Publié par Guy Millière le 28 septembre 2018

C’est l’assemblée générale annuelle des Nations Unies. Les dirigeants de quasiment tous les pays du monde peuvent venir y tenir des discours.

Dans les couloirs, des gens minables font des affaires minables, et les hommes d’Etat contribuent à régler les problèmes du monde. Pour l’heure, on a vu le pantin iranien Hassan Rouhani (je dis le pantin, car ce n’est pas lui qui décide mais le vrai détenteur du pouvoir en Iran, Ali Khamenei) venir traiter les Etats-Unis de pays terroriste et comparer Donald Trump à Adolf Hitler : sans doute veut-il obtenir sa carte de membre du parti démocrate américain, mais sans doute l’a-t-il déjà. On a vu aussi des dirigeants européens parler avec le même Rouhani pour tenter de trouver un moyen de continuer à acheter du pétrole au régime des mollahs et à fournir à celui-ci les moyens de poursuivre ses projets génocidaires. Apparemment, les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de quelques autres pays n’ont toujours pas pardonné aux Juifs d’avoir survécu à Auschwitz et d’avoir fait d’Israël l’une des lumières du monde. 

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On a vu le petit Macron qui, visiblement, n’avait pas pris ses calmants, trépigner, s’énerver, taper du poing sur le pupitre et tenir un discours vide qui lui ressemble : il n’a pas incité l’assemblée à penser printemps, et penser automne ne lui a vraisemblablement pas paru seyant, alors il a parlé multilatéralisme, autrement dit combinaisons sordides avec je ne sais qui pour obtenir je ne sais quoi. Il a évoqué des “valeurs” en évitant de les définir, sinon en disant que les Nations Unies en sont l’incarnation, ce qui signifie que ses “valeurs“ sont celles d’une assemblée composée aux trois quarts de dictateurs corrompus et criminels heureusement très largement impuissants (sans quoi le monde entier ressemblerait à un grand camp de rééducation). 

Lorsqu’il s’est fait plus précis, cela a été pour défendre le régime des mollahs (qu’il aime visiblement beaucoup) et le désastreux accord voulu par Obama en 2015, donc le financement par le régime des mollahs du Hezbollah, des milices Houthi qui ravagent le Yémen, et du Hamas qui continue à incendier des terres agricoles et des forêts en Israël. Cela a été aussi pour évoquer la “crise migratoire” et pour fustiger les dirigeants qui ne veulent pas davantage de musulmans anti-juifs et anti-Occidentaux chez eux. Cela a été pour dénoncer le “protectionnisme” (je n’ai pas eu l’impression qu’il songeait au protectionnisme français en matière agricole : étrange qu’il n’y ait pas songé, non ?). Il s’est montré résolument “pro-palestinien : quel amour du terrorisme islamique chez lui, décidément ! Il a dit qu’il avait de l’affection pour Israël et voulait lutter contre le terrorisme islamique : avec des amis comme lui, Israël n’a pas besoin d’ennemis et avec des lutteurs comme lui, le terrorisme islamique a un superbe avenir. Il a dit que la France avait fait de “mauvaises choses” : j’ai cru un centième de seconde qu’il parlait de ce qu’il a fait depuis mai 2017, mais non, il semble qu’il voulait parler de l’élimination d’un criminel communiste complice des terroristes du FLN algérien. Oui : quel amour du terrorisme islamique chez ce sale type ! Et dire qu’il est encore là pour quatre ans ou presque!  Accessoirement, il a dit ne plus vouloir commercer avec les pays qui sont sortis des accords de Paris sur le climat : cela veut-il dire qu’il va rompre les relations commerciales entre la France et les Etats-Unis. Si c’est le cas, cela va être intéressant : plus un seul produit américain en France ! C’est Mélenchon qui sera content : les consommateurs français le seront beaucoup moins, sauf s’ils sont plus masochistes que je le pense (mais accepter d’être présidé par le petit Macron implique déjà beaucoup de masochisme). 

