Publié par Jean-Patrick Grumberg le 15 septembre 2018
Photo de la salle où Obama et son équipe suivent en direct l’élimination du terroriste Bin Laden. Observez le langage du corps. Obama, qui est plus grand que la plupart des gens dans la pièce, apparaît comme tout petit. C’est parce qu’il est enfoncé dans sa chaise, la tête enfoncée dans les épaules, les épaules et le dos courbés en avant, et le corps penché comme une souffrance, comme pour disparaître, par opposition à ceux qui se tiennent droit. Obama, contrairement aux autres personnes (excepté Hillary) a le visage inquiet, catastrophé, alors qu’il devrait avoir le visage d’un homme décidé à enfin extirper le mal…

Le Middle-East Forum (1) a découvert que le gouvernement Obama a approuvé une subvention de 200 000 dollars à une organisation affiliée à Al-Qaïda au Soudan, dix ans après que le Trésor américain l’ait désignée comme organisation terroriste.

L’histoire commence en octobre 2004, lorsque l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor américain a désigné l’Islamic Relief Agency (ISRA), également connue sous le nom d’Islamic African Relief Agency (IARA), basée à Khartoum, comme une organisation finançant le terrorisme.

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Elle l’a fait en raison des liens entre ISRA, Oussama ben Laden et son organisation, Maktab al-Khidamat (MK), l’ancêtre d’Al-Qaida.

  • Selon le Trésor américain, ISRA a établi une coopération officielle avec MK en 1997.
  • En 2000, ISRA avait réuni 5 millions de dollars pour le groupe de Ben Laden.
  • Le département du Trésor note en outre qu’en 2003, ISRA a organisé une collecte de fonds en Europe occidentale, spécifiquement destinée aux attentats suicides du Hamas.

La désignation d’organisation terroriste, en 2004, comprenait toutes les branches de l’ISRA, y compris un bureau américain appelé Islamic American Relief Agency (IARA-USA).

En 2010, le directeur exécutif de l’IARA-USA et un membre du conseil d’administration ont plaidé coupable de blanchiment d’argent, vol de fonds publics, complot et plusieurs autres accusations.

Malgré cette affaire bien documentée, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a accordé, en juillet 2014, 723 405 dollars à World Vision Inc, une organisation caritative évangélique internationale, pour « améliorer l’eau, l’assainissement et l’hygiène, et accroître la sécurité alimentaire dans l’État du Nil bleu au Soudan ». De ces fonds, 200 000 $ devaient être versés à un sous-bénéficiaire : ISRA.

  • Le 23 janvier 2014, le Bureau de contrôle (OFAC) de l’Administration Obama confirmait que l’ISRA était une entité terroriste, et refusait à World Vision « une licence pour effectuer des transactions avec ISRA ».
  • En février 2014, malgré l’interdiction, World Vision écrivait à Jeremy Konyndyk, responsable de l’administration Obama pour l’OFAC, et demandait une nouvelle licence pour payer les « sommes dues pour le travail accompli » par ISRA.
  • Et ce qui est incroyable, est que le 7 mai 2015 – après « une étroite collaboration et des consultations avec le Département d’État » d’Obama – l’OFAC a délivré la licence à World Vision International, une filiale de World Vision, autorisant « un transfert unique d’environ 125 000 $ à ISRA », dont « 115 000 $ pour des services rendus » et 10 000 $ « pour un accord de financement sans rapport entre Irish Aid et World Vision ».

Obama : « je ne suis pas Charlie »

Ce n’est un secret pour personne que le Président Obama a cherché à minimiser la menace islamiste – il a ordonné aux agences de l’Etat de supprimer le mot « islamique » de « terrorisme islamique », a toujours refusé de prononcer les mots « terrorisme islamique », et il a même choisi des mouvements islamistes pour promouvoir sa politique.

En politique étrangère, Obama a affiché son soutien au gouvernement des Frères musulmans de Mohamed Morsi en Égypte, tandis que, sur le plan intérieur, la Maison-Blanche a invité les islamistes à concevoir le programme du gouvernement contre l’extrémisme violent, qui ont recommandé de cesser de surveiller les mosquées, ce qui a été fait.

Certains disent qu’Obama est musulman. Il ne l’est pas. Mais concernant l’islam, il a dirigé le pays comme s’il était musulman, affirmant à plusieurs reprises que les Etats-Unis doivent beaucoup à l’islam, ou que « le futur ne doit pas appartenir à ceux qui calomnient le prophète de l’islam » en 2012 à l’ONU (pour être totalement transparent, Obama ajoute : « mais pour être crédibles, ceux qui dénoncent cette calomnie doivent aussi condamner la haine que nous voyons dans les images désacralisées de Jésus Christ, ou des églises qui sont détruites, ou l’holocauste qui est nié ») .

Il est difficile de nier que ses efforts pour blanchir l’islam de ses crimes, et son soutien n’étaient pas le fruit de son dogmatisme politique.

Peu l’ont noté, mais en 2012, la Maison-Blanche avait critiqué Charlie Hebdo pour avoir publié une caricature de Mahomet (2).

« Nous savons qu’un magazine français a publié des caricatures mettant en scène un personnage ressemblant au prophète Mahomet, déclarait Jay Carney, alors secrétaire de presse de la Maison-Blanche, lors de la conférence de presse du 19 septembre 2012, et nous avons évidemment des questions sur le jugement de publier quelque chose comme ça ».

« En d’autres termes, nous ne remettons pas en question le droit d’une telle publication ; nous remettons simplement en question le jugement qui sous-tend la décision de la publier », avait poursuivi Carney.

Est-il possible que cette combinaison ait été étendue au financement délibéré, intentionnel d’une filiale d’Al-Qaïda ?

« Le peuple américain a besoin de savoir comment son argent a financé une filiale d’Al-Qaïda. Il a besoin de savoir à quel point ce problème est profond », conclut Sam Westrop, directeur de Islamist Watch, un projet du Middle East Forum.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) meforum.org
(2) townhall.com

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