Après d’innombrables massacres successifs de chrétiens, le pape Benoît XVI n’est jamais resté muet. Ses prises de position souvent ignorées des médias rendaient régulièrement hommage aux victimes assassinées en raison de leur appartenance chrétienne et le pape répétait à chaque fois la même conviction : « on ne peut pas utiliser la violence au nom de Dieu ! » En y ajoutant cet appel concret : « Les religions devraient inciter à un usage correct de la RAISON et promouvoir des valeurs éthiques ».
Une évidence, car un dieu qui pousse à tuer en son nom ne peut être qu’une idole païenne hostile à tout humanisme et à toute civilisation.
Benoît XVI a surtout eu le courage de montrer combien le refus islamique d’associer la raison à sa prétention religieuse fait toujours peser une grave menace sur nos libertés et notre sécurité.
Cela d’autant plus que les garde-fous issus de la civilisation judéo-chrétienne s’effondrent les uns après les autres, sapés par une culture laïciste qui cible le christianisme mais ferme complaisamment les yeux sur une islamisation invasive. La prise de position la plus significative de Benoît XVI a été celle de l’Université de Ratisbonne, en 2006. Evidemment, les médias occidentaux ont voulu à tout prix y voir « une bourde », mais le pape savait pertinemment de quoi il parlait. Dans son discours lucide à la célèbre Université où lui-même avait enseigné, il citait un passage du 16ème siècle relatant l’entretien entre l’empereur orthodoxe Manuel II Paléologue et un musulman cultivé :
« L’empereur connaissait les dispositions développées et fixées dans le coran à propos de la guerre sainte. Il dit avec rudesse à son interlocuteur musulman : montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme sa mission de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ».
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Cette citation, extraite du contexte d’un discours pas encore traduit, suscita aussitôt un embrasement inimaginable dans le monde islamique. La rue musulmane explosa de rage, on brûla l’effigie de Benoît XVI, une religieuse dévouée aux autochtones depuis trente ans fut assassinée en Somalie, on incendia plusieurs églises dans les Territoires palestiniens, en Iraq et en Inde.
Or Benoît XVI offrait dans son exposé historico-théologique une clé de lecture critique générale, qui s’applique à toutes les religions (christianisme compris). C’est une évidence : violenter au nom de Dieu est inacceptable, car Dieu a un lien avec la raison humaine.
Sans cette affirmation de bon sens, il est impossible de poser les bases d’un dialogue entre civilisations qui se fonde sur des relations ouvertes à l’altérité !
En citant le Paléologue, Benoît XVI voulait rappeler de manière simple un constat historique indéniable : Mahomet a prêché sa foi par l’épée, il a plus été chef de guerre que chef religieux. La préoccupation majeure du pape a été la situation spirituelle du monde contemporain, en fonction de laquelle devait être dénoncée la vision théocratique de l’islam, concept absolutiste qui autorise à violenter au nom du divin. Cette perversion haïssable n’est pas seulement présente dans l’islam; elle a aussi existé ponctuellement dans le christianisme à certaines époques bien précises. Benoît XVI l’a reconnu ouvertement.
Mais il ne faudrait pas confondre ce qui est conjoncturel avec ce qui est structurel, comme le font souvent sur les plateaux de télévision les vulgarisateurs médiatiques selon le raccourci habituel « religion = violence ». Du même acabit que « monothéisme égale conflit »…
Or la profonde différence, entre islam et christianisme c’est que les textes fondateurs musulmans ne disent pas la même chose que les écrits judéo-chrétiens. En islam, le rapport religion-violence est particulièrement imbriqué, et il suffit de lire le coran et les hadiths, mais aussi les biographes musulmans de Mahomet (Mouslim, Boukhari, etc) pour s’en faire une idée assez précise.
Face à ce dilemme, Benoît XVI affirmait avec force que si l’on est convaincu que Dieu est entré en relation avec l’être humain doué de raison, la religion ne doit jamais servir de caution et d’alibi à la violence. En effet, une foi authentique ne peut se propager par la violence car elle est le fruit de l’âme, raisonnable, capable de réflexion et de dialogue. Le Paléologue, élevé dans la philosophie grecque, disait le pape, proclame le lien vital entre la raison et la foi, dans le but de contester la démarche islamique et ses prolongements belliqueux aux effets redoutables.
C’est bien ce que confirme El Tayeb Houdaïfa, chroniqueur de La vie Eco, lorsqu’il écrit que la période islamique du 7ème siècle fut « trop préoccupée par les conquêtes d’expansion militaire et pas assez par l’usage de la raison ». Il y eut aussi les assassinats successifs pour la succession dynastique de Mahomet (Omar, Othman, Ali). Ce qui a donné lieu à la rivalité séculaire entre sunnites et chiites, qui s’affirme de plus en plus dans l’axe Iran-Liban. El Tayeb Houdaïfa enfonce le clou : « l’après-prophète s’illustra plus par l’empire de la déraison que par le gouvernement de la raison »
Cependant, une chance nouvelle de réforme était apparue, lorsqu’aux 8ème et 9ème s. les Arabes firent traduire dans leur langue les œuvres des philosophes grecs qu’ils venaient de découvrir par leur conquête. Comme ils ne connaissaient pas le grec, ce sont les juifs lettrés et les savants chrétiens – nestoriens en particulier – qui réalisèrent pour eux ces traductions grâce au syriaque. De ce fait, la popularisation des œuvres grecques en milieu arabo-musulman suscita rapidement la première école théologique islamique importante, celle des mutazilites – avec Wasil ibn Ata, fondateur du kalam, la théologie spéculative. Intellectuellement attractive, cette théologie mutazilite fut établie comme doctrine officielle par le calife Al Mamun (814-833), mais une opposition farouche fit rapidement chuter cette démarche philosophique. Pour contrer cette pacification de la religion mahométane, Al Achari développa une ligne dure attribuant tout à Allah et rendant la raison de l’homme inopérante. Puisque l’individu est prédestiné dans ses moindres faits et gestes, c’est le mektoub qui régit tout selon le bon plaisir d’Allah, croyance doctrinale officielle encore de nos jours.
