Depuis l’annonce de cette nouvelle limitation de vitesse sur le réseau secondaire, le nombre de dégradations de radars est en hausse. Franceinfo a rencontré ceux qui veulent la peau de ce symbole de l’Etat.
Dans le coffre de sa voiture, Laurent* cache une bombe de peinture. Depuis le 1er juillet, et l’application de la limitation de vitesse à 80 km/h, ce père de famille mène une sorte de double-vie. “Lorsque je voyage de nuit et que je vois un radar près d’un bas-côté carrossable, je m’arrête, je fume une clope pour m’assurer qu’il n’y a personne et je barre le radar, explique ce quadragénaire, chef d’entreprise dans le sud de la France, à franceinfo. Je n’avais jamais fait ça avant, j’ai le cœur qui s’accélère un peu.”
Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à s’en prendre à ce symbole de l’Etat. Des radars automatiques ont ainsi été repeints en rose dans le Nord, en blanc dans l’Eure, en bleu dans le Jura. Un autre a même été incendié en Normandie tandis que trois personnes ont scié un de ces appareils dans les Vosges… Ces dégradations n’en finissent plus de noircir les pages des journaux locaux. Difficile, néanmoins, d’en savoir plus sur l’ampleur du phénomène. Contactée par franceinfo, la Sécurité routière refuse de donner un bilan chiffré “pour éviter d’alimenter tout phénomène de surenchère”. Elle reconnaît tout de même une augmentation “des dégradations légères” depuis le début de l’année.
Nous avons sollicité des dizaines de préfectures : une seule nous a indiqué le nombre de précis de dégradations dans son département. Il s’agit des Ardennes, où 44 appareils ont été vandalisés entre le 1er janvier et le 31 août 2018. Un chiffre qui a augmenté de 50% par rapport à 2017. Silence radio dans les autres préfectures. Certaines assurent ne pas disposer de ce décompte tandis que d’autres refusent de le diffuser. “On nous demande de pas trop communiquer de façon précise”, nous a-t-on ainsi répondu dans l’Ain.
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Plusieurs enquêtes en cours
Au gré de ses nombreux déplacements professionnels, Laurent affirme avoir tagué une cinquantaine de radars dans toute la France. “Ce ne sont pas des actions préméditées, ce sont des opportunités, jure-t-il. S’il y a un risque, je ne le fais pas. Si c’est à côté de chez moi, non plus.” Il n’a jamais parlé de ses opérations nocturnes à ses proches. Même sa femme n’est pas au courant. “Je ne peux pas me permettre de me faire prendre”, souffle-t-il.
Et pour cause : ces actions peuvent coûter cher à leurs auteurs. L’infraction est punie jusqu’à trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, selon les articles 322-1 et 322-2 du Code pénal. Plusieurs enquêtes sont d’ailleurs en cours dans différents départements à la suite de plaintes déposées par des préfectures. “Je sais ce que j’encours et je l’assumerai, indique Laurent, pas franchement habitué aux opérations militantes. Je n’ai jamais rien dégradé auparavant, je crois même que j’ai tous mes points de permis.”
“J’ai le sentiment qu’on me prive d’une liberté”
Son ton calme dissimule tout de même difficilement sa rogne face au plan de sécurité routière annoncé par Edouard Philippe au début de l’année. “En janvier, je n’y ai pas cru. Je me suis dit : ‘ils ne vont pas le faire'”, relate-t-il. Mais l’entrée en vigueur de la limitation de vitesse à 80 km/h a fait exploser sa rancœur. “Instinctivement est née une révolte. J’ai une colère que j’ai du mal à expliquer, reconnaît-il, sans éclats de voix. Ça peut paraître bête, mais ça n’est plus acceptable. Ce n’est pas du tout adapté à la réalité que nous vivons en tant que ruraux. On se sent infantilisés, méprisés. J’ai le sentiment qu’on me prive d’une liberté.”
Le discours du gouvernement est complètement déphasé. Ce sont les élucubrations d’un bobo parisien qui roule en vélo électrique.
