Côté Suisse romande, l’organisation féminine Alliance F, côté alémanique, la société NetzCourage. Toutes deux, et pas seulement, s’attaquent aux insultes et aux menaces sur le Net, au cyberharcèlement sexiste. Les élues restent une cible préférée des harceleurs. Pourtant elles hésitent à porter plainte…
« Traînée, salope, pute ! » Sur les réseaux sociaux, les femmes, surtout les politiciennes, en ont marre d’être ainsi diffamées. Elles ont décidé de réagir concrètement. Alliance F, qui regroupe environ 70 associations féminines, s’apprête à lancer un projet pour combattre le phénomène du discours de haine, mais elle a encore besoin d’argent pour le financer. Elle cherche 240 000 francs, raison pour laquelle elle a notamment contacté toutes les plus grandes villes de Suisse, dont Genève et Lausanne.
Une initiative pour un débat respectueux
Le but de son action est d’abord un appel au dialogue. Quelque 60 bénévoles – des « anges numériques » (« digital angels » en anglais) – vadrouilleront sur les réseaux sociaux et répondront aux auteurs de commentaires insultants. « Nous voulons d’abord engager une discussion avec leurs auteurs pour les inciter à mener un débat respectueux des autres, déclare Sophie Achermann, la secrétaire générale d’Alliance F. Nous lutterons contre toute forme de sexisme. Cela concerne avant tout les femmes, mais nous ne fermerons pas les yeux sur celui qui touche les hommes. »
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Longtemps, les femmes ont hésité quant à la manière de réagir à cette violence verbale qui se déverse sur les réseaux sociaux. En Suisse romande, la conseillère municipale Amanda Gavilanes (PS/Genève) a été l’une des premières à actionner la justice. Lors d’un débat, elle défend la modification d’un règlement permettant de se baigner avec tout type de vêtements, y compris le burqini. Un internaute à la retraite l’invective immédiatement: « Pas de piscine pro-muzul. Salope. » « J’ai été très choquée. Ce commentaire était scandaleux, sexiste et raciste. Mais j’ai eu énormément de soutiens qui m’ont encouragée à porter plainte pour atteinte à l’honneur et discrimination raciale. »
Il faut combattre le sentiment d’impunité que certains internautes ont sur les réseaux sociaux
Amanda Gavilanes, conseillère municipale
Le 26 mars 2018, le tribunal ne retient que l’injure, mais condamne l’auteur de l’insulte à une amende de 540 francs, ainsi qu’à 30 jours-amendes avec un sursis de 3 ans. « Il faut combattre le sentiment d’impunité que certains internautes ont sur les réseaux sociaux. Or, le harcèlement sur internet peut détruire des vies », souligne-t-elle.
Des réactions démesurées
Pour sa part, la conseillère nationale Ada Marra (PS/VD) a jusqu’ici renoncé à toute démarche juridique. Elle en aurait pourtant eu l’occasion lorsqu’elle poste un texte détonant sur Facebook – « LA Suisse n’existe pas » –, dans lequel elle remet en question ses mythes fondateurs. Elle reçoit 2600 commentaires sur son mur. « Je ne m’attendais pas à un tel torrent de boue, qui visait à l’anéantissement de ma personne. J’ai été vraiment ébranlée », témoigne-t-elle.
Souvent, les gens ne me connaissent pas, ce n’est donc pas moi qui suis attaquée personnellement
Ada Marra, conseillère nationale
La socialiste vaudoise d’origine italienne n’est pas seulement injuriée, elle est aussi menacée. « Je vais te mettre un M17 sur la tempe », lui promet un internaute. Elle ne répond plus aux commentaires, mais ne porte pas plainte. Elle tente de gagner de la distance. « Souvent, les gens ne me connaissent pas, ce n’est donc pas moi qui suis attaquée personnellement », se dit-elle. Qui, alors ? « C’est ce qu’ils pensent être une traîtresse à la patrie qu’ils fustigent. Pour eux, je suis une fille de migrants, donc je n’ai pas de légitimité pour définir ce qu’est la Suisse. Je commets ainsi un double crime », analyse-t-elle fort lucidement.
