« Aujourd’hui, on me contraint », déplore Alexandre Benalla. Après avoir refusé, l’ancien chargé de mission de l’Élysée va bien répondre aux questions de la commission d’enquête sénatoriale.
Mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai à Paris, l’ancien garde du corps a accordé une interview à France Inter, mardi 11 septembre. Alexandre Benalla ne souhaite pas que l’enregistrement de ses propos soit diffusé mais il accepte qu’ils soient retranscrits. Voici le verbatim de son entretien enregistré mardi soir.
Il viendra parce qu’on le « menace »
« Aujourd’hui, on me contraint, envers et contre tous les principes de la démocratie française. (…) Parce qu’on m’explique qu’on va m’envoyer des gendarmes et des policiers. (…) Je vais venir, à la convocation. Parce qu’on me menace. On me menace vraiment d’une manière directe. »
Il répondra à toutes les questions, « sauf sur celles qui intéressent la justice »
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« Je vais venir m’expliquer devant la commission d’enquête, en tout cas la mission d’information qui s’est vue attribuer les prérogatives d’une mission d’enquête, mais qui n’en a aucun droit, et qui bafoue notre démocratie. Qui la foule de son pied. Je pourrai répondre à toutes les questions qu’elle me posera, sauf sur celles qui intéressent la justice. C’est-à-dire toutes les questions sur quel était mon rôle à l’Élysée. (…) Ça ce sont des questions, aujourd’hui, que se pose la justice, donc auxquelles je ne pourrai pas répondre, mais j’irai. »
Ce qu’il pense des « petites personnes » de la commission sénatoriale
« M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis, m’impose aujourd’hui de venir devant lui, sinon il m’envoie la police ou la gendarmerie. (…) Ce sont des petites personnes qui n’ont aucun droit, et aucun respect pour la République française et la démocratie. (…) Et aujourd’hui, ces personnes bafouent le principe de notre démocratie qui est fondé sur la séparation des pouvoirs. Il y a des gens qui se sentent au-dessus des lois, et qui les font pourtant. Et ça c’est incompréhensible pour moi. (…) Moi, j’ai des comptes à rendre à la justice française. Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, je n’ai aucun respect pour eux. »
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Source : Francetvinfo
Attention ….. « il » a raison …. car les bévues du Sénat ….. pourraient entraîner l’annulation de la procédure judiciaire à son encontre !!!!
Le « scénario » s’est déjà déroulé en Belgique … où une commission parlementaire avait (apparemment ?) forcé des délinquants à se présenter devant elle … entraînant l’anéantissement de toutes les procédures judiciaires en cours !
C’est peut-être le but caché de ce « cirque » !!!!
« la société a le droit de demander des comptes a tout agent de son administration »
15-DDHC-1789
Quel est son statut ? est-il seulement agent ? Barbouze ? probablement hors circuit
La ripouxblique française retourne vers la monarchie absolue de droit divin. Que l’on rétablisse vite la justice préconisée par le docteur Guillotin. Celle-là est nette, précise, tranchante. « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Article 35 de la Constitution de 1793.
La loi de Meinkorampf se met en place.
l’arrogance de celui qui se sent protégé en coulisses?
Je partage cette opinion !
Il fait oser appeler Philippe Bas (le sénateur, pas le comédien) un « petit marquis » !
Je rejoins l’Abbé Arbez : cette arrogance à peine croyable laisse penser qu’il se croit tout permis et se pense au-dessus des autres et des lois.
Il y a eu des dysfonctionnements de nature constitutionnelle dans cette affaire, pas seulement des faits passibles de poursuites judiciaires. Il est donc logique que des élus du peuple se saisissent de l’affaire pour tenter de faire la lumière sur la façon dont le Président de la République, garant de la Constitution, « pratique » celle-ci.
Benalla confirme une fois de plus qu’il n’est qu’un voyou, un type dénué de tout scrupule ; et celui qui l’a embauché devrait faire profil bas, pour le moins. Mais l’imposteur de l’Élysée sait-il seulement ce que signifie faire profil bas ?
Il a l’air fort bien conseillé, ce garçon ,
qui a tout d’un caïd de banlieue.
Ne laissons pas s’installer en France
un caïdat!
M. Philippe Bas se consolera sans doute
facilement de ne pas se voir « respecté » par
un Lahcène Benalla-
qu’il retourne dans son pays d’origine cet abruti arrogant, pour qui se prend-il ? parce que dans son pays d’origine, il aurait parlé comme ça, c’était la prison directe.
Ce n’est pas une révélation: son comportement et ses actes en disent autant, voire davantage. Un voyou, un barbouze, pourquoi tiendrait-il au autre discours?
Mieux vaut être un « petit marquis » qu’un petit maffieux.
Ou un cafard de banlieue…
Monsieur bennala,
Vous avez enfreint la loi et les règles de la république par votre comportement.
Il semble normal de rendre des comptes aujourd’hui, vous n’êtes pas au dessus des lois….
Ne cherchez pas de prétextes fallacieux pour ne pas prendre vos responsabilités, vous avez fait une connerie, maintenant il faut assumer « seul » devant vos pères….
Vous avez discrédité par votre comportement la république et son représentant.