Photographié armé dans l »‘Obs », en 2016, Alexandre Benalla assure qu’il disposait d' »autorisations particulières ».
La photo a resurgi en pleine affaire Benalla cet été. Le futur chargé de mission de l’Elysée avait posé dans nos colonnes, presque deux ans plus tôt, pour une enquête de notre supplément « O », consacrée aux gardes du corps des personnalités du cinéma et du monde des affaires.
En ce mois d’avril 2016, Alexandre Benalla, salarié par la société Sygma 3D, est alors un des gardes du corps du président de l’Office européen des brevets (OEB), Benoît Battistelli, posté à Munich. « Conseiller à la sécurité », a depuis précisé l’intéressé. Parfait inconnu aux yeux du grand public, il s’était prêté à la séance photo proposée par « l’Obs », de face et de profil, le visage en partie masqué par une ombre, mais bien reconnaissable. A son flanc gauche, un pistolet Glock glissé dans le holster. Une silhouette anonyme pour une profession par essence discrète.
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« Ailleurs » ?
Mais avait-il seulement le droit de porter cette arme, lui qui n’a obtenu son permis de port d’armes qu’en octobre dernier, plusieurs mois après son arrivée à l’Elysée ? Au moment d’exhumer cette archive, « l’Obs » s’était montré prudent : ce pistolet n’était peut-être qu’une « copie extrêmement bien faite », un simple accessoire utilisé pour les besoins du shooting. Mais ce mercredi 19 septembre, la question s’est invitée lors de son audition devant la commission d’enquête présidée par Philippe Bas. La sénatrice EELV Esther Benbassa a même brandi « l’Obs » en pleine audition pour en savoir plus. Que faisait-il avec une arme à la ceinture dans nos pages ? Réponse immédiate d’Alexandre Benalla, sous serment : (dans la vidéo ci-dessous)
« Le 12 avril 2016, je n’étais pas en poste à En Marche !, j’étais à l’Office européen des brevets et la plaque qui est autour de mon cou − même si j’ai le visage plus ou moins camouflé − c’est une plaque de l’Office européen des brevets […] C’est une photo qui est prise ailleurs et qui n’est pas soumise à une autorisation de port d’armes. »
La parlementaire le relance :
« On peut porter une arme sans autorisation ? »
Alexandre Benalla, le ton assuré :
« A l’étranger, en Allemagne, avec des autorisations particulières, quand vous travaillez pour une organisation internationale, oui. »
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La photo a été prise à Paris
Pourtant, « l’Obs » est formel : le cliché n’a pas été pris chez En Marche !, ni « ailleurs », ni « à l’étranger », ni en « Allemagne », mais bien… dans un studio de l’Est parisien.
Alexandre Benalla avait-il le droit de porter cette arme grâce aux simples autorisations particulières dont il se prévaut ? Ces autorisations obtenues outre-Rhin l’autorisaient-elles à transporter son arme en France, qui plus est dans le cadre d’une activité parfaitement déconnectée de la protection de Benoît Battistelli ?
Contacté par « l’Obs », le service juridique du ministère de l’Intérieur indique que « les agents de protection de l’intégrité physique des personnes n’étant pas autorisés jusqu’à présent à être armés, les autorisations de port d’armes délivrées à l’étranger pour ce motif n’ont pas de valeur sur le territoire français ». De même, « s’agissant des autorisations de port d’une arme de poing accordées à des personnes exposées à des risques exceptionnels d’atteinte à leur vie, seul le ministère de l’Intérieur français est compétent pour délivrer une telle autorisation pour le territoire national, sans reconnaissance des autorisations délivrées par des Etats étrangers, mêmes membres de l’Union européenne », nous est-il précisé. Et de résumer :
« En droit, tout port d’armes sur le territoire national doit être autorisé par l’Etat français et lui seul. »
L’ancien président Benoît Battistelli de l’OEB n’a pas répondu à nos sollicitations concernant l’autorisation évoquée par Alexandre Benalla mercredi et ses éventuelles particularités. Auprès de « l’Obs », l’avocat d’Alexandre Benalla, Laurent-Franck Liénard, n’a pas non plus souhaité commenter les déclarations de son client devant la commission.
Source : Nouvelobs
La Raie Publique selon Saint Menteur.
Il prend exemple sur son maimaitre.
que de mensonges, que de dissimulations dans une république exemplaire!
et il y a encore des veaux pour faire confiance aux bobos au pouvoir!
J’ai, effectivement, entendu la sénatrice
« verte » Benbassa poser des questions
—pertinentes, du reste—, lors de cette
audition.
Je juge opportun, Gaïa Dreuz, d’ajouter,
pour vos lecteurs, qqs infos sur cette
sénatrice , qui avait, d’ailleurs, participé
à la 1ère audition, à ma grande surprise
(car j’ai de la mémoire: Benbassa est
franco-turco-israélienne, voir wikipedia)
et a eu des démêlés avec le gouvernement
israélien.
L’on y rappelle que, cet été, elle a eu affaire
à la police, dans l’histoire d’un remake
parisien de « la flottille pour Gaza ».
Site Koide9enisrael.blogspot.com:
Deux bateaux appartenant à la flottille
pour Gaza devaient accoster, dimanche
(18 juin 2018) sur un quai de Seine…
Cependant la Préfecture de Paris a mis fin
à cette mascarade… Parmi les dhimmis
présents pour accueillir ces bateaux, notons
la présence de la sénatrice EELV Esther
Benbassa, J.Lang… en compagnie de Leila
Shahid. »
Benbassa n’est pas la bienvenue en Israel.
En France, elle parvient à se faire élire chez
les Verts, commplices des Barghouti et autres
tueurs d’Israéliens.
Je ne peux m’empêcher de dire la gêne que
j’éprouve, à voir, parmi des hommes politiques
intègres formant cette commission, une person-
nalité dont le comportement a été en contraven-
tion avec la loi française.
Qu’attend la commission pour sanctionner un tel parjure ?
A ma connaissance, l’OEB est a Rijswijk Pays-Bas et pas à Berlin.
On est gouverné par des Mafieux en col blanc…..Ils ont le droit de tout faire. Ils sont toujours blanchis. Pour nous; attention aux faux pas.Pas droit à l’écart quel qu’il soit.
Il a répondu admirablement . Avec clarté et compétence. Spontanéité aussi.
Les petites personnes du Sénat qui siègent autour de leur petit marquis, en sont restées pour leurs frais.
J’espère qu’elles ont reconnu les qualités pédagogiques de Mr. Benalla, jeune professeur de 27 ans.
un pistolet Glock…
Non, c’ est Glloq, ça s’ épelle G.LL.O.Q.
Un pistolet d’ aviateur.
Encore Benala encore Benala plus des mensonges. Suffi
En faisant ce genre de photos il démontre bien son amitié pour les rappeurs qui font des clips avec des armes pour montrer la force de leur communauté et la menace sous-jacente de s’en servir si on leur lèche pas le cul.
Mais on se demande comment un juriste aussi distingué n’a pas dit que c’était une copie.
Personne ne pourrait prouver le contraire. alors soit il est c.n, soit il est en guerre au service de l’ennemi.