Une association pour contrer les harceleurs
En Suisse alémanique, Jolanda Spiess-Hegglin a créé l’association NetzCourage, qui dénonce systématiquement tous les harceleurs du Net au Ministère public cantonal. En 2014, cette députée verte est impliquée dans une affaire de coucherie avec le président de l’UDC locale au terme de la fête de fin d’année du Grand Conseil zougois. Juridiquement, l’affaire est close, mais cette mère de trois enfants est harcelée aujourd’hui encore. Elle a tiré un grand enseignement de son expérience : « Il faut réagir. Se taire, c’est admettre que les insultes et les menaces font partie d’un discours acceptable en société, résume-t-elle. Personnellement, je ne voulais pas que ce qui soit dit sur moi devienne la vérité. »
En deux ans, NetzCourage a sollicité la justice à près de 180 reprises. Bilan provisoire pour les affaires réglées: 60 condamnations et 80 accords à l’amiable. Jolanda Spiess ne cache pas qu’elle préfère nettement la seconde solution, qui permet d’« apprendre à se connaître et à se respecter ».
Le citoyen en colère enclin à voter pour un parti populiste, un homme âgé à la retraite, presque toujours Suisse, voilà le harceleur type
Jolanda Spiess-Hegglin, députée
Le portrait-robot du harceleur ? « Le citoyen en colère enclin à voter pour un parti populiste, un homme âgé à la retraite, presque toujours Suisse », répond-elle. En cas d’accord, celui-ci s’en tire avec un don de quelques centaines de francs à NetzCourage. En cas de condamnation, la facture est plus lourde: entre 800 et 1500 francs, frais de justice inclus.
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Un projet de loi
Le phénomène du discours de haine ne concerne pas que les femmes de gauche, même si celles-ci sont beaucoup plus promptes à le thématiser. Coprésidente d’Alliance F, la Vert’libérale Kathrin Bertschy ne cache qu’il lui est arrivé de recevoir plus de 500 commentaires, souvent « méprisants, voire haineux » lorsqu’elle s’exprime sur le sujet de l’égalité entre femmes et hommes. Ce printemps pourtant, le Tages-Anzeiger a révélé que la femme la plus touchée était la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga.
L’internet n’est pas une zone de non-droit.
Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale
Contactée par Le Temps, celle-ci a déclaré : « L’internet n’est pas une zone de non-droit. Notre législation s’y applique et nous devons la faire respecter, notamment en cas d’insultes, de menaces, d’appels à la haine et à la violence. »
La cheffe du Département fédéral de justice et police ne reste pas passive : elle vient de soumettre au parlement un projet de loi renforçant la protection des femmes lorsqu’elles se défendent contre l’auteur de l’acte dont elles sont victimes.
Source : Tv5monde
Socialiste, socialiste, socialiste…
Bon sang, parmi ces femmes il n’y a pas une seule qui soit normale ?
Néanmoins, il ne me viendra jamais à l’idée de les injurier, ma devise étant de me boucher les oreilles dès qu’elles parlent, et de les ignorer totalement.
Si elles veulent qu’on cesse l’anéantissement de leur personne, qu’elles cessent de concourir à l’anéantissement de la Suisse et de ses citoyens ! Quand les gens voient que quoiqu’ils votent, rien n’est fait dans ce sens et au contraire, c’est souvent fait dans le sens contraire, je comprends qu’après 1 ou 2 décennies de frustrations et d’impossibilité de faire quoique ce soit, ils s’adonnent à l’insulte, seul moyen de se défouler envers les trahisons subies quotidiennement. Les politiciens aussi se font insulter (connard, traître, salopard, etc.) pour les mêmes raisons. Quand on voit Sommaruga qui veut accueillir toute la misère du monde au dépend des Suisses et qui les fait entrer subrepticement et contre leur volonté dans l’UE, Ada Mara qui prétend que la Suisse n’existe pas, Cesla Amarelle qui dit qu’il ne faut pas renvoyer un étranger criminel dans son pays d’origine si ça le met en danger, même s’il s’agit d’un terroriste, quand Evelyne Widmer Schlumpf brade le secret bancaire, Micheline Calmy-Rey travaillait (peut-être encore) pour l’Open Society de George Soros, que Ruth Dreyfus est responsable des primes d’assurance maladies abyssales et qui allait chercher les Kosovars à la pelle en avion, il ne faut pas s’étonner que le citoyen suisse, par impuissance et dépit, les insultent.