On a vu aussi aux Nations Unies le grand Donald Trump. La presse française a surtout relevé que Donald Trump avait suscité des sourires en évoquant son bilan. Les journalistes français peuvent ironiser : aux Etats-Unis, la croissance dépasse 4 pour cent en rythme annuel et le plein emploi se trouve réalisé. En France, quand la croissance dépasse 1 pour cent cela semble être une prouesse et le chômage reste très élevé, mais tout ce qui se fait en France est, aux yeux des journalistes français, beaucoup mieux, donc une croissance de 1 pour cent c’est beaucoup mieux qu’une croissance de 4 pour cent et un chômage élevé c’est beaucoup mieux que le plein emploi. Je comprends l’ironie. 

Donald Trump n’a pas seulement évoqué son bilan, il l’a détaillé, chiffres à l’appui. Il s’est ensuite livré à une critique du socialisme très pertinente, en disant que le socialisme ravage tous les pays qu’il touche, ce qui est exact, et il a parlé du Vénézuéla, passé de la richesse a la misère en peu de temps. 

Il a employé un langage précis, défendu la civilisation occidentale, le patriotisme, le droit des peuples à être souverains dans leurs pays respectifs, la valeur inestimable de la démocratie, le refus du globalisme technocratique. Il n’a pas employé des mots vides et sans signification, et du coup, les journalistes français habitués à écouter Macron n’ont rien saisi. Il a dit que les Etats-Unis étaient désormais le premier producteur mondial d’énergie et le principal donateur planétaire d’aide aux pays et aux peuples en réelle difficulté (c’est rigoureusement exact, et il n’a pas à s’énerver pour le dire : la vérité rend calme, le mensonge crée des accès de nervosité chez celui qui les profère). Il a expliqué pourquoi le régime iranien est criminel et dangereux (il l’a accusé, à juste titre, de piller les ressources du pays et de semer le chaos dans toute la région). Il a aussi expliqué pourquoi la paix avançait dans la péninsule coréenne. A la télévision américaine, le président sud-coréen a dit que Trump a fait davantage pour la paix en Asie que tous ses prédécesseurs depuis sept décennies, mais ne comptez pas sur un journaliste français pour en parler. Trump a fait aussi davantage pour la paix au Proche-Orient que tous ses prédécesseurs depuis sept décennies. Il a prononcé quelques phrases qu’il importe de transcrire, car elles font partie de la description de la doctrine Trump, présentement mise en œuvre et que je décris en détail dans mon livre Ce que veut Trump*. 

“L’Amérique choisira toujours l’indépendance et la coopération à la soumission à une gouvernance globale”.

“L’Amérique n’abandonnera jamais sa souveraineté aux mains d’entités globalistes non élues et qui n’ont dès lors de comptes à rendre à aucun peuple”. 

“Les questions migratoires ne doivent pas être régies par des entités internationales n’ayant pas à rendre de compte aux citoyens d’un pays quel qu’il soit”

“En Amérique, nous croyons à la souveraineté de la liberté et de la dignité de l’individu. Nous croyons au gouvernement du peuple par le peuple et à l’état de Droit. Nous tenons à la culture qui a fait vivre notre liberté. Les pays souverains et indépendants sont les seuls véhicules qui ont permis à la liberté de survivre, et nous devons protéger notre souveraineté et notre indépendance par-dessus tout”. 

Macron a pesté contre la loi du plus fort. Peu importe qu’il peste et qu’il trépigne. Dans sa bêtise, il a au moins compris une chose : Trump est le plus fort, et les Etats-Unis de Trump rétablisse peu à peu l’ordre du monde. Macron a vraiment de quoi pester. La prochaine fois, il devra ne pas oublier de prendre des calmants. Trump lui est calme naturellement. Il a toutes les raisons de l’être. La première puissance du monde redevient la première puissance du monde. 

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© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS Je reviendrai demain sur le dossier Kavanaugh. 

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