Son rapprochement avec Emmanuel Macron avait surpris les observateurs de la vie politique et agacé les Républicains. Ce mercredi matin sur notre antenne, Christian Estrosi se retourne maintenant contre le président de la République.
Depuis plus d’un an, les relations de Christian Estrosi avec Emmanuel Macron animent la chronique politique. Sa rencontre avec le futur président de la République au printemps 2017 avait étonné les observateurs de la vie publique et ulcéré ses compagnons des Républicains, qui étaient allés jusqu’à le huer à un meeting de François Fillon, dans sa propre ville de Nice.
Au cours des derniers mois, le maire de la ville azuréenne et ancien ministre de Nicolas Sarkozy avait cultivé sa proximité avec le nouvel exécutif. Mais visiblement, Christian Estrosi a choisi de rentrer définitivement au bercail LR ce mercredi matin sur notre plateau, et de se détourner du chef de l’Etat.
Il dénonce le bilan d’un président « en perte de vitesse »
Il a tout d’abord évoqué la situation d’Emmanuel Macron, dont la communication a beaucoup trébuché ses dernières semaines et dont la cote politique s’effondre dans les sondages, lui réservant une consolation vacharde et le désignant par son seul nom de famille: « Le problème de Macron qui est à l’évidence en perte de vitesse avec un été calamiteux, ce n’est pas forcément Macron lui-même. Pourquoi Macron est là? Il est là car il s’est retrouvé face à Marine Le Pen au second tour et, heureusement, il y a eu une majorité de Français pour empêcher une victoire de Marine Le Pen. »
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Le maire de Nice a ensuite attaqué son bilan: « On ne peut cependant pas dire que depuis un an les espérances, les attentes et les doutes des Français aient été levés, au contraire ils se sont amplifiés. » S’il a salué certaines mesures économiques du gouvernement, Christian Estrosi s’est conformé au discours des Républicains sur la question: « Qui on a tapé? On a encore tapé les plus faibles, les classes moyennes. » « Il faut avouer qu’il y a une vraie faiblesse », a-t-il prolongé.
« Et ce n’est pas cette majorité… »
Cette faiblesse tient aussi aux lieutenants et soldats qu’Emmanuel Macron s’est choisi, d’après Christian Estrosi. Face à Jean-Jacques Bourdin, il a en effet assuré: « Ce n’est pas la majorité dont il dispose qui va l’aider à réussir. » Il a également souhaité que la voix de la droite porte mieux dans le paysage politique actuel. « Il faut restructurer une droite qui fait défaut. »
Pas besoin de LaRem aux municipales
Quant à savoir s’il aimerait bénéficier du soutien de La République en marche pour partir à la conquête de sa réélection à la mairie de Nice en 2020, Christian Estrosi paraît davantage attendre du camp présidentiel qu’il ne mette pas son nez dans ses affaires. Se souvenant de conditions posées par la principale formation de la majorité dans la perspective des municipales, il a regretté des « propos extrêmement gênants ». L’élu niçois a en outre rendu un vibrant hommage à la gestion de ces questions par son parti historique:
« J’ai dit à La République en marche: ‘Vous n’allez pas vous comporter comme le vieux monde, vous qui prétendiez apporter la modernité etc.’ Je ne suis l’otage de personne, les seuls comptes que j’ai à rendre c’est aux Niçoises et aux Niçois. Et quand je vois une formation à laquelle j’appartiens et que je n’entends pas quitter qui, sous Jacques Chirac, sous Nicolas Sarkozy, m’a toujours accordé une liberté totale pour constituer ma liste, définir mon programme sans essayer de peser en quoi que ce soit, et j’ose imaginer que Laurent Wauquiez est dans le même esprit, comment un parti peut-il dire ‘nous allons fixer des règles avoir des exigences, demander en quelque sorte une allégeance’? »
Christian Estrosi a encore affirmé, mentionnant directement Emmanuel Macron: « J’ai des adjoints qui sont ‘En Marche’, qui sont radicaux, des gens issus de la société civile, peu importe, je suis Républicain, un homme ouvert… Je demande simplement qu’aucun parti politique et y compris le président de la République ne se mêlent de cela. »
Avertissement autour d’un Mémorial
Sans plus grande illusion sur la majorité, désireux d’un renouveau d’une droite qu’il ne veut pas quitter de sitôt, constatant « l’été calamiteux » d’un Emmanuel Macron à présent affaibli politiquement, Christian Estrosi va par ailleurs éviter une lutte fratricide contre Eric Ciotti, abandonnant à ce dernier la présidence de la fédération LR des Alpes-Maritimes, ce qui devrait contribuer à apaiser les tensions au sein des Républicains. Pour autant, il ne coupe pas les ponts avec le président de la République, dont il espère qu’il décidera de valider la construction du mémorial des victimes du terrorisme à Nice.
