Lorsque le 16 juin 2015, je prenais connaissance, avec mes confrères journalistes, de la candidature de Donald Trump à la présidentielle, je n’aurais pas pu dire s’il serait élu. Je pense avoir l’esprit plutôt très affûté pour l’analyse, mais les prédictions, ce n’est pas mon fort.
Alors j’ai fait mon travail de journaliste d’investigation : je me suis documenté sur le bonhomme, qui appartenait au monde des stars pour lequel je n’ai jamais eu d’appétit.
Le 15 septembre 2016, j’ai publié un article prémonitoire sur Trump, au sujet de la patinoire de Central Park.
Prémonitoire, parce que je suis un homme de réalité et non d’idéologie, et je détecte instantanément cette parodie intellectuelle – que l’on trouve essentiellement à gauche – qui consiste à mettre les faits et les suppositions sur la même échelle des vérités.
L’histoire de la patinoire de Central Park s’inscrit dans les faits. Presque deux ans après sa victoire, et la tenue de la plupart de ses promesses de campagne, il m’a semblé intéressant de vous la conter, ou rappeler pour ceux qui l’ont encore en mémoire.
- En 1980, la patinoire Wollman, jadis joyau de Central Park, était à l’abandon. Elle était, pour les New Yorkais, le symbole de l’incompétence des politiciens, l’emblème des dysfonctionnements de l’administration.
- La ville n’avait aucune idée de la façon de la remettre en fonction, encore moins du coût pour y parvenir.
- La mairie se décida cependant à la rénover. Le devis était lourd pour une ville qui avait frôlé la faillite dans les années 70 : 4,7 millions de dollars.
- Mais en 1985, comme tous les travaux qu’entreprennent les administrations, le coût de la réparation avait enflé de 12 millions supplémentaires — et les réparations n’étaient toujours pas terminées.
- Les entreprises se succédaient, et elles échouaient toutes. L’humiliation était aussi grande que le gâchis – et les Newyorkais payaient la note, pas les hauts-fonctionnaires qui n’étaient évidemment pas sanctionnés pour leurs mauvaises décisions et leur gestion débile. Ils continuaient satisfaits à jeter l’argent des contribuables par les fenêtres.
Je vous passe certains détails de la rénovation, l’un plus embarrassant que l’autre : une fois, la dalle de ciment était trop épaisse au point qu’il fallut totalement la détruire. Une autre, l’usine à gaz fréon qui avait été installée était incapable de maintenir la température de la glace.
Arrive Donald Trump…
Dégoûté par le désastre — qu’il voyait de ses fenêtres de la 5e avenue — Trump proposa à la mairie de prendre le chantier en main.
En juin 1986, Trump, fanfaron comme aujourd’hui, se vanta d’être capable de remettre la patinoire en service pour les fêtes de Noël.
Inutile de dire qu’il s’attira moqueries, sourires ironiques et haussements d’épaules des officiels. Les élites de la ville, forcément bien plus intelligentes que nous autres le vulgaire peuple, n’avaient pas réussi en 6 ans à réparer la patinoire, et voilà ce clown, même pas un politicien du sérail, qui prétend la remettre en service en 6 mois !
Trump expliqua qu’il voyait cette opération non comme un contrat, mais comme un devoir civique, une mission envers ses concitoyens, une façon de rendre à la communauté ce que la communauté lui avait apporté : richesse, succès et célébrité.
« Tout ce que je demande, c’est que la mairie me donne les clefs, déclara Trump. Je vous affirme que je suis totalement capable de le faire, je m’engage solennellement, et je ne serais pas désavoué par les résultats. »
Vous notez déjà, à ce stade de l’histoire, les grandes similitudes avec le Trump président…
Le magnat de l’immobilier agissait par sens civique. Il alla jusqu’à offrir de payer lui-même les travaux, et de couvrir son coût par les droits d’exploiter la patinoire et un restaurant adjacent. La mairie refusa, humiliée par cette indécente proposition, alors que le montant prévu des travaux dépassait la somme colossale pour l’époque de 16 millions de dollars.
Finalement, Trump obtint le contrat de manière régulière, avec un devis qu’il factura à la mairie qui refusait de le laisser faire les travaux gratuitement. Mais comme il avait précédemment proposé de couvrir le coût, il offrit la totalité du montant à des organisations caritatives.
L’histoire ne s’arrête pas là…
Contrat en mains, Trump s’envola pour le Canada avec ses collaborateurs afin de consulter des experts. Lorsqu’il revint, il congédia tous les architectes de la mairie – il avait appris des experts canadiens que la mairie se fourvoyait depuis des années avec des expérimentations sorties du cerveau des architectes au lieu de se fier à ce qui a fait ses preuves, et il constitua une nouvelle équipe.
