Un dialogue entre l’abbé Alain René Arbez et le Professeur Georges Abraham, sexologue, à Genève.
ARA : Professeur Abraham, vous êtes né dans une famille judéo-catholique. Vous êtes docteur en médecine et docteur en philosophie. Vous êtes un des fondateurs de la sexologie européenne, et un membre formateur à la Société suisse de psychanalyse et membre d’honneur du groupe de psychiatres genevois. Votre parcours de formation vous donne des références professionnelles pluridisciplinaires, c’est là un atout constructif dans votre approche des problèmes humains ?
PGA : oui, dans le sens où j’ai pu bénéficier de formations spécialisées, comme la neurologie, mais aussi la sexologie aux Etats unis ; ces disciplines m’ont ainsi permis de mettre au point une approche plus complète et plus globale de l’être humain dans sa sexualité. Je me suis également formé à la psychanalyse à Genève avec De Saussure. J’ai enseigné durant 12 ans à la Faculté de médecine de Genève et donné des cours à Turin et à Marseille. Je coordonne la parution du numéro de sexologie de la revue médicale suisse.
ARA : votre écoute des problèmes de sexualité n’est-elle que scientifique ou prend-elle en compte une autre dimension liée à vos convictions humanistes et spirituelles enracinées dans la Tradition judéo-chrétienne?
PGA : lorsqu’un praticien veut aider quelqu’un à soigner ses troubles, il devrait y avoir d’abord une compréhension de certains mécanismes psychologiques mais aussi une vision plus globale de l’être humain, incluant sa dimension spirituelle. Par exemple, je me distancie des neurosciences qui bénéficient certes d’une aura, mais qui ont tendance à réduire l’être humain à des interactions neuronales. Dans cette optique réductrice, le moi est une illusion et la liberté quasiment inexistante. Une vision mécaniste des pulsions de l’être humain n’est pas satisfaisante, ni en terme de diagnostic ni dans un projet de soins de la personne.
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ARA : les médias se sont engouffrés dans le créneau porteur de la mise au jour de problèmes de pédophilie impliquant des prêtres et des religieux, un peu partout dans le monde. Comment avez-vous analysé cette situation ?
PGA : l’Eglise est particulièrement la cible, mais de ces excès peut sortir un bien, en ce sens que l’Eglise peut montrer qu’elle a pris sérieusement les choses en mains, tant dans les procédures, que dans la formation du clergé ainsi que dans la prévention de dérapages dramatiques, non seulement en termes d’image, mais avant tout pour les victimes. C’est bien la seule institution à l’avoir fait, grâce surtout à Benoît XVI qui a exigé la plus grande rigueur de la part de tous les évêques. Ses successeurs ont poursuivi dans le même sens.
ARA : comme vous l’avez constaté, de nombreux médias en profitent pour mettre en cause le célibat comme statut générateur de frustrations sexuelles, ce qui expliquerait la pédophilie. Mais on induit par là que les prêtres seraient tous plus ou moins pédophiles de par leur choix de vie.
PGA : c’est un non sens. Les prêtres ne peuvent pas être pédophiles en tant que tels, mais certains pédophiles ont pu devenir prêtres, comme d’autres ont été attirés vers des professions où l’on rencontre facilement des enfants, dans l’enseignement, l’animation, le sport, etc.
Le célibat n’a rien à voir avec la tendance pédophile. Il est évident, pour tous les observateurs sérieux, que la pédophilie est perpétrée au sein des familles dans la majorité des cas. Le 98% des pédophiles sont des hommes mariés, par conséquent, les prêtres impliqués ne sont qu’un infime pourcentage des pédophiles et de l’ensemble du clergé.
ARA : l’Eglise catholique, à laquelle vous appartenez, est particulièrement montrée du doigt. Qu’en pensez-vous en tant que praticien expérimenté des troubles de la sexualité ?
PGA : professionnellement, je vois qu’il y a de la pédophilie dans tous les milieux offrant un contact de proximité avec des mineurs, par exemple, avec certains moniteurs de sport, des éducateurs, des chefs scouts, des enseignants, des précepteurs, des personnes ayant une autorité. Mais on omet souvent de parler de la pédophilie féminine qui est en augmentation.
ARA : j’aimerais avoir votre point de vue de professionnel sur la responsabilité du pédophile. Est-ce un malade qu’il faut seulement soigner, ou est-ce un citoyen, délinquant sexuel à risques, qu’il faut durement sanctionner ?
