Deux mois de travaux pour effacer des mois de blocage. 800 000 € ont été investis pour réhabiliter les locaux de la fac Jean-Jaurès. Tout devrait être prêt pour la rentrée des étudiants prévue le 8 octobre.
Odeur de peinture fraîche, bruit d’aspirateur, vrombissement de la machine à enlever les tags. Dans les couloirs de l’université Jean-Jaurès, ouvriers et techniciens ont remplacé les étudiants. Depuis plus de deux mois, on travaille à effacer les traces des semaines de blocage et d’occupation des locaux. Montant de la facture pour la réhabilitation : près de 800 000 €. Le double de ce qui avait été annoncé en mai.
« Quatre personnes du service technique ont travaillé à temps plein durant tout l’été, indique François Pelisset, directeur du patrimoine immobilier et de la gestion du campus. Nous avons aussi fait appel à une quinzaine d’entreprises. Elles ont refait les peintures, les faux plafonds, réinstallé les alarmes, la vidéosurveillance, repris le réseau électrique, remplacé les vidéoprojecteurs… »
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Le grand amphithéâtre est méconnaissable. Vide. Inanimé.
Mais à quelques jours de la deuxième session d’examens et à un peu plus d’un mois de la rentrée, tout n’est pas terminé. Les portes d’entrée du bâtiment Accueil sont encore barrées de graffitis rouges. À l’intérieur, le grand amphithéâtre est méconnaissable. Vide. Inanimé. Seul un homme travaille à faire disparaître les derniers tags sur la moquette. Tout un contraste… C’est en effet ici qu’ont été discutées, puis votées en assemblée générale, les reconductions du blocage.
« Le bâtiment Accueil et l’Arche ont tous les deux été occupés, rappelle Richard Laganier, administrateur provisoire de l’université. C’est là où nous avons réalisé le plus de travaux. » A l’entrée du campus, l’Arche est toujours fermée au public. Les peintres, menuisiers, et techniciens, eux, ont droit d’accès. « Nous avons conservé le mobilier qui était encore en bon état, détaille François Pelisset. Avant, les murs étaient gris et bleus, là, nous avons choisi de mettre une couleur par étage. »
Des coups de pinceaux qui laissent rouge de colère le directeur du patrimoine immobilier : « Les travaux, c’est sans fin… Nous avions déjà repeint en 2014, après l’évacuation de Sivens. Nous souhaiterions faire l’isolation thermique et acoustique du hall de l’Arche. Nous ne le ferons pas… » Faute de moyens financiers.
« Y’aura plus jamais cours dans ce maudit building »
Sur cette porte, rafraîchie en fin de semaine dernière on peut lire : « Y’aura plus jamais cours dans ce maudit building. » Ce tag restera. Tout comme l’importante fresque peinte sur les murs extérieurs de l’Arche. Là, deux personnages veillent en gardiens sur l’entrée de l’« université populaire ».
Faut-il absolument chercher à tout effacer ? Pour Richard Laganier, « c’était une priorité de remettre à neuf un maximum du campus. 320 millions d’euros ont été investis ici ces dernières années. Il fallait faire ces travaux, par respect pour les étudiants. Dans cette université, il y a des projets de recherches magnifiques. Mais il est évident qu’avec cet épisode, l’établissement renoue avec son histoire. Et il va falloir quelques années pour que son image évolue. »
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Le chiffre : 400 000 euros
Pour la réfection de la seule Arche à l’entrée de l’université, 400 000 € ont été dépensés, dont 50 000 € pour racheter des chaises et des tables et 30 000 € pour enlever les slogans tagués sur la structure en métal. La fresque peinte à l’entrée, côté canopée, n’a pas été enlevée, faute de budget…
Source : Ladepeche
Quelle erreur ….. je pense que tout aurait dû être « laisser en état » , afin de servir d’exemple de gestion de gauchistes , de « sans papier(s) », de « bien-pensant(s) » (version autoproclamé) (je rassure les citoyens normaux sur le plan cognitif !)