Pour faire court, Donald Trump termina le 1er novembre la rénovation de la patinoire, soit deux mois avant la date promise, et pour 775 000 dollars de moins que le budget prévu.
Donald Trump affirmait depuis longtemps que le secteur privé est largement plus efficace que n’importe quel gouvernement.
En finissant en 5 mois les travaux que les élus de la ville n’avaient pas été capables de faire en 6 ans, et sous le budget, il fit la démonstration que sa théorie était juste.
Conclusion
Le 17 septembre 2016, sans savoir s’il serait élu, sans savoir s’il pourrait tenir ses promesses extravagantes, voire même s’il chercherait à les tenir, j’écrivais :
« Trump entend consolider sa théorie [qu’un entrepreneur est largement plus efficace que n’importe quel gouvernement] en devenant président, en se mettant au service de son pays, et de tous les Américains.«
Près de deux ans après, le président Trump a tenu promesse et gagné son pari. Comme pour la patinoire de Central Park, la liste de ce qu’il a réussi en si peu de temps fait tourner la tête :
- L’économie a retrouvé les couleurs qu’elle avait perdues depuis 20 ans ; le chômage a presque disparu ; jamais dans toute l’histoire des Etats-Unis si peu de Noirs et d’Hispaniques ont été au chômage ; les frontières ont été fermées aux terroristes et aux migrants illégaux ; les entreprises ont été libérées du poids de la bureaucratie ; les impôts ont fortement baissé ; la liberté religieuse des chrétiens est de nouveau protégée contre les attaques des progressistes ; le politiquement correct a été mis KO.
- L’ambassade des Etats-Unis a été déplacée à Jérusalem. L’inepte Accord de Paris sur le climat a été annulé. Les criminels accords sur le nucléaire iranien ont été annulés. Les exportations de pétrole produit aux Etats-Unis ont progressé de 80% pour atteindre 2,2 millions de barils par jour ! Les injustes tarifs douaniers avec l’Europe, la Chine, le Mexique et le Canada sont annulés. La recherche spatiale a redémarré. L’Etat islamique a perdu ses territoires. La Corée du Nord a cessé ses tests de missile balistique, elle a rendu ses otages (sans que Trump ait à payer 150 milliards en petites coupures comme Obama l’a fait avec l’Iran) et dit vouloir dénucléariser. La mentalité de la guerre froide avec la Russie est lentement remise en cause. Les pays européens payent ce qu’ils doivent à l’OTAN. Les escrocs corrompus et criminels palestiniens sont exposés au grand jour et les budgets révisés à la baisse ou supprimés.
- Et deux juges conservateurs à la Cour suprême sont nommés qui vont pendant les trente années qui viennent empêcher les gauchistes d’obtenir de la Cour suprême les transformations culturelles et sociales qu’ils n’arrivent pas à obtenir lors des élections.
Si vous passez par New-York cet hiver, allez faire un tour à la patinoire de Central Park, et ayez une pensée pour tout ce que Trump réalise pour le monde libre.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Merci JPG de nous rappeler cette histoire de la patinoire dont jamais pris connaissance en m’informant sur Trump, achetant des livres sur lui et lisant de ses bouquins…
Il existe un anti poison qui a ete cree pour neutraliser les 90% de propagande des medias en documentant les accomplissements de la presidence de Donald Trump:
http://www.magapill.com
Ce que cet homme a reussi a faire en l’espace de moins de deux ans est tout simplement stupefiant, la longue lecture de ses accomplissement represente une veritable menace existentielle, elle aide a comprendre l’hysterie des medias et le derangement mental dont sont affliges les membres du parti des lois raciales et Ku Klux Klan.
O.
Merci JPG! Bravo Mr Trump! Que D Vous Bénisse et vous Protège et vous accorde une longue vie pour réparer tout ce qui a été cassé par les incompétents irresponsables !
Merci JP Grumberg pour ces différends rappels et cette histoire de la patinoire de New-York tellement prémonitoire.
Ainsi, on saisit mieux la haine que suscite cet homme tellement à l’opposé de ses détracteurs. Longue vie (et un deuxième mandat) à Donald Trump!
Comme beaucoup, je pense, je ne connaissais pas cette anecdote de la patinoire.
En effet, elle est particulièrement symptomatique de ce que peut faire D. TRUMP, de ce qu’il a fait et de ce qu’il fera encore.
Merci à vous Jean-Patrick et longue vie à votre Président!
