Le syndicat policier Vigi a demandé une nouvelle audition du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et du préfet de police dans l’enquête Benalla.
Les hommes d’Etat sont soupçonnés d’avoir laissé le collaborateur du chef de l’Etat visionner des images de vidéosurveillance, alors qu’il n’y était pas habilité.
Le ministre de l’Intérieur a-t-il laissé Alexandre Benalla violer la loi ? C’est ce qu’aimerait vérifier le syndicat Vigi (ex-CGT Police), selon Le Parisien de ce lundi 3 septembre. Ces représentants policiers s’interrogent en particulier sur la tenue d’une réunion à la préfecture de police, le 1er mai au soir, alors que Gérard Collomb et le préfet de police Michel Delpuech auraient pu se trouver sur les lieux en compagnie de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron. Le garde du corps aurait alors été invité à… visualiser les images de son interpellation musclée, en dehors de tout cadre légal.
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C’est en tout cas ce qu’a déclaré à la police Alexandre Benalla, le 20 juillet dernier. « Deux opérateurs suivaient en temps réel les réseaux sociaux et ils ont appelé le major en lui disant qu’il y avait manifestement un problème. Le major m’a alors fait venir », explique-t-il dans le procès-verbal. C’est après avoir appris qu’il existait une vidéo de son interpellation que le collaborateur du président aurait pu visionner les images de vidéosurveillance qui ont fini par causer sa perte, à la suite des révélations du Monde. Or, le chef de cabinet adjoint n’avait pas le droit de visionner de telles images car il ne disposait pas de l’habilitation nécessaire.
En garde à vue, le commissaire Maxence Creuzat, mis en examen, a expliqué que « personne n’a considéré que le fait, pour M. Benalla, de voir des images en direct et en différé du PVPP (plan de vidéoprotection pour Paris, ndlr.) posait une difficulté ». A ce moment-là, le ministre de l’Intérieur et le préfet de police étaient présents dans la salle de commandement. Étaient-ils au courant qu’une personne non-habilitée visionnait ces images ? Vigi aimerait le savoir… et a donc demandé, par la voie de son avocat, l’audition des deux hommes d’Etat. « Il est indispensable d’établir en présence de quelles personnes ces images ont été diffusées et si toutes les personnes présentes étaient habilitées à les voir », note l’avocat du syndicat dans sa demande d’acte.
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Source : Marianne
J’ose espèrer que les têtes tomberont , et celle de Jupiter en premier .
Toute cette affaire est trés « sombre » !!!
@ le templier. Pour faire tomber la tête de Jupiter, il faudrait lui appliquer une violence plus forte que celle qu’il inflige en ce moment à son peuple de parias et de sans dents. Par exemple celle-ci:
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Article 35 de la Constitution de 1793.
Nous évoquions cet article hier,mon épouse et moi … en voyant un ouvrier enlever la peinture qu’un radar en zone 80 km/h avait reçue sur sa vitre .
La révolte,plus qu’un droit,un devoir.Ca fait réfléchir !
@ Winston. Et, après réflexion, il faudrait passer à l’action.
Encore une affaire qui sera enterrée… l’ombre de freluquet 1er rode …
Collomb qui ne sait jamais rien n’en saura pas plus.
Étonnant que la justice ne s’intéresse pas plus aux preuves dissimulées, à l’arlésienne compagne de Benahlia, étonnant ? non! il y a des ordres que la justice sait recevoir.
Il ne faut pas enterrer cette affaire. Bravo à ce syndicat.
collomb ne savait pas!
les bandes visionnées par un collaborateur du président, ça paraissait normal, non?
la hiérarchie ne savait rien?
république exemplaire!
Voila que les cocos policiers de la cgt, rebaptisés vigi pour passer inaperçus vont essayer de faire la police dans la police. Je me marre.
Ils pourraient recruter des anciens de la STASI, il doit bien en rester de vivants non ?
La seule opposition à manu le voyou et sa bande serait constituée des cocos, ex-cocos, crypto-cocos genre cégétistes repeints et insoumis méchanconniens ?
CAUCHEMAR.
Et la droite, qu’est-ce qu’elle fait ? Du macramé ?
« Vigi » risque d’être étouffé s’il se montre trop fouineur!
Quel ramassis ou panier de crabes!
De toutes les façons qu’ on étudie ces affaires le gouvernement les étouffera nous ne sommes plus réellement en démocratie
Pas de quoi s’emballer, il s’agit d’une simple levée de bouclier de la police, contre une hiérarchie pas trop regardante (ministre compris), surtout devant l’ami du président…
Les tracasseries administratives ne font mousser que les « spécialistes » du droit administratif etc.
Il y a d’autres poux à trouver dans cette affaire sur la tête à Mathieu, heu Manu…
M’est avis que l’histoire du coffre de bentralala pourrait révéler d’autres dysfonctionnements nettement plus croustillants. Sans parler de l’amoureuse introuvable ! Curieux, non ?