Laurent, tagueur de radar à franceinfo
Laurent, qui se présente comme “libéral de gauche”, dit pourtant avoir d’abord été séduit par Emmanuel Macron. “Je suis pile l’électeur de La République en marche. Mais aux prochaines élections, je mets ’80 km/h’ sur mon bulletin et j’espère qu’ils vont se prendre une tôle, lâche-t-il, désabusé. Les politiques parisiens ne se rendent pas compte que, dans les cafés des campagnes, on parle de ça. Et on en parle matin, midi et soir.”
“C’est une politique de ‘sécurité rentière'”
Jean-Louis*, lui, a participé à plusieurs opérations plus symboliques contre des radars. “Nos actions se limitent au bâchage et à la pose d’autocollants, détaille à franceinfo ce membre de la Fédération française des motards en colère dans les Yvelines. On ne cautionne en aucun cas les dégradations. C’est un délit.” Le motard a réalisé ses opérations de bâchage en groupe et en plein jour pour exprimer son mécontentement.
On vise des radars qui sont des pompes à fric.
Jean-Louis, motard en colère à franceinfo
Sur la forme, ces bâchages ne représentent pas une dégradation, selon les motards en colère. Le radar est simplement recouvert par un sac-poubelle qui l’empêche de fonctionner, sans l’abîmer. Pour appuyer cette analyse, ils brandissent la décision rendue par le tribunal correctionnel de Mont-le-Marsan, en mars 2018. A cette époque, les juges avaient relaxé Lionel Candelon, un éleveur de canards en colère contre l’Etat et poursuivi pour avoir bâché deux radars dans les Landes. “Si l’on s’en tient à une interprétation stricte de la loi, vous n’avez ni dégradé, ni eu l’intention de le faire”, avait tranché la magistrate.
Sur le fond, le message, lui, demeure toujours le même. “Le Premier ministre s’est engagé personnellement en prenant une décision autocratique sur les 80 km/h, s’insurge Jean-Louis, assis devant un dessin représentant des motards en train de jouer aux fléchettes sur un radar. On stigmatise la vitesse, alors que ce n’est pas la cause principale des accidents. C’est une politique de ‘sécurité rentière’.” La vitesse, qu’elle soit excessive ou inadaptée, est pourtant le premier facteur de mortalité sur les routes, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière.
“Belle œuvre d’art, merci”
Toutes ces actions trouvent un point de ralliement : les réseaux sociaux. Sur Facebook, les motards en colère publient des photos de leurs opérations. Laurent, pour sa part, appelle carrément les internautes à s’en prendre aux radars. “Prenez votre bombe, gardez-la dans votre voiture et lorsque vous avez l’opportunité, vous marquez, vous le faites, vous agissez”, lance-t-il.
Les manifestations peuvent créer des frictions parce qu’on génère des problèmes de circulation. Alors qu’un bâchage de radars, ça ne gêne personne, et c’est vu avec bienveillance.
Jean-Louis, motard en colère à franceinfo
Effectivement, sur les groupes Facebook dédiés au partage d’informations sur les radars et les contrôles routiers, des dizaines de milliers d’internautes se réjouissent ouvertement des dégradations récentes dans leur département. Les photos des vandalisations sont célébrées, “likées” et encouragées. “Belle œuvre d’art, merci”, “iI faut persévérer”, “nous devons tous s’y mettre”, affirment des internautes sous la photo d’un radar tagué.
74% des Français opposés au 80 km/h
Il faut dire que la grogne semble être généralisée, à en croire les dernières études d’opinion. Près des trois-quarts des Français (74%) se disent ainsi opposés à la limitation à 80 km/h, estimant qu’il s’agit d’une mesure “technocrate” et “inutile”, selon un sondage Odoxa pour L’Express, France Inter et la presse régionale, publié le 26 juin 2018. “Que veulent nous dire les Français ? ‘J’en ai ras-le-bol’, analyse Pierre Chasseray, secrétaire général de l’association 40 millions d’automobilistes. Ces actions servent notre discours, même si elles ne sont pas cautionnables, parce qu’illégales.”
