Les journalistes français adorent parler des livres anti-Trump dès qu’ils sortent. Comme ils affirment être d’une neutralité parfaite, je suis certain qu’ils vont se jeter avec autant d’ardeur sur les mémoires du juge Ken Starr, Contempt
*, qui explique qu’Hillary Clinton est coupable de fraude dans l’affaire de corruption Whitewater.
Il y a 20 ans, le rapport de l’enquêteur spécial Ken Starr a déclenché la mesure d’impeachment du Président Clinton. L’enquête menée par le Bureau du Conseiller spécial Ken Starr en 1998 a également montré que les procureurs avaient la preuve qu’Hillary Clinton et son associé Webb Hubbell du cabinet d’avocats Rose Law à Little Rock, en Arkansas, étaient coupables de fraude criminelle dans l’affaire Whitewater.
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Starr, dans l’introduction de son livre de mémoires, écrit que les deux Clinton ont « sciemment eu une ligne de conduite continue de mépris de notre système de justice ».
L’ancien avocat indépendant Ken Starr écrit qu’il a envisagé – mais finalement abandonné – l’idée de parjure contre Hillary Clinton, alors première dame, après sa déposition « grotesque » auprès des enquêteurs en 1995.
« J’étais contrarié par la performance de Mme Clinton et j’envisageais même de porter l’affaire devant un grand jury de Washington en vue d’une éventuelle mise en accusation pour parjure », explique Starr dans « Mes outrages : Mes mémoires sur l’enquête contre Clinton », qui est paru ce mardi, et auquel je suis certain que mes confrères vont consacrer leur Une comme ils l’ont fait pour les livres anti-Trump.
Mais Starr explique qu’il a finalement décidé de ne pas poursuivre les accusations criminelles contre Hillary Clinton parce qu’il aurait été difficile d’apporter des preuves recevables devant un jury qu’elle avait menti.
« Il y a des différences claires entre ce qu’un procureur sait et ce qu’un procureur peut prouver » explique-t-il.
Selon Judicial Watch, des documents récemment publiés montrent que Clinton et Hubbell se sont livrés à une conspiration criminelle, notamment en détruisant des documents importants et en mentant sous serment aux autorités fédérales.
Leurs efforts, selon Judicial Watch, visaient à empêcher que l’affaire Whitewater ne prive Bill Clinton de la Maison-Blanche en 1992 et ne fasse dérailler sa présidence au cours de son premier mandat.
En 1998, Starr a renoncé à ses poursuites au pénal uniquement par intuition qu’un jury ne condamnerait pas une Première dame.
« Ces nouvelles notes de service concernant Hillary Clinton sont accablantes et dramatiques », a déclaré le président de Judicial Watch, Tom Fitton. « La fraude bancaire, l’obstruction, les mensonges et autres fraudes d’Hillary Clinton ont commencé en Arkansas, se sont poursuivies à la Maison-Blanche et ont même accéléré à cause du suicide de son ami Vincent Foster. »
À un autre moment du livre, Starr dit : « La mort de Vince Foster m’a hanté », alors qu’il se rappelle avoir enquêté sur le suicide de l’associé de longue date des Clinton qui a donné lieu à des théories conspirationnistes jusqu’à ce jour. « Et sa mort me hante encore aujourd’hui » a-t-il déclaré au micro de Bill O’Reilly.
M. Fitton confirme les craintes de Starr, et avance que les notes de service laissent entendre que si Mme Clinton n’avait pas été la Première dame, elle aurait été poursuivie avec succès devant la cour fédérale.
« Alors que nous poursuivons la bataille judiciaire pour obtenir le projet d’acte d’accusation contre Hillary Clinton que nous avons découvert pour la première fois dans le cadre de cette enquête, les Américains feraient bien de lire ces mémos », dit M. Fitton. « Si vous voulez comprendre l’éthique déplorable et la corruption au département d’État sous Clinton, ces documents fournissent un contexte important. »
Le travail juridique d’Hillary Clinton au sein du cabinet juridique Rose Law avec Webb Hubbell comprenait la mise au point d’un stratagème criminel visant à monter une opération illégale contre une banque d’Epargne et de Crédit locale en organisant des achats frauduleux de prêts dans une transaction immobilière appelée « Castle Grande ».
