Publié par Guy Millière le 29 septembre 2018

J’entends revenir ici sur le dossier Kavanaugh, car rien ne me semble plus important en ce moment sur la planète.

Les Etats-Unis sont la première puissance économique, politique, militaire et culturelle du monde. Pour l’heure Donald Trump est président et c’est un grand président. Quoi qu’il arrive, il sera à la Maison-Blanche jusqu’en janvier 2021. Je pense pouvoir dire (et je l’ai dit ici) qu’il sera réélu, j’explique les choses en détail dans mon livre Ce que veut Trump*, qui vient de paraître. 

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Mais les Démocrates, pour des raisons sur lesquelles je reviendrai, peuvent gagner les élections de mi-mandat, et cela pourrait avoir des conséquences très fâcheuses.

Les conséquences pourraient être d’autant plus fâcheuses que le parti Démocrate est aujourd’hui un parti criminel et dangereux. 

Ce que les Démocrates ont fait pour empêcher l’élection de Donald Trump, puis pour le déstabiliser relève de la tentative de coup d’Etat. Ce qu’ils ont fait des grands médias américains est une abomination de type totalitaire. Ce qu’ils font en incitant à la haine, voire au meurtre, contre des opposants politiques relève de méthodes fascistes.

Ce qu’ils ont fait ces derniers jours (et continuent à faire) pour tenter d’empêcher la nomination du juge Brett Kavanaugh à la Cour Suprême est davantage que criminel et dangereux. C’est une remise en question de l’ensemble des principes sur lesquels l’état de droit repose aux Etats-Unis. 

Le juge Kavanaugh a été accusé sans la moindre preuve d’une agression sexuelle, puis d’une deuxième, puis d’être à la tête d’un réseau de viol collectif organisé par lui à l’âge de dix-sept ans ! Les grands médias américains ont relayé cyniquement les accusations, suivis par les médias du monde entier. La réputation d’un homme exemplaire a été détruite sans qu’il y ait la moindre charge qui puisse être retenue contre lui. 

Ce jeudi, une audition au Sénat a eu lieu, et cette audition a été sans doute le moment le plus infect de la vie politique américaine depuis la Seconde Guerre mondiale (et pourtant il y a eu des moments infects). 

Le Sénateur Lindsey Graham, qui m’a souvent laissé sceptique, l’a dit lui-même dans une déclaration puissante et indignée. 

Il y eut d’abord l’audition de la «victime». Son nom sera dans tous les journaux, donc je ne la nommerai pas. 

Elle est censée avoir été agressée sexuellement par Brett Kavanaugh il y a trente-six ans. Son témoignage ne tient pas debout et serait déclaré irrecevable dans un commissariat ou devant un juge. Elle ne se souvient de rien, ni du lieu, ni du moment exact, ni de comment elle est arrivée là ni de comment elle est repartie. Rien. Elle n’en a parlé à personne. Elle n’a aucune preuve. Elle dit avoir évoqué ce qui s’est passé devant un psychothérapeute en 2012 mais n’a pas le moindre élément pour le prouver. Elle ne se souvenait que d’une seule chose jusqu’à jeudi : que c’était Kavanaugh et un ami de Kavanaugh qui l’avaient agressée. Grâce à ses quatre avocats gauchistes, sa mémoire s’est faite plus précise, et elle sait maintenant que cela s’est passé dans une vaste maison, au premier étage, et la description qu’elle fait des lieux laisse penser qu’il faut traverser les toilettes pour entrer dans la chambre et qu’il n’y a pas de toilettes au rez-de-chaussée. Je connais les maisons américaines. Je n’en ai vu aucune nulle part qui ait ces caractéristiques, car une telle maison n’existe pas. 

La «victime» est censée avoir été si traumatisée qu’elle n’a plus pu prendre l’avion depuis trente-six ans : c’est ce qu’elle a dit il y a trois jours, ajoutant qu’elle devait venir à Washington en voiture. Elle est venue à Washington en avion et c’était son troisième aller-retour en avion depuis le mois de juin. Elle a voyagé les années précédentes dans de multiples pays, en avion, bien sûr. 

Les trois témoins qu’elle a cités ont déclaré ne pas savoir de quoi elle parlait, 

Elle s’est présentée au Sénat avec la voix brisée d’une petite fille de huit ans, au bord des larmes. Elle a participé à des manifestations gauchistes anti-Trump de multiples fois et y semblait fougueuse et à même de crier sa haine. Elle a, comme l’a noté ici Jean Patrick Grumberg, laissé parfois tomber le masque, et retrouvé une voix normale. Elle a pu se montrer souriante pendant les pauses.

Sa prestation de mauvaise comédienne est une imposture et une insulte vis-à-vis des femmes qui ont été effectivement agressées ou violées. 

Ses avocats sont, semble-t-il, payés par Soros, gauchistes, ai-je dit, et sans scrupules, tout comme son conseiller en communication. Et je passe sur une multitude de détails ineptes. Puisque les gobe-mouches français l’évoquent, parlons-en néanmoins : elle a passé un test au détecteur de mensonges, mais le descriptif du test montre que la question posée est sans rapport avec les accusations portées contre Kavanaugh. Elle ne savait pas qui a payé le test : ses avocats ont dit qu’ils s’étaient chargés du paiement (avec l’argent de Soros sans doute). Elle a récolté 900 000 dollars d’aides données par des gens qui la soutiennent, et des contrats de livre sont en cours de négociation (Anita Hill, qui a tenté de démolir Clarence Thomas en 1991, a touché plus de dix millions de dollars, et c’était il y a vingt-sept ans).

Que les Démocrates au Sénat aient utilisé cette imposture pour détruire Brett Kavanaugh est une honte absolue.