PGA : réduire la pédophilie à une maladie et prétendre que les pédophiles ne sont que des malades, serait assez simpliste. Il faut penser aux victimes, des enfants dont la personnalité va être fragilisée et marquée durablement. Les pédophiles sont atteints de troubles de la personnalité, certes, mais ce ne sont pas des irresponsables. La société a le devoir de protéger les plus faibles des agissements de ces personnes qui, par immaturité et/ou perversion, ne choisissent pas une relation sensitive d’adulte à adulte.
ARA : les troubles du comportement chez un homme qui cherche du plaisir avec des enfants sont-ils curables ?
PGA : il y a des variantes. Certaines personnes parviennent à transformer leur état après un travail thérapeutique exigeant, mais rien n’est garanti. Les récidives sont fréquentes. Il faut travailler par rapport à ces pulsions et aider le délinquant sexuel à comprendre ce qui se passe en lui pour maîtriser ses réactions dangereuses. On peut associer la thérapie, les médicaments et pour certains, l’appui spirituel.
ARA : en quelques mots, comment présenteriez-vous cet engrenage complexe qui pousse un adulte apparemment normal à des actes pédophiles ?
PGA : tout le problème réside autour du lien entre sensation et émotion. Comme dans d’autres addictions, telles le tabagisme, la drogue, l’alcoolisme, l’acte pédophile résulte d’un passage direct et incontrôlé de l’émotionnel au sensitif. Si l’émotion prend le pouvoir sur la réflexion, ou sur la maîtrise liée à des critères moraux ou spirituels, alors le dérapage a lieu. Il y a déconnection au niveau de la volonté. Selon le même processus, une personne qui a peur peut entrer dans une rage disproportionnée, et la honte peut devenir excitation agressive, le sentiment religieux peut se dévoyer en délire mystique, la jalousie elle-même peut provoquer des dégâts considérables !
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ARA : quels sont les stimuli de notre environnement actuel dans une société hypersexualisée ?
PGA : la perte générale des repères joue un rôle, sur fond d’individualisme et de jouissance tous azimuths. La culture ambiante a donc un impact déterminant sur toutes les problématiques en sexologie. Mais dans le traitement des cas individuels, un symptôme, quel qu’il soit, a toujours un sens, une utilité pour la personne en cause.
ARA : comment voyez-vous la tendance actuelle ?
PGA : l’érotisme est banalisé, dévalorisé, d’où la recherche de sensations ailleurs, même dans la perversion.
ARA : en conclusion, quelles recommandations formuleriez-vous par rapport à la question de la pédophilie et du risque dans l’institution ecclésiale?
PGA : le souci de la formation des prêtres, la vérification de l’équilibre psycho-affectif des candidats, et ensuite un accompagnement par un tuteur de proximité dans les divers ministères confiés. J’ajoute qu’il faut distinguer entre sexualité et génitalité : une personne ayant fait un choix de vie abstinent a toujours une sexualité, mais sans activité génitale, ce qui suppose un ancrage solide dans des valeurs spirituelles, afin de gérer ses pulsions, et un engagement altruiste impliquant une authentique maîtrise de soi.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Monsieur l’Abbé ARBEZ, on a comme l’impression que vous souhaitez sortir la grosse artillerie suite au débat sur l’homosexualité, via la pédophilie. Mais je suis certainement dans l’erreur…
Pour moi, tout ce qui a été dit dans mes posts et ceux, je pense mais cela n’engage que moi, de Nicolas Carras reste valable pour la pédophilie.
Cela dit, ce que dit ce professeur que je n’ai pas le plaisir de connaître, me paraît censé et plein de bon sens. Il ne dit à aucun moment que la pédophilie n’est pas génétique. Pour moi, elle l’est, tout comme l’homosxualité.
Par contre, j’ai bien souri quand il affirme, au sujet donc de la pédophilie, que « l’Eglise peut montrer qu’elle a pris sérieusement les choses en mains, tant dans les procédures, que dans la formation du clergé ainsi que dans la prévention de dérapages dramatiques ». Tout le monde sait que l’Eglise, depuis des siècles, afin d’éviter les scandales a couvert tous les actes de pédophilie jusqu’à nos jours où elle continue de le faire encore aujourd’hui sauf quand des investigateurs découvrent des prêtres pédophiles encore couverts par leurs évêques.