Cette vague de mécontentement a transformé certains tagueurs en célébrités locales. Dans le Jura, un certain Jul a signé ses actes de vandalisme avec le même pseudo que le chanteur marseillais. Et les internautes de la région de Dole sont nombreux à le féliciter pour avoir neutralisé des radars à l’aide d’une bombe de peinture orange. “Jul président !”, “un héros national contre la sécurité rentière”, “Super Jul, le nouveau héros”, s’exclament en cœur des automobilistes après la publication de ses nouvelles dégradations, fin août. Même phénomène avec “Octo” qui sévit quelques kilomètres plus loin avec une bombe de couleur bleue.
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Picasso, star des anti-radars
Partie au départ de l’Ain et maintenant généralisée dans d’autres régions, une nouvelle appellation est même apparue pour parler de ces tagueurs compulsifs : Picasso. Il suffit de taper le nom de l’artiste espagnol dans une recherche Facebook pour découvrir un flot de messages dithyrambiques au sujet de son “œuvre”… sur les radars automatiques. Un phénomène qui ne semble pas, pour autant, dissimuler l’existence d’un “serial-tagueur”, d’après les autorités. Entre la boutade et le signe de ralliement, Picasso est plutôt devenu le vocable générique pour signaler, et célébrer, ces actions.
Nous sommes Picasso, nous sommes la résistance, nous sommes légion.
un internaute sur Facebook
Si le mouvement est massif cette année, ce n’est pas la première fois que les radars sont pris pour cible, en France. En juillet 2017, des buralistes avaient recouvert des appareils avec du plastique pour protester contre le paquet de cigarettes à 10 euros. Quelques mois auparavant, c’était les éleveurs du groupe les Canards en colère, dont Lionel Candelon est le porte-parole, qui menaient des actions similaires dans le sud-ouest afin de réclamer des indemnités après un épisode de grippe aviaire.
“On a dû bâcher 200 ou 250 radars”
“En tout, on a dû bâcher 200 ou 250 radars en quelques mois, se remémore Lionel Candelon, à franceinfo. On disait à l’Etat : ‘soit vous nous payez, soit on ne vous laissera pas récupérer les recettes des radars.'” En novembre 2017, les éleveurs de canards ont finalement obtenu un allongement de leur période d’indemnisation (article abonnés). Du coup, l’association envisage de recommencer ce type d’actions cet hiver, en cas de nouveau bras de fer avec l’Etat.
Bâcher des radars, c’est un bon moyen de se faire entendre. Ça nous coûte 10 centimes et ça fait beaucoup de bruit.
Lionel Candelon, porte-parole des “Canards en colère” à franceinfo
Mais gare à la saturation. Si les neutralisations sont régulièrement saluées par des automobilistes, elles sont loin de faire l’unanimité. “Ces dégradations mettent en danger la vie des gens”, s’insurge Michel Prettre, maire d’Aubencheul-au-Bac (Nord), où un radar a été vandalisé (article abonnés) six fois depuis 2013. Même constat à Arbois où un autre de ces appareils a été tagué cet été. Bernard Amiens, le maire de cette commune du Jura, dénonce ces actes.
C’est navrant, c’est de l’argent public. Ce radar est essentiel. C’est à cet endroit que je suis allé ramasser une jeune fille après un accident.
Bernard Amiens, maire d’Arbois à franceinfo
Tous ont désormais les yeux rivés sur les chiffres de la mortalité routière. C’est cette donnée qui devrait déterminer l’avenir de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire, selon le Premier ministre. “Je pose ma démission sur la table si, l’année prochaine, il y a moins de tués sur les routes qu’en 2013 [l’année où le nombre de décès le plus faible a été enregistré], s’emporte Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes, à franceinfo. S’il n’y a pas le compte l’année prochaine, on revient à 90, et on arrête d’emmerder les Français.” Un pari loin d’être gagné. Au mois d’août, le nombre de morts en métropole a baissé de 15,5% par rapport à 2017.
* Les prénoms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes.
Source : Francetvinfo
Ce sont les chiffres fournis par les gouvermenteurs? Vous pouvez être certains qu’ils vont être bons pour eux…
César est de retour.