Elles (ils) veulent que ça change ? Qu’elles (ils) respectent enfin (celles) ceux qui les paient et ont voté pour elles (eux) et qu’elles (ils) gèrent le pays dans l’intérêt des citoyens de ce pays selon leur volonté et pas dans l’intérêt des pays du Tiers-Monde !
C’est vrai, il y a des gens qui n’en peuvent plus, et laissent parler une colère légitime.
Les socialos n’ont qu’une mission : massacrer la Suisse. Et quand ils négocient à l’extérieur…
On se souvient de l’affaire des deux otages suisses… Cruella revient de Libye triomphante : « Nous sommes à deux millimètres d’un accord ».
Ces « millimètres », comme les appelle la clone de Bravitude, c’étaient seulement des années-lumière.
Son successeur a pris le jet (ce sont les contribuables qui payent) pour ramener les deux captifs. Il est revenu accompagné des deux valises des otages… sans les otages. « Victoire ! »
Plus récemment, la votation sur la redevance radio-TV (trois fois plus élevée qu’en France).
Eh bien, le peuple a rejeté la proposition avec un score à la soviétique. Le responsable du projet s’est alors lâché : « Il n’y a plus rien à faire avec un peuple aussi stupide ! ». Voilà, tout est dit.
Puis il a rajouté : « Ne baissons pas les bras. Le combat continue ! ». Tout mon respect.
@Ansden
C’est vrai qu’il y a de plus en plus de moutons en Suisse qui ingurgitent tout ce que les désinformateurs disent. Un peu de recherche personnelle pour se faire une opinion personnelle ne leur ferait pas de mal au lieu d’être pendus pour des futilités à leurs iPhone !
Fox, vous avez tout juste.
Les Suisses sont plus a droite mais regardez les pays qui sont a droite 3% de chômage et a gauche 30% de chômeurs
Bravo Fox. 🙂
Impressionnant… « La Suisse n’existe pas », c’est-à-dire « ton monde n’est rien » et elle est choquée par la violence des retours? Comprend-elle la violence beaucoup plus profonde de son idée, qui évacue histoire, valeurs et société pour des centaines de milliers de personnes?
Qu’on comprenne bien: je n’apprécie pas les insultes. Mais avoir perdu à ce point le sens des proportions! En tant que conseillère nationale! Rien dans sa fonction n’exige pareille direction. Plutôt l’inverse d’ailleurs.
Et elle est fille d’immigrés! Donc si ce monde n’est rien, mais, alors, où a-t-elle, elle et ses parents, où a-t-elle donc vécu…?
J’ai beau m’être beaucoup documenté sur le sujet et je reste « connecté » mais je crois que je serais toujours estomaqué par les progressistes.
Ces socialistes font ici comme ils font toujours : ils prennent prétexte de quelques propos inacceptables (« je vais te coller un M17 sur la tempe ») pour faire condamner toute critique et toute indignation envers leur politique et leurs propos, lesquels ont beau avoir les apparences de la politesse, ils n’en sont pas moins des insultes graves faites aux citoyens, ceux-ci les ayant pourtant ÉLUS pour les protéger.
Traiter une femme de « salope », c’est la traiter de prostituée. Et si cette femme prostitue son pays à l’islam conquérant, en quoi est-ce une insulte, puisque ce n’est que la vérité (dite de façon un peu crue certes) ? Donc traiter un politicien de vendu ou de traître ou d’imposteur sera également passible de sanction pénale ?
C’est vrai que ce n’est pas élégant, mais cela n’est pas une menace de mort. De la part de ces politiciens qui sont des personnes publiques – et qui bénéficient des avantages de ce statut, c’est un abus de pouvoir.
On peut aussi se demander si ces dindes ne surjouent pas un peu leur rôle de prétendues « victimes », pour se valoriser…
Les prédatrices-gauchistes loupent là leur vocation de (pires) comédiennes.
@Gaïa vous vous laissez berner !
Madame Spiess-Hegglin est l’archétype de la quérulente.
Quant aux autres elles ne valent guère mieux.
Si je suis partisan d’un débat respectueux je pense que les personnes insultées sont assez adultes pour se défendre elles-mêmes et qu’ells n’ont nul besoin de Cerbères en jupon pour dénoncer les faits.