Sans aucune preuve, certes, je suis persuadé que l’anti-pape actuel pro-islamiste et anti-catholique connait beaucoup d’autres cas de pédophilie dans « son » église, mais reste silencieux…jusqu’au jour où cela sera révélé, et où donc il prendra un air très surpris et scandalisé !
Autre affirmation du professeur : « Il est évident, pour tous les observateurs sérieux, que la pédophilie est perpétrée au sein des familles dans la majorité des cas. » Perpétrer n’est pas créer, il ne nie donc pas l’acpect génétique de la chose.
« réduire la pédophilie à une maladie et prétendre que les pédophiles ne sont que des malades, serait assez simpliste ». Pour une fois que la réalité est simpliste, pourquoi vouloir la compliquer coûte que coûte ? De plus, ils sont malades ou ils ne le sont pas ? Faudrait savoir. Pour un professeur de médecine, c’est très anti-scientifique d’être aussi flou.
« La société a le devoir de protéger les plus faibles des agissements de ces personnes qui, par immaturité et/ou perversion (…) », donc malades, et… génétiquement.
A part les remarques ci-dessus, je partage ses points de vue.
Et n’oublions pas, nombreux sont les milieux professionnels remplis de pédophiles et dont nos merdias ne parlent pas. Démolir l’Eglise est facile et sans risque. Démolir les milieux professionnels établis et l’islam où la pédophilie règne en maître est beaucoup plus risqué, et dans tous les domaines…
1/ ce texte était programmé avant le débat auquel vous faites allusion
2/ l’Eglise est la SEULE institution qui fasse le ménage. Vous dites qu’aucune décision n’a été prise: vous vous trompez, le pape Benoît XVI a mis en route des procédures incontournables (sauf mauvaise foi) et j’aimerais voir le même type de mesure dans l’Instruction publique, dans les Eglises non catholiques…
Pour le 1) je suis persuadé que vous n’avez pas interviewé cet éminent médecin en 24 heures ! Donc, je suis évidement persuadé que vous avez raison.
2) vous avez raison, mais……et oui, vous le savez, il y a toujours un mais….
Mais donc, l’Eglise commence à faire un peu de ménage, c’est absolument vrai, mais cela ne relève en RIEN DU TOUT de sa décision spontanée. Elle y a été OBLIGÉE par les nombreux scandales qui éclatent les uns après les autres. Avant ces dits scandales, rien ne se faisaient, et l’Eglise cachait tous azimuth à outrance tous ses prêtres pédophiles au plus grand mépris des victimes qu’elle a très largement oubliées.
Sans ces scandales, strictement rien n’aurait été fait, cela va sans dire. Alors, peut-on dire dans ces conditions que l’Eglise puisse s’honorer de ses initiatives ? La réponse est évidement non.
Veuillez m’excuser de parler ainsi, mais ce n’est là que la stricte vérité pour toute personne objective et honnête.
Alors vous faites allusions aux autres églises et, je pense, un peu à l’église protestante à laquelle j’appartient. Les pasteurs sont mariés, ont des enfants. Ces données font-elles qu’il y a moins de pédophiles ? Dans la mesure où la pédophilie est, comme l’homosexualité, de toute évidence génétique, il ne devrait pas y en avoir moins. Peut-être est-elle mieux contenue ??
Si un jour, des scandales éclataient dans l’église protestante, des mesures rendues publics seraient probablement prises. Et elle serait aussi condamnable que l’Eglise catholique d’avoir attendu les scandales.
Quand à l’islam, à mon humble avis « religion » de sang, d’horreur et de dictature, la pédophilie doit être massive. J’ai pas de preuve ni de chiffre mais mon petit doigt me dit que ça doit être le cas.
Comme les médias s’acharnent (et vous y contribuez par vos commentaires) essentiellement sur l’Eglise catholique, la première Eglise chrétienne au monde numériquement, certains faits graves non médiatisés vous échappent apparemment: il y a de très nombreux scandales sexuels dans les Eglises protestantes, et pas seulement aux USA.
Un seul exemple : un révérend très télévisuel, une vraie vedette évangélique américaine, a été épinglé (alors que marié) grand moralisateur qui menait une double vie. En Afrique, également. Je pense que la réflexion sur la sexualité doit être mise à l’ordre du jour dans toutes les communautés, quelles qu’elles soient.