La fraude criminelle commise par Clinton et Hubbell a été compliquée encore davantage par la dissimulation des preuves.
Le camouflage des preuves perpétré par Clinton et Hubbell a été accompli par les actes suivants :
- destruction des dossiers juridiques concernant l’opération frauduleuse,
- mensonge sous serment aux enquêteurs fédéraux, y compris à la FDIC et au Congrès,
- disparition suspecte des dossiers compromettants du bureau de Vince Foster après sa mort, et
- destruction d’autres dossiers, y compris ceux du cabinet Rose Law qui pouvaient fournir la preuve compromettante contre Clinton et Hubbell dans le scandale Whitewater.
Selon la note de service, au cours de la campagne présidentielle de 1992, Hillary Clinton, Hubbell et Foster ont recueilli d’autres documents de chez Rose Law concernant le travail d’Hillary Clinton pour Madison Guarantee Savings and Loan.
La note confirme qu’à la mort de Foster, le ou vers le 20 juillet 1993, Hillary Clinton, probablement avec la complicité de Bernard Nussbaum, conseiller juridique de la Maison-Blanche, a soustrait du bureau de Foster des documents relatifs aux malversations que Clinton ne voulait pas révéler au public.
Et les documents ont réapparu par magie à la Maison-Blanche deux ans plus tard…
Mme Clinton a réussi à déplacer les documents dans une cachette adjacente à son bureau de la Maison-Blanche, où ils ont été retrouvés deux ans après la mort de M. Foster.
Interview de Ken Starr par Bill O’Reilly
Bill O’Reilly, dans une longue interview d’un professionnalisme exemplaire dont beaucoup ont des leçons à recevoir, a posé les questions suivantes à Ken Starr au sujet de son livre :
Donnez-moi un exemple de ce que vous saviez [sur les actes criminels de Clinton] et pourquoi vous ne pouviez pas le prouver.
« Nous n’avons pas pu prouver, par exemple, certaines choses en ce qui concerne sa relation [Hillary Clinton] avec le cabinet Rose Law, et pourquoi les dossiers du cabinet Rose Law ont disparu. Des témoins ont disparu. Vincent Foster Jr. qui était l’un des suspects, s’est suicidé. Webster Hubbell, qui était un associé du cabinet Rose, ne coopérait pas avec nous. En ce qui concerne sa relation avec Madison Guarantee Savings and Loan, nos efforts furent couronnés d’échec, car la fraude avait infecté la société d’épargne et de crédit. Nous n’avons pas pu obtenir la coopération de Susan McDougal, qui était l’une des copropriétaires de la banque. Elle était activement impliquée dans l’administration de la banque. »
OK. Vous m’en avez assez donné. Que pensez-vous qu’Hillary Clinton a fait ?
« Oh, je pense qu’elle impliquée en toute connaissance dans la gestion du cabinet Rose Law. Excusez-moi de présenter l’échec de la société d’épargne et de crédit d’une manière qui soulève de très sérieuses questions sur ses connaissances personnelles du dossier. »
Elle a donc fraudé le public, puisque des gens ont perdu leur argent avec cette banque. C’est ça qu’elle a fait ?
« Elle a peut-être facilité les choses, mais je pense qu’elle a été impliquée dans l’obstruction à la justice, c’est ce que je pense, en vertu de ce qui s’est passé avec les dossiers du cabinet Rose Law qui ont finalement été retrouvés dans la résidence… »
Ils ont disparu, puis ils ont été retrouvés dans la résidence privée des Clinton. Donc vous croyez qu’elle ne voulait pas que la vérité soit révélée sur la banque et la façon dont elle s’est effondrée. D’accord. Et elle a caché des preuves.