PS: Si pour Rocha Chana il veut se rendre à la synagogue, dites-lui qu’il pourra s’asseoir à côté d’un avocat d’affaires. Il pourra ensuite m’envoyer la note que je paierai sans discuter!!!
Je suis passé devant mais je ne savais pas que c’était l’oeuvre de Trump. Merci de nous l’avoir appris.
Quand je lis une histoire comme celle-là, non seulement je suis totalement d’accord avec Trump lorsqu’il dit : « le secteur privé est largement plus efficace que n’importe quel gouvernement », mais j’estime que les architectes et autres fonctionnaires incompétents, arrogants, irresponsables et ruineux qui ont conduit à dépenser tant d’argent public pour rien auraient dû être sanctionnés à la hauteur des pertes qu’ils avaient générées, et condamnés à travailler gratuitement pour la ville – pas comme architectes ou bureaucrates, mais comme cantonniers – pour le restant de leurs jours. Non mais ! Ça me met en colère, des comportements si irresponsables, et l’absence de sanctions qui font qu’ils recommencent encore et encore, génération après génération, à jeter par la fenêtre l’argent de ceux qui bossent vraiment.
Bel acte civique de Donald Trump, sinon.
L’article de JPG sur le sujet, datant de septembre 2016 : https://www.dreuz.info/2016/09/15/donald-trump-leau-polluee-de-flint-et-la-patinoire-de-new-york/
merci Jean Patrick pour ce rappel historique qui me rappelle de bons souvenirs
Située près de l’entrée sud de Central Park, la patinoire Wollman est un joli endroit où il fait bon de flâner entre le passage de deux calèches qui prennent les touristes devant le célèbre hôtel Plazza.
Le film Love Story d’Arthur Hiller avec les acteurs principaux Ryan O’Neal et Ali MacGraw fut tourné, en partie, à la patinoire Wollman en 1970.
Check the link movigoers!
https://www.imdb.com/title/tt0066011/locations?ref_=tt_dt_dt
New York City me manque beaucoup. Il y avait une atmosphère décontractée dans Central Park où je me rendais toutes les semaines.
@ Bernard Martoïa
J’ai passé 14 années heureuses à New York moi aussi, mais j’avais oublié l’histoire de la rénovation de la patinoire. Lorsque Donald Trump a posé sa candidature à la présidence, je ne l’ai tout d’abord pas prise au sérieux. J’aurais dû me souvenir de la patinoire !
Il me semble que l’utilisation de voitures à chevaux pour les touristes de Central Park a été interdite il y a plusieurs années, à la suite d’une autre magouille politique, mais j’espère que la tradition a été rétablie à présent.
Annika,
je ne savais pas que les calèches ont été interdites à Central Park.
De mon temps (1995-2000), elles empruntaient un circuit court et différend des coureurs et des patineurs pour qu’ils ne se gênent pas.
l’histoire de la patinoire rénovée par Trump a ressurgi lorsqu’il a annoncé sa candidature présidentielle.
Je crains que les démocrates s’emparent de la chambre basse le 6 novembre malgré les excellents résultats du gouvernement. C’est ce qu’indiquent les sondages mais comme ils annonçaient tous la victoire d’Hillary Clinton, je garde l’espoir d’une forte mobilisation des républicains. Il me plairait tant de voir ces enragés pleurer de désespoir.
@ Bernard Martoïa
Je ne suis pas Annika, mais Atikva.
En ce qui concerne les prochaines mid-terms, je suis loin d’être pessimiste. Il suffit de lire les commentaires des sites conservateurs pour réaliser que la colère monte contre les pseudo-démocrates qui ne se cachent plus désormais d’être de véritables islamos-socialistes. Leur hystérie ainsi que leurs méthodes abjectes anti-Trump se retournent finalement contre eux. Quant aux sondages politiques, ils ne sont pas plus fiables que les fake news.
Oui chère Atikva, les calèches sont toujours là ! (et les chevaux bien traités). Ils sont cependant concurrencés par les vélos avec carriole pour 3 passagers – je crois même avoir remarqué que certains sont électriques.
@ Jean-Patrick Grumberg
Merci pour cette bonne nouvelle, cher Jean-Patrick.
