Publié par Jean-Patrick Grumberg le 28 septembre 2018

Une femme dont la voix pleure mais dont le visage reste impassible, voilà d’où vient la gêne que j’ai immédiatement ressentie en regardant le témoignage de Christine Blasey Ford, le professeur Démocrate qui accuse Brett Kavanaugh d’agression sexuelle il y a près de 40 ans.

Les Démocrates n’ont pas hésité un seul instant à vicieusement détruire Brett Kavanaugh, déchiqueter sa famille, salir sa réputation, ruiner à jamais l’image d’un homme qui a servi son pays d’une façon irréprochable, tout cela pour reprendre le pouvoir et faire barrage à un juge conservateur.

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Et les Républicains ont été pour la plupart à la mesure de ce que je pense d’eux : minables, faibles, lâches et pour tout dire, idiots.

Trop belle pour être honnête

Le témoignage de Christine Blasey Ford n’a apporté aucun élément nouveau. Elle n’a présenté aucune preuve, strictement aucune preuve de ce qu’elle avance. Et c’est pourtant la raison pour laquelle elle était invitée à témoigner. Elle n’a fait essentiellement que relire le texte de ce qu’elle avait déjà déclaré.

Elle n’a levé aucune des contradictions et anomalies de son douteux témoignage.

Bien qu’elle fut interrogée par un procureur médiocre, dont ce n’est pas le métier d’interroger les témoins, laquelle a posé toutes les mauvaises questions et oublié les bonnes, Ford a réussi à se contredire au moins deux fois, deux fois de trop pour que je puisse croire à son récit, même si je ne peux pas, en parfaite honnêteté, dire que je suis totalement neutre sur l’issue de toute cette affaire.

  1. Ford invoque sa peur de prendre l’avion pour expliquer pourquoi elle a plusieurs fois refusé de se rendre à Washington à la demande de la Commission d’enquête du Sénat, ce qui a retardé son audition d’une dizaine de jours. Le procureur lui demande par quel moyen de transport elle s’est rendue dans les nombreux lieux de vacances qui sont mentionnés sur sa page Facebook. Ford répond “en avion” sans broncher. Sans montrer la moindre gêne de s’être contredite. Jusque là, un doute sérieux pesait sur les raisons de son retard à témoigner, car les Démocrates jouent la montre afin que les Républicains n’aient plus le temps de nommer un autre juge avant les élections de mi-mandat. Sa manœuvre a été hier exposée devant des millions d’Américains. Ford a été prise en flagrant délit de mensonge, et elle est restée de marbre. Ca m’a glacé le sang. Le procureur lui demande ensuite si elle voyage souvent pour son travail, Ford répond “oui”, toujours aussi impassible, comme ces menteurs professionnels qui ne sont pas le moins dérangés d’être pris la main dans le sac.
  2. Christine Ford explique qu’elle a tout de même décidé de prendre l’avion parce qu’il n’était pas réaliste de sa part de demander que le Sénat lui envoie une équipe à San Francisco pour l’interroger. Elle ment une seconde fois, car le Sénat lui a spécifiquement proposé, pour l’accommoder, que la Commission se déplace, non seulement à San Francisco, mais à n’importe quel endroit de son choix. L’information était partout dans la presse. Le président de la Commission Chuck Grasley le lui rappellera d’ailleurs factuellement, quelques instants plus tard. Elle est, là encore, restée de glace.

Un procureur, et pourquoi pas un plombier ?

Rachel Mitchell, c’est le nom du procureur qui a été choisi par les Républicains de la Commission d’enquête du Sénat pour interroger Christine Ford à leur place, est spécialisée dans les dossiers de crimes sexuels pour l’Arizona, pas dans les interrogatoires de témoins. Les Républicains ont fait une erreur en faisant appel à elle, car elle n’est pas qualifiée pour la tâche qui lui est demandée, a précisé le professeur de droit constitutionnel Alan Dershowitz, pourtant un Démocrate. Cette erreur est le résultat du chantage que leur ont fait les Démocrates, qui ont hurlé au “scandale misogyne” parce qu’un Comité composé d’hommes allait interroger cette femme. La gauche a déposé tous les brevets de chantage que l’être humain a jamais inventé.