Cela aurait permis aux jeunes gauchistes de « ronchir » dans les résultats de leur idéologie !!!!
Mais les vieux gauchistes qui « dirigent » ce genre d’établissement … ont apparemment préféré tout « effacer » …. un peu comme « ceux » qui passent sous silence les innombrables massacres (et génocide ?) de lénine, staline, mao, pol pot …..afin de pouvoir « sauvegarder » l’idéologie qui en fut à l’origine ! !
Augmenter les frais d’inscriptions pour recouvrir le coût des travaux.
Les toulousains n’ont pas à payer la facture.
je ne suis pas d’accord, les non grévistes n’ont pas à payer pour ceux qui ont dégradé les locaux occupés par des gens extérieurs à la fac, des casseurs et une bande de clandestins amenés là par les communistes majoritaires dans cette université.
Mon petit fils en a fait les frais. Les inscriptions étant finalement ouvertes, il s’est présenté lundi pour son inscription en 3ème année (histoire et archéologie) couloirs sombres, bureaux fermés, 3 personnes bavardant dans les couloirs, il a fini par avoir un interlocuteur et là, surprise, il se retrouve inscrit en 1ere année de droit, son dossier de bourse perdu. Inutile de téléphoner, personne ne répond, inutile d’avoir accès au dossier via le site de lac, il « beugue » . Retour mardi matin pour éclaircir le mystère. Pour la bourse, il s’agit d’une erreur de saisie du secrétariat (chiffres inversés) qui en fait correspondait à un étudiant Congolais, pour l’inscription en 3ème, la secrétaire estimait que les 3 matières étaient en fait une seule et ne validait donc pas. Il a fallu moultes explications de mon petit fils pour faire entendre à la personne que si les cours étaient dispensés au même endroit, les matières n’étaient pas les mêmes. Croisons les doigts pour que tout se passe bien le 8 octobre, mais…..la fac est en grève dès le lendemain.
Pourquoi ne pas faire payer les connards qui ont saccagés l’établissement !!
ils n’auraient pas du ! laisser les ordure au vu et au su de tous les honnêtes gens et afficher les devis de réparation, aurait été plus salutaire!
Il fallait faire bosser les casseurs, et faire payer leurs familles.
Sans doute auraient-elles dû faire un emprunt.
Dire qu’il est question d’installer Cohn Bendit au ministère
qu’occupait Hulot. Installer un casseur dans un ministère,
quelle belle manière de fêter, enfin, comme il se doit, la fausse
révolution de mai 68, dont nous n’avons pas fini de payer
la casse!
Je les aurais laissés dans leur merde, même si tous ne sont pas coupables.
Ces petits salopards peuvent recommencer leurs malversations, puisqu’ils s’en tirent à si bon compte.
Ecœurant.
Cohn-Bendit !
J’ai avalé de travers quand j’ai appris ça.
Remarquez, après Besson propulsé consul à L.A., on peut dire que Macron est très cohérent, finalement.
Quand je pense que Stephan Bern galère pour trouver de l’argent en instaurant un loto en vu de restaurer le patrimoine Français, châteaux, églises etc… et la 800.000€ sortie d’on ne sait où pour restaurer une université saccagée par des sauvages communistes ou socialiste de m..de.
Il y a bien des cameras qui ont filmé le saccage, il est possible de retrouver les casseurs et les faire payer jusqu’au dernier centime mais la, c’est encore politique, si cela avait été des étudiants » d’extrême droite » comme ils disent, je suis sure que tout aurait été fait pour les retrouver.
À quoi bon ?
Le plaisir des délinquants sera plus grand quand ils pourront s’amuser à dégrader un bâtiment neuf.
Et puis c’est une histoire sans fin, après celui-ci, il y en a tant d’autres.
Plus de retraites du tout. Euthanasier nos ainés et les Pouvoirs auront encore plus d’argent pour offrir « les jouets » qu’affectionnent leurs chouchous.