Les deux accusations qui ont suivi sont grotesques, monstrueuses et tout aussi infondées. Ni preuve, ni témoin. 

Accorder crédit à ces accusations, dès la première d’entre elles, signifierait que n’importe qui peut accuser n’importe qui de n’importe quoi à chaque instant et devrait être cru. Cela s’appelle le règne de l’arbitraire et de la terreur.

Traiter les sénateurs Démocrates d’immondices serait salissant pour les immondices.

Les Républicains n’auraient pas dû accepter l’audition et traiter tout cela avec le mépris qui convient. Ils ne l’ont pas fait à cause des grands médias, qui ont immédiatement traîné Brett Kavanaugh plus bas que terre. Ils ne l’ont pas fait aussi parce que trois, peut être quatre sénateurs Républicains détestent tellement Trump que faire échouer Kavanaugh les a tentés.

Brett Kavanaugh a témoigné jeudi après midi, et il a été superbe. Ses mots ont été puissants et précis : il a expliqué que c’était la présomption d’innocence et les principes les plus élémentaires du droit qui étaient en voie de destruction par la machination ignoble des Démocrates. Il a aussi, légitimement en colère et au bord des larmes, dit que ce n’était pas seulement sa réputation qui avait été détruite, mais sa vie et sa famille. Ce fut poignant, et il fallait être un Démocrate pour ne pas être ému. Il a tenu des propos prémonitoires à ses odieux et fourbes accusateurs : « Vous semez le vent, vous allez créer la tempête et le chaos ». Il a évoqué sa foi en Dieu avec une sincérité et une grandeur d’âme dont peu d’hommes sont capables. Il a dit que la plus jeune de ses filles (dix ans) avait décidé de prier pour l’accusatrice, et ces mots l’ont submergé d’une émotion non feinte. 

Les sénateurs Républicains qui ont parlé ensuite ont montré, tous, à une exception près (le lamentable Jeff Flake), qu’ils étaient dignes de leur fonction et savaient ce que sont le droit et les institutions américaines.

Lindsey Graham, je l’ai dit, a été remarquable : il a placé les sénateurs Républicains devant leurs responsabilités et leur a dit que ne pas introniser Kavanaugh équivalait à donner raison aux accusateurs et à un parti Démocrate qui a totalement cessé d’être un parti démocratique.

Les sénateurs Démocrates ont eux, montré que, incontestablement, les traiter d’immondices serait salissant pour les immondices : ils ont, d’une façon imperturbable et stalinienne, repris leur litanie de mensonges sans rien y changer, bien que leurs mensonges aient été éventés auparavant, sans appel, par Brett Kavanaugh. 

Je les dirais pitoyables s’ils n’étaient aussi répugnants. L’un d’eux sera sans doute candidat a la présidence en 2020. Quelle horreur ! Leur place est dans une poubelle.

Le flaky sénateur Flake [NDLR : au moment de la publication de cet article, Flake a annoncé qu’il va voter la confirmation de Kavanaugh], qui va quitter le Sénat tant son comportement depuis des mois a dégoûté ses électeurs, a demandé une enquête du FBI et un délai d’une semaine avant de voter. La sénatrice Lisa Murkowski, Républicaine tendance flaky, a rejoint la position de Flake : quarante-neuf sénateurs Républicains, cela fait une minorité. La nomination de Brett Kavanaugh sera retardée. D’ici une semaine, je ne serai pas étonné si une douzaine de femmes disent avoir été violées par Brett Kavanaugh, sans preuve ni témoin. Le cirque continue. Il finira peut-être par se trouver quelqu’un pour accuser Brett Kavanaugh d’avoir été tenancier de bordel clandestin au Mexique à quatorze ans. Pourquoi pas, au point où nous en sommes ?

Les Démocrates fascistes se rendent-ils compte de ce qu’ils font ? Détestent-ils leur pays à ce point ? 

Dois-je l’ajouter ? Une enquête du FBI cette semaine n’apportera rien de plus. Tous les éléments sont connus et disponibles. Six enquêtes du FBI ont montré que Brett Kavanaigh était un homme impeccable. Les dépositions déjà faites sous serment ne peuvent être changées, et y changer quoi que ce soit peut impliquer l’inculpation immédiate de la personne qui changerait sa déposition. Les « crimes » imaginaires sont censés s’être déroulés dans le Maryland. Aucune plainte n’a été déposée par quiconque dans le Maryland. Aucune plainte ne peut être déposée, car une plainte sans preuves ni témoins est irrecevable. 

Un dernier point : Brett Kavanaugh est devenu un héros de l’Amérique attachée au droit, à la démocratie et aux valeurs judéo-chrétiennes. 

S’il n’est pas confirmé, les abjects Démocrates pourraient se trouver face à un immense mouvement de colère, les Républicains aussi. 

C’est ce que les Etats-Unis sont depuis la Déclaration d’indépendance qui est en jeu !

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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PS : Les propagandistes de CNN et MSNBC ont trouvé la « victime » sincère et émouvante, et ils ont dit cela sans éclater de rire. Ils ont trouvé Brett Kavanaugh « trop nerveux et émotif » pour être juge : si on les avait traînés dans la fange pendant dix jours, si pendant le même temps on avait agressé leurs conjoints et leurs enfants en les menaçant et en leur envoyant des messages obscènes, il ne fait aucun doute qu’ils seraient détendus et souriants. Peut-on pour les qualifier utiliser le mot dégueulasse ? Bien sûr, la presse française recopie ce qui se dit sur CNN et MSNBC. Il y a des sous-propagandistes en France. Ils sont en dessous de ce qu’on peut qualifier de dégueulasse. Bien en dessous. Dans les bas fonds. 

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