Nous n’avons pas besoin d’une Stasi de harpies issue de la société civile pour faire appliquer la loi.
Certes, ni aucun politicien ni aucune politicienne n’ont a se faire traiter de noms d’oiseau. Toutefois, quand on se permet de propos tels que « La Suisse n’existe pas », il faut accepter le retour de manivelle. Par ailleurs, d’autres que Mme Mara, se trouvant dans une situation similaire et exerçant des fonctions publiques importantes, se sont exprimés d’une manière analogue. N’ont-elles/ils pas de scrupule d’humilier et de dénigrer gratuitement la nation qui les a accueillis en tant qu’égales/égaux ?? Aucun peuple dans ce monde n’est prêt à accepter de se faire cracher dans la soupe dans laquelle ses invités mangent… Malheureusement, les gauchistes, souvent naturalisés, défendent leurs idéologies comme étant LA vérité et se moquent totalement des idées politiques adverses d’une large part de la population helvétique. Une d’entre elle étant le ras-le-bol de migrants d’une mentalité, de coutumes, de valeurs et de croyances absolument incompatibles avec les nôtres. Ce n’est pas aux suisses de s’adapter à l’autre qui ne peut, qui ne veut pas s’intégrer !
Les gauchistes socialos sont une insulte quand bien même ils ne parlent pas.
Eh si vous avez peur de prendre des coups, faut pas faire de la politique hein. Surtout quand on tient des propos comme ceux de Mme Ada Marra (que je respecte en tant que personne l’ayant rencontré à une occasion).
C’est marrant d’ailleurs, il n’y a aucun UDC dans les personnes présentées. Peut-être parce que les gens dans ce parti savent ce qu’engendrent un engagement politique ?
A force de leur donner raison, on bascule dans une société anti-mecs.
Pour ces socialistes, vermoulues d’idéologie jusque dans la moindre de leurs fibres, osons réclamer pour elles l’application d’un programme progressiste et multiculturel, particulièrement en vogue, que l’on nomme » Charia », avec le port obligatoire de la burqa, l’interdiction de quitter la maison sans un homme dûment accepté et réputé pour cette mission et, enfin, de devoir obéir à son époux dans ce qui est convenable : en d’autres termes » se taire ».
Si la Suisse n existe pas alors qui suis je?
Toutes ces bonnes femmes socialistes me font vomir, mais je ne perdrais pas mon temps et mon énergie d aller les insulter. Elles ne valent pas la peine.
Ecoeurée,
Vous vivez en Suisse ?
J’aime bien ce pays comme la Corse (Pour moi un Corse n’est pas un Français)
À ce qu’il semble, l’UDC est le premier parti de Suisse.
Ceci fait chaud au coeur et rassure au plus haut point, sachant que c’est le seul à se soucier sincèrement du peuple (c’est pourquoi il est haï à mort par les merdias, qui eux détestent le peuple…).
ansden, vous avez tout à fait raison. A signaler que l UDC n est pas un parti politique extrême, mais c est tjrs pareil dès que vous dites la vérité, ça dérange, surtout les gauchistes, vous êtes traités de populiste. Ce parti ne fait pas dans la langue de bois, et c est très bien ainsi.
Jim Bakburn, je ne vis pas seulement en Suisse mais je suis une Suissesse de souche et fière de l être.
J aime aussi la Corse où j ai pu passer des vacances avec ma famille. Au moins les Corses savent ce que veulent dire patrie et us et coutume.
La Corse ne doit pas devenir comme l est devenu Continent.
Ecoeurée ,
Tout a fait d’accord avec vous a 100% , et oui le Pays Corse ce sont des Vrais Hommes pas d’attentats il ont même viré un prince d’Arabie Saoudite Qatar en leur disant contruit et tout a explosé alors ces Arabes ont migré en France ou ils ont eu permis de construire Mosquées Mousmée ……………………………….. et même ils ont viré des Français
Je pense que les Suisses ont la même mentalité que le Corse
Mais en Suisse quelle est la langue Nationale Allemand , Romanche, Français car tout le monde parle Anglais et certain Italien
Prônant le métissage et la théorie du genre, l’invasion extra-européenne, socialistes et féministes (naturellement), elles sont tout simplement immondes.