J’ai bien pris la peine, à chacun de mes posts, Monsieur l’Abbé, de préciser que ce type de scandale existe partout. Je vous rappelle la fin de mon post du 2 septembre à 11h06 (le premier de ce débat) ou j’écris :
« Et n’oublions pas, nombreux sont les milieux professionnels remplis de pédophiles et dont nos merdias ne parlent pas. Démolir l’Eglise est facile et sans risque. Démolir les milieux professionnels établis et l’islam où la pédophilie règne en maître est beaucoup plus risqué, et dans tous les domaines… ».
Maintenant, pour mon « acharnement », la formule n’est pas très heureuse. Je dis ce que je pense du sujet de l’article qui est dans son titre, je le rappelle : « Pédophilie, église et médias ».
Et bennnnn, je parle de pédophilie, d’Eglise, et de médias. C’est pas compliqué !
En tout cas; deux choses :
– un très, très, grand merci à Dreuz de permettre des débats de ce type, totalement interdit dans ce pays france, devenue une dictature sans les goulags
– un très, très grand merci à vous, Monsieur l’Abbé ARBEZ de lancer de tel débat. C’est évidemment très courageux de votre part, car l’Eglise rencontre de gros problème sur ce sujet et vous avez osé en parler. Et vous saviez parfaitement ce qu’il en découlerait…
exact!
Ben le Pape pourrait faire des oubliettes (le Film au non de la Rose ou les moines sont cloitré dans des cachots) ou les pédophiles y feront pénitence car l’Eglise pardonne le fondement de la religion
Monsieur Abbé ARBEZ,
Le Pape a t’il prévu de leur faire vivre la passion de Jésust la Croix sans clous mais 24H et le fouet le Knout ça fait plus mal après soit il se repend et demande pardon ou bien il n’a pas compris et le sortir de l’Eglise et entrer en Prison ou ces pédophiles vont subir le même sort qu’ils ont fait subir a leur victimes.
Aux états-unis, la plupart des églises serieuses enlèvent leur ministère à une personne a des problèmes, même d’adultère.
La personne qui s’est soignée peut ensuite redevenir active dans la communauté.
Mais je vous rejoins dans le sens que plus on a de pouvoir plus on échappe à la vraie des actes et leurs consequences (les télé-evangelistes de renom).
ça suffit a vec la soit disant pédophilie dans l’église ! des brebis galeuses , il en existe partout dans toutes les professions, voir même chez certains politiques ! certains l’on même avoué ouvertement en signant une lettre demandant la libre relation sexuelle avec des enfants, et d’autre l’on même écrit dans un livre ! mais par contre tout ces détracteur de l’église, ne parlent jamais de la pédophilie institutionnelle dans une autre religion ? cette religion , personne n’ose l’attaquée ! pourquoi ? les journalistes sont de couards , les féministes sont malhonnêtes, les politiciens sont corrompus !
Sans vouloir vous contredire, puisque, et vous avez raison, il existe des pédophiles partout, jusque dans nos gouvernements récents quand certains de nos ministres appréciaient les jeunes garçons, le problème dans l’église semble plutôt être l’homosexualité que la pédophilie. Et là, ce qui semble être gravissime, c’est que ces homosexuels feraient partie de la haute hiérarchie et qu’ils auraient chassé surtout dans les séminaires. Donc, nous aurions affaire plutôt à des voleurs d’âmes qu’à de simples délinquants sexuels, si bien qu’on pourrait sans doute se demander, si la raréfaction des vocations, l’absence de saints prêtres et le simple manque de prêtres au moins, ne viendraient pas des activités criminelles de ces prélats dévoyés dans les séminaires et ailleurs. Alors, la question qui semble se poser aujourd’hui est de savoir si, oui ou non, « François » a sciemment couvert les activités immondes de ces princes de l’église, c’est tout mais c’est terrifiant. Et c’est terrifiant parce que la sainte Colère de Dieu pourrait alors s’abattre sur eux…et sur son église…c’est à dire sur nos tronches.
« Des voleurs d’âme »… Ils doivent être traqués et condamnés par la Justice de ce monde ainsi que leurs complices. Quand à les juger spirituellement, c’est l’affaire de Dieu qui « ne veut pas la mort du pécheur », et non la nôtre.