En francekipu, la vermine au pouvoir est féroce contre les honnêtes citoyens. Ellee s’acharne en particulier, sur les automobilistes.
Mais la vermine au pouvoir en francekipu est très, très, très arrangeante avec les déchets nazislamistes et autres racailles d’importation. Pour les protégés de la vermine au pouvoir, les insultes,les vols, les coups, les dégradations, comme les incendies de véhicules, les caillassages des pompiers et des forces de l’ordre, c’est gratuit ! En cas de blessures graves, ou de viols, infligés par les déchets, les rats de palais prononcent une peine avec sursis la mort dans l’âme. Ce n’est qu’en cas d’assassinat, que quelques mois de prison fermes, sont requis.
Et ça ira en empirant, tant que nous mêmes, nous n’aurons pas lyncher à morts cinq ou six douzaines de collabos.
J’adhère.
Je soutien sans réserve les artistes.
Je rappelle aux techniciens gdv qu’un radar peut contenir quelques kg de cuivre …
Mais un conseil, si vous maquillez un radar, ou pire, ne comptez sur personne et faites vous très très discrets ! Vous le paieriez cher.
Il y a quelques années un valeureux résistant qui les faisait cramer s’est fait piquer par les forces de l’ordre après s’être fait photographier et dénoncer par … les automobilistes !
http://www.jp-petit.org/nouv_f/thermite.htm
Les autoroutes sont connues comme étant les moins accidentogènes, et on peut y rouler à 130km/h. Alors pourquoi ne les fait-on pas gratuites afin que le maximum d’automobilistes puissent les emprunter ?
Voilà une réflexion que Monsieur Bernard Darniche, ancien pilote de rallye, à rétorqué lors d’une émission TV.
En Allemagne, un pays de 80 millions d’habitants, il n’y a pas plus de tués sur les routes qu’en France, et pourtant les autoroutes sont sans limitation (ou très occasionnelles) et comble de bonheur elles sont gratuites, et pour les avoir fréquemment empruntées on y roule agréablement bien en toute sérénité sans être constamment le nez sur le compteur.
Mais en Allemagne Mme Merkel voyage en train ou sur les lignes régulières en avion.
Tout le monde sait que les radars, en france, ne sont qu’un impôt de plus.
Et les impôts, taxes et autres prélèvements commencent à devenir insupportables aux français, qui sont ponctionnes à plus de 80% de leur production de richesses (tenant compte des charges “patronales”, retenues sur salaire, impots, taxes, tva, carburant, radars …). Enfin, pour ceux qui travaillent…
Et la mauvaise nouvelle: ce n’est pas suffisant, pour faire fonctionner l’état providence, il en faut plus, beaucoup plus…
S’attaquer au 80 tout un symbole, le symbole des triples zéros.
Le plus gros zéro symbolise Macron,
Les deux zéros l’un sur l’autre, l’un de nom Edouard, l’autre de nom Philippe.
“La vitesse, qu’elle soit excessive ou inadaptée, est pourtant le premier facteur de mortalité sur les routes, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière.”
Je serais curieux de savoir à partir de quand la vitesse n’est plus un facteur de mortalité sur les routes.
À mon avis, ça doit avoisiner le 0 km/heure. Autrement dit, supprimons la voiture, et la vitesse ne causera plus d’accident mortel.
Si on prend l’exemple de celui qui passe 5 heures/jour sur les routes (en campagne) et fait 400 kilomètres par jour – un représentant de commerce, par exemple.
Suite à la réduction de la vitesse limite de 10 km/h, sa vitesse moyenne va baisser, non pas de 10 km/h (du fait des virages et autres ralentissements inévitables : traversées de bourgs…) mais de 7 à 8 km/h.
Donc il va passer environ 5 heures 30 par jour sur les routes, suite à cette mesure gouvernementale, autrement dit perdre 30 minutes par jour.
30 minutes perdues par jour, cela représente 6,25% de son temps de travail, sur la base de 8 heures/jour.
Pour les bobos parisiens qui roulent en bus, en vélib ou en voiture électrique, ça ne change rien – à part leur donner bonne conscience à bon compte.