« Et caché des preuves de son implication personnelle dans la représentation de la banque. »
Ken Starr, au micro de la très à gauche NPR
Sur NPR, la National Public Radio, contraste total. Steve Inskeep, animateur de l’émission Morning Edition, a lui aussi interviewé Starr au sujet de son livre. Cependant il n’était pas intéressé à savoir pourquoi les Clinton sont malhonnêtes. Il voulait que Starr démolisse l’actuel président, Donald Trump.
« Vous avez décrit les Clinton comme fondamentalement malhonnêtes », dit Inskeep. « Notre président actuel est-il fondamentalement malhonnête ? »
« Il y a une distinction majeure, » lui répond Starr. « Pour autant qu’on sache, Donald Trump n’a pas menti sous serment. Pour autant que nous le sachions, il n’a pas intimidé un témoin. Et d’après ce que nous savons, il n’a pas fait obstruction à la justice. Alors… »
Inskeep insiste en disant que Trump a critiqué Robert Mueller, qui enquête sur lui de la même manière que Starr a enquêté sur Clinton.
« Steve, à l’heure actuelle, lui répond Starr, le président envoie ces vilaines choses sur Twitter et pourtant, d’après tout ce qu’on voit, il coopère pleinement à l’enquête. Bill Clinton en revanche… »
Inskeep l’interrompt encore une fois : « Trump n’a pas encore accepté d’être interviewé, pour autant qu’on sache. »
« Mais il a produit des milliers de documents », lui rétorque Starr, ajoutant que selon son analyse, « l’enquête [de Mueller] se terminera probablement bientôt.
Et bien sûr, il semble maintenant que Bob Mueller ne demande même pas d’interview. Il parle simplement de questions écrites – ce qui, en passant, me suggère que toute l’enquête, du moins en ce qui concerne ce président, est en train de s’achever. »
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
http://www.foxnews.com/politics/2018/09/10/ken-starr-says-considered-perjury-charges-against-hillary-clinton-in-explosive-new-memoir.html
https://www.billoreilly.com/b/Quinnipiac-Poll-Reveals-Dems-lead-GOP-for-Midterms-Crazy-Left-Policies-in-Chicago–Extended-Interview-with-Ken-Starr/-450425559494624721.html
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Bon! on a les mêmes à la maison …
Kif kif on fronce ! C est du pareil au meme .
Ce journaliste pourri jusqu’à la moelle qui interview Kenneth Starr, n’a qu’une obsession, Trump, K. Starr lui montre la lune mais cet abruti de journaliste ne voit que le doigt.
Les merdialopes, ne plus être partisans?
Dans quelle galaxie?
quel scénario!!!!!!!!!!!!!
Quoi de 9 ? que la Damne Hillary est une fraude malhonnete? Q`elle ment sans vergogne ? Sa seule chanse, les cretins en Amerique ont elu le muslim, fraude aussi autrement la menteuse seras long temps en prison. Mais, jamais trop tard, meme pour elle. La tole l`attend
CES CLINTON sont digne des films de SÉRIE B a Hollywood bons tout les deux pour les
scènes mélodramatique et comique. Je les trouve PATHÉTIQUE.
Article passionnant !
J’espère que le livre » Les mémoires du juge Ken Starr, Contempt » connaîtra un franc succès et qu’il sera rapidement traduit en plusieurs langues: chinois, Mandarin, Castillan, russe, arabe…
Et aussi en français
enfin la vérité ( il faut lire la fin ) concernant trump lorsque Starr affirme que le Président coopère en donnant tout les documents demander par mueller …. résultat il y a aucune charge contre le Président et concernant hystérie clinton avec whitewater tout le monde sait qu’elle aurait normalement perdu son droit de pratiquer son métier d’avocat mais rien fut fait a cause de la corruption