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Rappelant qu’Emmanuel Macron était venu présider, le 14 juillet 2017, la commémoration de l’attentat de Nice, le maire a poursuivi: « Nous avons réclamé à ce moment-là qu’il y ait un mémorial des victimes, avec également un centre scientifique pour analyser les facteurs et les ressources de résilience sur plusieurs années pour voir l’impact. » « Ce serait un beau geste que ce musée se trouve à Nice », a ajouté Christian Estrosi.
Et si Emmanuel Macron venait à l’installer dans une autre ville? « Ce serait un retour en arrière du président de la République, qui m’avait assuré qu’il était prêt à m’accompagner pour cela, ça me décevrait énormément. »
Source : Bfmtv
ET une girouette de plus,une !
n’oubliez pas que ce n’est pas la girouette qui tourne : c’est le vent
Il est bon pour faire un rassemblement avec Aurore Bergé. Les Girouettes En Marche.
Le roi des faux-culs, menteurs, lécheur de babouches …
Qu’il aille au diable !
Aucune confiance en ce politicien,car voyant Macreux Ier en grande difficulté, il a décidé de le lâcher. Quand les Français vont-ils se réveiller ?
Le terme employé par d’autres commentateurs est le plus approprié: Monsieur Estrosi est une girouette. Il quitte le navire en détresse. C’est trop voyant.
Ce type est abject, je le verrai bien, une pique dans le cul au sommet d’un clocher et servant de girouette.
En novlangue on appelle ça un opportuniste, il n’est en réalité qu’un traître, prêt à trahir au moindre changement de vent. Pour l’heure c’est un rat qui quitte le navire en perdition. malheureusement pour nous il ne sait que trop bien nager.
les rrats quittent le navire, les girouettes idem!
La girouette s’est flattée de célébrer beaucoup de mariages unisexe.
Pauvre type.
« … et, heureusement, il y a eu une majorité de Français pour empêcher une victoire de Marine Le Pen. »
Re-Pauvre type.
Quant à Bourdin, dans un entretien avec Ludovine de La Rochère sur la question de la PMA, il s’est permis de la reprendre parce qu’elle a dit « Macron ».
Pauvre type.
Dans l’article, un nom resurgit du passé : « François Fillon », c’est bien ce type de droite qui logiquement avait un boulevard pour la présidentielle et qui a été dézingué par les médias et les juges rouge chargés de protéger l’énorme parasite bureaucratique de toute réforme ?
Les républiques bananières du sud devraient prendre exemple : l’assassinat médiato-judiciaire des opposants fait beaucoup moins de vagues.
Estrosi, estrosi à oui le caméléon qui suce tout ce qui peut lui apporter de la lumière. Ce type est répugnant et je trouve qu’il devrait rester avec macron car il est comme lui: insipide, dénué de charisme et de moralité, dépourvue charisme.
J’ai le plus profond mépris pour ce type là. Il a trahi Fillon , est allé soutenir Macron , a craché sur Wauquiez. Il ne sait plus où aller. Qu’il quitte LR et aille rejoindre Juppé, Raffarin, et tous ceux qui ont trahi la droite et ses électeurs.
De même, ce minable parasite n’a aucune morale, il fait vraiment partie du tableau des crevures politiques Françaises à éradiquer dans les plus brefs délais.
Comment un homme Français peut soutenir un déchet de cette sorte ?
Pas besoin d’un énième mémorial !
Lutter contre le djihadisme serait
le meilleur hommage à rendre aux
victimes des mahométans assassins.
L’on n’entend pas un homme politique
évoquer seulement cette perspective.
N´oublions pas, tout de même, que le terrorisme arabo-islamiste a fait un carnage des Francais d´Algérie et des Francais musulmans qui avaient choisi la France qu´un traître nommé De Gaulle a sacrifiés sans état d´âme.
Estrosi se moque de cette tragédie national, bien davantage attaché qu´il est à une opération de com. éminemment électoraliste qu´au soin de la France.
Devinette: qui a écrit dans un herbdomadaire: les turpitudes de Mitterrand et les crimes de De Gaulle?
Après ca, Macron ne mérite ni l´honneur ni l´indignité de se voir assimilé à ces forts grands voyous qui ont réincarné le Père Ubu et le capitaine Bordure.