Mais de la part d’un homme de Dieu qui avec le sacerdoce est In Personna Christi dans le sacrement, c’est un peu effrayant. Le Corps de l’Eglise souffre plus de cela que de persécutions extérieures.
Mieux vaut ne pas y penser si l’on a pas à agir. Le chapelet fait du bien et m’apaise dans ce trouble.
Néanmoins je persiste à me sentir très mal à l’aise avec la personnalité du pape François.
La Miséricorde automatique pour tout le monde sans avoir à la demander ;
Excuser d’un geste les « erreurs de jeunesse » même s’il s’agit d’une homosexualité innocente dans les séminaires, entre garçons, quoi…. ;
Dire que les « péchés de la chair sont les moins graves », alors que s’il y en a de banals, d’autres sont terrifiants d’horreur ;
Protéger ses favoris quoi qu’ils aient fait de grave en les faisant monter plus haut dans l’échelle ecclésiastique et en en faisant ostensiblement des confidents intimes ;
Donner (l’impression ( à tort sans doute) qu’il est lié par des secrets ;
« On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment ». Maintenant que l’abcès est en partie crevé et que le pus coule à l’air, on peut se demander comment le P. François gardera notre filiale confiance. Tout est dans la confiance.
Ainsi je ne lui fais pas confiance quand il fait dire par son ami journaliste que l’enfer n’existe pas. Bien sûr l’enfer est un état et non un lieu. Mais nous connaissons un peu trop de monde en enfer : des anges révoltés contre leur Créateur se sont bloqués dans un « non » irréductible. Il y a dans nos frères ainés les anges déchus une rage sans fin, toute de douleur et de jalousie car seul Dieu peut donner la joie dont ils se privent eux-mêmes.
Perspective inquiétante qui nous est un bien, celui de ne pas vouloir mourir en état de révolte, disons-le, de haine de Dieu, Péché contre l’esprit.
Si c’était malheureusement le cas, François assure que l’âme serait en quelque sorte volatilisée, non-existante, gazeuse, si je le comprends bien. Qu’il n’y aurait plus de démons car ils auraient été volatilisés eux-aussi pour faire la paix.
C’est un peu léger de faire croire à ses brebis, quand on est le Pasteur, que l’âme donnée par Dieu au départ n’est pas immortelle dans tous les cas. La mort gagnerait et il n’y aurait pas de résurrection des corps pour les méchants… Humblement, je crois que non. A quoi servirait le drame de la Passion ?
L’hypothèse du Pape est lénifiante, comme si lui-même voulait se rassurer mais là peut-être je m’avance trop….
Et bien tu vois, Ar-Men, moi, je trouve que tu te casses bien la tête et que tu te poses beaucoup de questions sur le dénommé françois.
Et les choses sont pourtant bien simples :
1) cet anti-pape est communiste. Pourquoi ? Parce qu’il fait et dis ce que les communistes recommandent.
2) lors de son élection, ce n’est pas l’Esprit Saint qui a fait qu’il soit élu. Ce sont les pressions des traîtres dirigeants européens (Junker, Soros, et Co) qui l’ont fait élire. D’où son attitude cosmiquement scandaleuse et traître de vouloir une immigration extrêmement massive de l’islam en europe, sans aucun contrôle du tout, y compris à nos dépends comme la sécurité, santé, logement… C’est pas moi qui le dit, c’est lui.
3) lors de la séance publique du lavement des pieds, quand ce CON de françois (petit « f ») n’a lavé les pieds qu’à des arabes musulmans et pas un seul chrétien, là, t’as tout compris.
4) ce mec n’est qu’un communiste qui agit en militant d’extrême gauche et rien d’autre.
Autant l’histoire des papes en révèle d’extraordinaires, autant cette même histoire révèle des « papes » pire que des racailles assassines : cet envoyé du diable, dénommé françois, fait parti de la deuxième catégorie.
Alors moi, à ta place, j’arrêterai de me poser des questions qui me masturbent l’esprit, et je ne m’en poserai qu’une seule : comment empêcher de nuire cet envoyé du Malin ? Un Mehmet Ali Ağca serait le bienvenu.
Voilà un simple conseil d’ami, et croyant (je suis protestant pour ton information, après 55 ans de catholicisme)
Pourquoi les média , en matière de pédophilie, ne parlent-elles exclusivement que du clergé catholique ? et jamais des ministres des autres religions , des Instituteurs, des professeurs et des beaux -pères dans les familles recomposées ?