Comme un joli conte de Noël qui me rappelle un souvenir similaire. Début des années 90, je pars pour la première fois étudier aux Etats Unis. Je loge dans une famille américaine du New Jersey. Un jour, la dame américaine qui m’heberge m’emmène visiter New York. A un moment donné, on rentre dans la Trump Tomer. Elle voit descendre Trump d’un escalator et m’explique qui il est. Elle ajoute que c’est un grand entrepreneur, un des plus doués de sa génération, que c’est aussi quelqu’un qui donne beaucoup dans de nombreuses oeuvres caritatives. Elle conclut en me disant qu’il ira loin. Et voilà que bien des années plus tard, j’apprends qu’un certain Trump est candidat aux primaires républicaines. Je me précipite sur internet pour vérifier s’il s’agit bien de « mon » Trump, celui de mon adolescence. Je lis des articles pas très élogieux sur lui. Je quitte mes recherches, interloquée. Les mois passent, il est désormais face à Hilary, et je lis des choses encore plus horribles sur le personnage, et cela ne va pas cesser une fois élu. Et puis, je découvre Dreuz info il y a un peu moins d’un an et là, j’ai l’impression de retrouver le regard plein d’admiration de Suzan, la dame américaine chez qui j’ai passé des moments formidables. Je me dis qu’elle avait raison. Comme une prophétie qui se réalise. Du coup, chaque fois que je lis un de vos articles élogieux sur Trump, cela me fait l’effet d’une madeleine de Proust, je repense à mon époque américaine avec beaucoup de plaisir.
Ce n’est pas Madame Nixon qui voyant Trump à la télé déclare que si cet homme se présente à la présidence, il le deviendra. Nixon, si c’est bien lui, d’en faire alors état dans une lettre qu’il a adressé à Trump !
C’est Roger Stone qui raconte cette histoire :
il avait organisé une rencontre entre eux et le lendemain, Nixon lui avait fait dire
« ma femme voudrait que vous vous présentiez à l’élection présidentielle ».
C’était sa façon à lui, un peu tordue comme à son habitude, de lui dire :
« vous avez l’étoffe d’un président ».
cher Fleur de Lys,
je me suis provisoirement retiré de la rédaction afin d’écrire tranquillement un nouveau livre en anglais.
J’avoue être incapable de mener deux choses de front, y compris dans les choses les plus insignifiantes de la vie.
Je viens de passer l’été en compagnie de Buddenbrooks (1150 pages), le grand roman de jeunesse de Thomas Mann dont l’action se passe dans sa ville natale de Lübeck au XIX siècle.
Après avoir tenté pendant trois semaines de lire en même temps ce pavé en allemand et en anglais la cabine de l’oncle Tom de Harriet Beecher Stowe, j’ai dû me résoudre à abandonner la lecture du second.
En ce qui concerne New York, j’avoue que je ne pourrais y vivre à présent. En vieillissant, je ne supporte plus le bruit comme auparavant. J’adore le silence des forêts dans les Appalaches. J’ai parcouru 5000 miles sur le fameux chemin reliant la Géorgie et le Maine. Cela me rappelle que je n’ai pas encore lu Walden, le livre d’Henry David Thoreau.
Concernant Donald, voici ce que disait Peter Thiel au New York Times, le 11 janvier 2017
« whatever the superficialities of Mr. Trump might be, he was more authentic than the other politicians. He sort of talked in a way like ordinary people talk. It was not sort of this Orwellian newspeak jargon that so many of the candidates use. »
Malheureusement, il n’y pas en France de Donald Trump pour redresser ce pays qui s’enfonce dans la médiocrité, la violence, la misère et le mensonge.
Non Cher Bernard, il n’y a pas de Donald Trump en France. Et après avoir écouté ce que disait la petite Le Pen invitée à la convention Républicaine, je me désole de devoir dire pour ceux qui voient en elle un espoir, qu’elle est très loin de faire le poids.
Très joli compte rendu Fleur de Lys, merci !
+ 1
Je me souviens bien de votre article Jean-Patrick.
Bravo pour ce rappel et la leçon qu’il porte.
Bravo et merci aussi pour toutes vos interventions.
Merci pour votre article.
Il me rappelle une phrase du président Ronald REAGAN : l’Etat n’est pas la solution, l’Etat est le problème !
Et en plus il a augmenté le budget militaire.
Et si on remplace Stéphane Bern avec Trump pour la rénovation des Monuments Nationaux, par exemple ? Et, pendant qu’on y est, l’installons-le à l’Elysées !
Trump à l’Elysée ?
OUI, OUI, OUI !
Vow, That´s great! Make America great again! HalleluYAH!
Shana tova to everybody, believers and not believers, jewish or not…everybody!
preuve de l’incompétence et de l’idiotie de trump qui ose vouloir prendre à ses frais un chantier, puis qui le fait livré sans surcout et en avance! comment les bobos vont pouvoir truander le contribuable avec un tel bonhomme?
et surtout preuve de l’intelligence des bobos Obamaistes !!