“La femme qui a été embauchée pour mener le contre-interrogatoire a probablement rarement contre-interrogé qui que ce soit, a expliqué Alan Dershowitz au micro de Tucker Carlson mercredi 26 septembre. Elle est procureur. C’est une femme avec 20 ans d’expérience en tant que procureur, mais aucune expérience en tant qu’avocate de la défense. Les procureurs travaillent sur des dossiers, et généralement, les accusés ne sont pas appelés à la barre [par le procureur].

Donc, je ne pense pas qu’elle soit la bonne personne pour interroger le Dr Ford et il fallait un contre-interrogatoire…”

Ce procureur a posé des questions comme si elle avait tout le temps devant elle, alors qu’elle ne disposait que de tranches de 5 minutes, y compris la réponse de Ford, qui a astucieusement fait filer le temps en relisant intégralement les documents que la procureur lui demandait de confirmer. Je n’ai pas aimé cette hypocrite approche, cette femme est fausse. Elle ne m’a pas inspiré confiance, alors que je suis extrêmement ouvert d’esprit. Après les quelques heures de réflexion qui m’ont été nécessaires pour bien comprendre mes doutes, j’ai revu cette voix qui pleurait sur un visage impassible…

De nouvelles questions sans réponse

Le procureur lui reparle de sa séance chez un psychanalyste au cours de laquelle elle aurait pour la première fois évoqué son agression sexuelle (qui s’est pourtant produite il y a près de 40 ans). Ford confirme qu’elle n’a pas mentionné le nom de son accusateur. Comme c’est commode. Quand le procureur lui demande la raison de sa visite chez ce spécialiste, elle répond qu’elle redécorait sa maison, qu’elle voulait installer une double porte, et que son mari refusait.

Je suis marié, je suppose que la plupart de mes lecteurs le sont également, et je me demande sincèrement comment son couple a pu tenir si un simple désaccord sur l’installation d’une porte blindée les a obligé à une visite chez un conseiller matrimonial, et partant, comment il est possible que ce soit leur première et seule visite chez ce spécialiste des conflits matrimoniaux, alors qu’elle est mariée depuis plus de 20 ans. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, quelque chose ne colle pas dans ce récit.

Tout comme ne colle pas le fait qu’elle ne se souvienne ni du nom de la personne qui l’a emmenée en voiture à la soirée où elle dit avoir été agressée par Kavanaugh, ni du nom de la personne qui l’a ramenée chez elle. Là encore, c’est si commode : pas de souvenir, pas de témoin. Et notez que Washington est une ville où tout le monde connaît tout le monde, et jamais personne ne s’est manifesté en disant être le chauffeur de la voiture qui a transporté Ford. Ce n’est pas crédible.

D’ailleurs les seuls noms dont elle se souvient sont comme par hasard ceux de Brett Kavanaugh et de son copain de lycée, qui a nié sous serment avoir même été présent à ladite soirée.

Conclusion

Toute cette affaire est une bouffonnerie. Une sale bouffonnerie. Le formidable témoignage de Brett Kavanaugh, qui a suivi celui de son accusatrice, en a rapporté la preuve.

Il a replacé l’attaque dont il a été l’objet par les médias et la gauche américaine dans son contexte réel : la vengeance pour l’échec de Clinton à la présidence, la haine profonde contre Trump, et les millions de dollars déversés pour le salir par des groupes d’opposition (j’ai apporté les preuves dans un précédent article que l’argent de Soros est derrière toute cette affaire).

Le vote pour la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême a été prévu pour vendredi matin.

Les Démocrates du Comité d’enquête n’ont pas osé évoqué les autres accusations d’agression sexuelle contre Kavanaugh parce que contrairement au témoignage de Ford, qui avait quelques apparences de réalité, elles puent le coup monté.

Je ne sais pas s’il poussera une colonne vertébrale et des cojones aux Républicains d’ici demain. Je sais que s’ils ne confirment pas Kavanaugh, le Parti républicain peut dire bye bye à sa majorité au Congrès en novembre prochain : les électeurs seront trop dégoûtés pour sortir de chez eux et voter pour eux.

Ce sera la victoire du vice sur la vertu, de la gauche sur les conservateurs.

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