La pédophilie et l’ homosexualité sont-elles liées : une réalité surprenante.
L’influence de mai 68, le rejet des règles morales, la révolution sexuelle et l’érotisation de la société occidentale.
https://www.youtube.com/watch?v=8r6Mnp5Qb1c
monsieur l’abbé, malgré tout, je vous lis avec délice mais je ne pense pas que le clergé catholique soit apte à parler de deux choses dont il se prive, sexe et vie de famille!
je vous ai répondu sur ce point de vue très contestable (voir commentaire dans un autre article!)
« l’Eglise catholique, à laquelle vous appartenez, est particulièrement montrée du doigt »
Il y a une raison à cela, notamment aux Etats-Unis régis par les avocats… lesquels avaient bien compris que par le biais de telles accusations sur les prêtres, ils pouvaient mettre la main sur le pactole du diocèse (ou ce qui en tient lieu là-bas). C’était donc aux USA devenu un business de trouver des prêtres, de les accuser et de tenter de décrocher le pactole.
Parait qu’on a dû changer les structures de responsabilité pour que les diocèses ne soient plus victimes de telles attaques.
Note : je tiens cette info d’un ami polytechnicien lequel à des bonnes relations avec des avocats aux US.
Vous savez aux USA des avocats brillants sont payé 500$/Minute voir DSK
La femme qu’il a soit-disant violée n’était pas une mineure, et si je peux me permettre cette « tache » d’humour un peu visqueux, elle a ramassé le pactole pour une relation tarifée..
Je suis hors sujet … Allez, je sors.
« Mais on omet souvent de parler de la pédophilie féminine qui est en augmentation. »
Personnellement, j’ai été préscolaire victime d’une femme, la mémoire me revenant brutalement 17 ans après les faits (17 ans ce qui curieusement est la durée moyenne pour qu’une femme parle d’un viol), en 1980 donc. Et ce n’est que maintenant que je suis en mesure de mettre l’étiquette « pédophilie » sur ce qui m’est arrivé (car pas à moi quand même !).
Le seul texte utile que j’ai trouvé, lequel apportait à mon sens un soutien était un texte produit par le Canada, lequel a maintenant disparu du site officiel.
[Le garçon invisible] : [nouveau regard sur la victimologie au masculin – enfants et adolescents] http://publications.gc.ca/site/fra/415674/publication.html
Mais on peut le retrouver ici : http://publications.gc.ca/collections/Collection/H72-21-143-1996F.pdf (attention, la première page est blanche).
J’aimais particulièrement ces passages :
« Les victimes masculines mentionnent qu’elles sont extrêmement navrées, frustrées, et parfois même en colère de voir que leurs histoires ne sont pas reflétées dans le discours public sur la violence et les mauvais traitements »
« Les hommes s’aperçoivent souvent que leurs thérapeutes, conseillers ou autres types de praticiens habitués à fonctionner avec des modèles axés sur la victimologie féminine ne sont pas capables de les aider. »
« Les hommes victimes cheminent sur un sentier très étroit, entre leur volonté d’être entendus et validés, d’une part, et leur désir d’être «pro-femmes» et solidaires des victimes féminines, tout en remettant en question des idées reçues qui reflètent des stéréotypes qui ne les favorisent guère. En luttant contre certains de ces stéréotypes, ils s’exposent souvent à des accusations de misogynie, d’appartenir à la réaction idéologique contre le féminisme, ou encore d’appliquer
en sous-main un programme occulte visant à miner les gains des femmes. »
« Il est triste de constater que les hommes victimes et leurs porte-parole risquent gros en s’opposant au statu quo et qu’ils subissent de fortes pressions pour rester tranquilles. N’est-il pas paradoxal que les pressions exercées sur eux ne font que reproduire, à un niveau social, les mêmes modèles de silence, de déni, et de tentative de banalisation qu’ils ont subis aux mains de leurs agresseurs? «
josick,
C’est bien malheureux puis devenant adulte la personne devient hommosexuel ,
quand un jeune va en prison il devient homosexuel suite a de nombreuses defonces anales mais peut tomber dans la pédophilie
« C’est bien malheureux puis devenant adulte la personne devient homosexuel »
Cela ne m’est pas arrivé. J’ai fait du Cri primal à Paris, puis j’ai pu sortir avec une femme qui elle aussi était « bloquée » mais de me lâcher une fois libérée grâce à mon attention… Moi, ensuite de marier avec une marocaine faisant écho à cette mauvaise femme de mon enfance, ce dont je me suis rendu compte bien après.