Pour le provincial dont le gagne-pain dépend en bonne partie de la route, ça fait encore 6,25% de rogné sur son pouvoir d’achat, à la fin de la journée.
Merci qui ? Merci les bobos et autres écolos hors-sol !
“La vitesse, qu’elle soit excessive ou inadaptée, est pourtant le premier facteur de mortalité sur les routes, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière.”
Si on regarde sur le site de la Sécurité routière : http://www.securite-routiere.gouv.fr/medias/les-chiffres-de-la-route/les-chiffres-de-la-vitesse
“La vitesse excessive ou inadaptée aux circonstances est présente dans 31% des accidents.”
Ça veut dire quoi ? Comment est-ce déterminé ?
Cela signifie-t-il que 31% des accidents ont pour cause un dépassement de la vitesse limite ? Ou qu’à certains endroits (virages…), les gens roulent trop vite ?
Auxquels cas : 1) on fait respecter les limites de vitesse en VIGUEUR, au lieu de baisser arbitrairement et uniformément la limite à 80 km/h et 2) ont limite la vitesse aux endroits accidentogènes.
Selon cet article http://www.fiches-auto.fr/articles-auto/l-auto-en-chiffres/s-582-statistiques-sur-les-accidents-de-le-route-mortalite-contexte-etc.php , l’Allemagne n’a rien fait de particulier ces dernières années en matière de répression (contrairement à la France), et pourtant le nombre de morts baisse significativement.
Conclusion : le nombre de morts baisse naturellement. Autrement dit, c’est surtout l’amélioration des véhicules ainsi que des routes qui a permis cela ; l’aménagement des zones à risques peut aussi être un facteur.
En France, on est passé de 90 tués par milliard de km parcourus en 1970, à 10 tués par milliard de km parcourus, soit une division par 9 en l’espace de 45 ans. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_la_route_en_Europe
Plutôt que de bruler des voitures au 1er janvier, les voyous pourraient plutôt s’attaquer aux radars. Ce serait en tout cas beaucoup mieux perçu par l’opinion publique…
Je trouve ridicule, immature, cet esprit très français de l’éternelle révolte et je suis scandalisé par les dégradations du matériel, qu’il soit privé ou public. Ne comptez pas sur moi pour célébrer ces nouveaux Robins-des-bois, d’ailleurs je déteste Robin-des-Bois. Si chacun se permet de détruire ce qui va contre ses petites idées personnelles, où allons-nous?
L’idée, c’est tout de même:
1- de respecter la loi
2- d’exiger le changement de la loi si elle est conne (et elle l’est, tout comme ceux qui la défendent; comme dit Jacques ADY, seule une vitesse nulle n’engendrera plus d’accident);
3- d’éviter (quand on peut faire autrement) de se servir de ce piège a pognon qu’est la voiture
4- De ne surtout pas croire que les véhicules électriques (sauf ceux a pile a combustible) sont la solution.
Sur le point 4:
– Ne doutez pas que la taxe sur l’énergie électrique pour véhicules est déjà dans les carton et déjà intégrée dans les logiciels embarqués. Vous rèvez si vous pensez que l’état fera une croix sur la manne que représente la TPE.
– Ne doutez pas que l’électricité manquera en hiver;
– Enfin pensez que si ces véhicules ne polluent plus en ville, ils polluent là ou est produite l’électricité et, considérant les pertes en ligne, ces véhicules ont peut etre un rendement énergétique moindre que ceux a carburant pétrolier et polluent donc plus !
Un juge un peu ronchon et macronien pourrait bien s’en prendre a celles et ceux qui déguisent les radars en moukères islamistes.
Je pense que planter une pancarte a 1 metre devant le radar est inattaquable.
Aucune dégradation aucune action SUR le radar, contrairement au “bachage”
Sans compter que sur la pancarte on peut ecrire ou dessiner ce que l’on veut 😉
“Tous en bus ou en voiturette” le slogan de Macron !
Bravo La france se revolte et lutte. Contre qui? Les radar. Grand courage, et le Micron s`en fiche, car ca coutte et il va avoire plus dans ses poches. Etonne ?? Non car le peuples sont Lache