme les troubles alimentaires.

Autant de constats que les activistes transgenres ont rejetés, car ils ont décidé qu’il n’existe qu’une seule vérité : la leur.

Des universitaires ont accusé l’université d’avoir cédé aux pressions des militants, après qu’elle eut retiré l’article de presse et le lien vers les recherches de Lisa Littman. Un tweet faisant la promotion du journal a également été supprimé.

“Brown et l’École de santé publique accordent une grande importance à la liberté académique et soutiennent nos chercheurs dans leur quête de connaissances et de découvertes. Nous sommes profondément attachés à la liberté d’enquête et nous appuyons également un débat rigoureux pour faire progresser la compréhension de questions importantes et complexes”, a déclaré le porte-parole de l’université Brian Clark pour justifier… la censure de l’étude.

“Nous sommes convaincus que les chercheurs ont la responsabilité d’être vigilants dans la conception et l’analyse de la recherche, surtout lorsqu’il y a des implications pour la santé des communautés au centre de notre recherche… C’est cette responsabilité – et non le sujet de la recherche – qui a éclairé la décision de retirer l’article”, a ajouté Clark.

Après la vague de protestation, l’université, pour couvrir sa couardise, a soutenu que “la conception et la méthodologie de recherche de l’étude étaient imparfaites” et que le retrait de l’article de la distribution était la “ligne de conduite la plus responsable”, a déclaré Clark à la Fondation du Daily Caller.

Le corps professoral et le personnel de l’université Brown sont “à la fine pointe de la recherche sur les populations transgenres et nous nous attendons à ce que cela continue d’être le cas à l’avenir”, a ajouté Clark, hypocritement.

L’étude avait été publiée dans “PLOS One”, la revue de l’université, qui a déclaré qu’elle assurera le suivi des préoccupations de l’université concernant la conception de l’étude et demandera les commentaires des experts sur la méthodologie de l’étude.

James Caspian, psychothérapeute spécialisé dans l’identité de genre depuis plus d’une décennie, et qui collecte des fonds pour un procès contre l’Université de Bath Spa qui a bloqué ses recherches sur les personnes qui ont décidé de faire marche arrière après avoir été transgenres, a déclaré :

“D’une certaine façon, mes travaux ont été censurés parce qu’ils allaient être critiqués, et il semblerait que [Littman] ait été attaquée après coup par des gens dont les conclusions de l’étude ne leur convient pas.”

Sur Twitter, beaucoup se sont prononcés contre cette délirante censure de travaux scientifiques.

Un tweet a particulièrement buzzé. Il dit :

“Des tentatives désespérées pour saper l’importante étude de Lisa Littman, incluant la diffamation des sites Web où les parents ont été recrutés, y compris l’affirmation ridicule que tout cela est fomenté par “l’extrême droite” qui veut “criminaliser” la transition sexuelle médicale.”

Le seul argument avancé par les activistes est en réalité toujours le même : extrême droite, racisme, et l’excitation des peurs et des instincts de protection pour inciter les gens à ne pas réfléchir.

Susie Green, directrice de l’association caritative britannique Mermaids qui soutient les jeunes transsexuels a par exemple sorti le joker raciste habituel par manque d’argument. Elle a déclaré :

“Comme l’a dit un collègue, un clinicien qui travaille dans ce domaine, [cette étude] est comme recruter sur un site web suprémaciste blanc pour démontrer que les Noirs sont une race inférieure.”

Toujours les mêmes salades, alors que depuis longtemps le public ne les avale plus. Toujours la même tentative de culpabiliser ceux qui ne pensent pas comme il faut, mais la culpabilité a cédé à la franche rigolade sur cette mauvaise farce qui n’a que trop duré.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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(1) journals.plos.org
(2) The Telegraph

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