Maintenant je suis avec une femme des Philippines qui dit m’aimer (ce qui n’arrête pas de m’étonner), ayant eu deux jeunes enfants avec elle. Une histoire qui pour moi donc se termine bien.
« quand un jeune va en prison (…) ».
En france, pour faire de la prison, il faut être condamné à plus de 2 ans (moins, il n’y a jamais de prison), ce qui implique des faits déjà très lourds avec récidives nombreuses.
Avec des juges rouges qui pratiquent à outrance la politique de l’excuse et du pardon, dans l’oublie total des victimes, être condamné à plus de 2 ans est l’aboutissement de faits multiples et graves.
Alors si ce « jeune » se fait défoncer le cul et devient homosexuel, selon toi, bien fait pour sa gueule. Il a traumatisé, violenté, de nombreuses victimes totalement oubliées des juges rouges et de lui.
Moi je souhaite qu’il se fasse défoncé le cul et sa sale face de rat dans la foulée.
Il se tiendra après tranquille, c’est sûr.
Ah! enfin le sujet est abordé sur la pédophilie au féminin. Merci d’en témoigner : marre des clichés et de la radicalisation -qui tendent tt bonnement à occulter le problème. Les journalistes ont leur responsabilité qt à ce déni, idem pour la pédophilie dans les milieux homosexuels : les jeunes homos ne porteront jamais plainte… pour ne pas jeter l’opprobre sur leur clan?… idem, la pédophilie dans les milieux du cinéma-télé-mannequinat grands pourvoyeurs de chair fraîche dans les milieux branchés fréquentés par tout le gratin politico-judiciaire…
La Pédophile est une maladie qui se soigne le sécateur clac et le pédophile se sent plus legé mais on ne le tue pas et il serat soigné
Il va falloir que vous affiniez vos désirs de bien-être humanitaire, car lorsqu’une maman abuse son enfant, vous envisagerez avec ce même secateur, une clitorectomie (excision). Certains « chirurgiens » dans de jolies contrées aiment aussi y ajouter des actes de couture ou de découpage artistique.
Regardez le cas Macron jeune une femme a abusé de lui il est devenu homo passif , mais il est homo refoulé car il n’accepte pas sont homosexualité
Les échanges qui précèdent sont navrants, à deux titres :
1) Sur le plan strictement physiologique et médical, s’agissant -heureusement- d’exceptions par rapport à l’ensemble de l’activité sexuelle de l’ensemble des humains, je trouve maladroit et malsain d’échanger des analyses concernant des dérèglements qui relèvent à l’évidence de traitements appropriés.
2) Sur le plan spirituel – et là se trouve mise en cause la soi-disant inertie de l’Eglise, il parait que l’essentiel est oublié, à savoir que la religion judéo-catholique encourage l’activité sexuelle aux fins de procréation exclusivement…Et, puisqu’il s’agit de détournement de ces actes, on ne peut qu’être scandalisé par la tolérance officielle à l’égard de l’homosexualité (l’Eglise nourrie de la Bible, oublie-t-elle la malédiction de Sodome et Gomorrhe ??)
Ne condamnons pas les efforts de bonne volonté qui ont présidé à l’échange entre ARA et son interlocuteur même si leur efficacité est contestable faute d’avoir visé le réarmement moral de nos civilisations désenchantées et laxistes.
Il est quand même inquiétant que les experimentation « sataniques » de A. Kinsey aient toujours été qualifiée de scientifiques et que ses « rapports » aient droit de citer dans les grandes instances européennes et influencent les programmes éducatifs. Il serait temps que les Français se réveillent à se sujet également.
C’est bien que vous parliez de sexualité Abbé, voilà une démarche courageuse.
La pédophilie frappe toutes les couches de la société et j’aime beaucoup ce que dit B. Cyrulnik au sujet de la résilience (une forme de retour à la vie) il faut sortir de la honte, du non sens (absurdité) et de l’isolement.
http://dondevamos.canalblog.com/archives/2017/03/29/35056041.html