Au 11ème et 12ème s. Al Farabi et Al Kindi furent des penseurs musulmans développant l’idée d’une liberté éclairée par la raison, mais Ghazali leur adversaire réagit par un ouvrage intitulé « Destruction des philosophes ».
Même Averroes, un siècle plus tard, se retrouvait disqualifié au nom même de ce reflux vers un islam dur des origines. Dès lors, l’étau se refermait jusqu’à nos jours avec le redressement doctrinal opéré par Ghazali, freinant toute investigation philosophique en islam. C’est ce que l’on appelle la « fermeture des portes de l’ijtihad ».
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Dans la même période, (au 11ème siècle), un autre théologien musulman célèbre refusait lui aussi fermement toute ouverture vers la raison, il rejetait toute influence philosophique grecque. C’est Ibn Hazm, que Benoît XVI, en connaisseur de son sujet, a présenté explicitement dans son discours de Ratisbonne : car pour ce juriste, Allah est pure transcendance sans aucun lien avec la raison humaine ni avec la vérité. L’idée était bel et bien de revenir à l’islam pur et dur du temps du prophète, considéré comme âge d’or de l’islam ; c’est le salafisme, courant musulman radicalisé qui gagne du terrain partout aujourd’hui, des montagnes afghanes aux banlieues françaises.
Dans la même logique, Ibn Hazm préconisait la lecture littérale du coran, c’est l’école zahirite, (le zahir = sens apparent). Tout lecteur du coran qui doute, ne serait-ce que d’une seule lettre, est kafir, incroyant, infidèle, impie. Le kufr, c’est l’impiété, punie de persécution en ce monde et de l’enfer dans l’autre.
Le coran ne recèle donc aucun sens caché, comme le prétendent les soufis, considérés par l’islam officiel comme une secte ésotérique et hérétique à éliminer.
Il est assez paradoxal de remarquer que Ibn Hazm donnait cette impulsion de repli à l’islam, alors même que – à l’inverse – se développaient en Europe chrétienne les premières grandes universités occidentales. Elles constituaient un lieu d’érudition et d’ouverture où l’on pouvait discuter et mener des disputationes contradictoires, où l’on s’exerçait à confronter des arguments et avancer des hypothèses de compréhension des connaissances.
Mais de par sa posture, ce Ibn Hazm, cité par le pape, est devenu en même temps l’un des théoriciens du djihad, en tant que guerre d’expansion de l’islam, et cela, dans la fidélité aux opérations guerrières des origines, c’est à dire la conquête obligatoire des territoires infidèles s’accompagnant du traitement impitoyable des non musulmans, les dhimmi, comme le préconise le coran.
Autre aspect particulier d’Ibn Hazm, son antisémitisme virulent. Le légiste musulman était engagé à fond dans la polémique antijuive et antichrétienne. Il martelait dans son traité Al Fisal l’intolérance absolue envers la catégorie coraniquement dénommée les « gens du Livre », Ahl al Kittab, avec de multiples imprécations contre la Torah désignée comme fiction mensongère. Il maudissait même tout musulman qui vivrait en bonne intelligence avec des juifs ou avec des chrétiens, vigoureusement dénoncés par le coran comme falsificateurs de la révélation divine.
Ce n’est donc pas par hasard que Benoît XVI prenait le soin de relever la position d’Ibn Hazm dans son analyse, vu tout ce qui en découle sur le terrain géopolitique et interreligieux. Pour le pape, le Dieu de la Bible, contrairement au dieu du coran, est un Dieu de l’alliance, un Dieu ami des hommes. Si dans son discours, Benoît XVI faisait remarquer que la théologie judéo-chrétienne bénéficie de l’outil grec de la pensée, c’est pour souligner expressément que la raison entre en ligne de compte dans l’expression de la foi, telle qu’issue de la bible hébraïque. Pour Benoît XVI, il convient de ne pas dés-helléniser la réflexion chrétienne, comme il convient de ne pas déjudaïser la foi en amputant sa spiritualité de l’Ancien Testament.
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On voit bien quels sont les enjeux pour lesquels Benoît XVI a dénoncé toute foi qui exclurait la raison, sans oublier de montrer les limites d’une raison qui exclurait la foi.
La réflexion de Benoît XVI s’est poursuivie sur le même terrain dans le discours des Bernardins à Paris, en 2008, suite logique du discours de Ratisbonne de 2006. Voici ce que déclarait Benoît XVI exactement un an avant sa visite en France : « Fait aussi partie de l’héritage européen une tradition de pensée pour laquelle un lien substantiel entre foi, vérité et raison est essentiel.
Il s’agit de se demander si la raison est oui ou non au principe de toutes choses et à leur fondement. Il s’agit de se demander si le hasard et la nécessité sont à l’origine de la réalité, si donc la raison est un produit secondaire fortuit de l’irrationnel, et si dans l’océan de l’irrationalité en fin de compte elle n’a aucun sens ou si au contraire ce qui constitue la conviction de fond de la foi chrétienne demeure vrai ».
Et le pape ajoute : « Permettez-moi de citer Jürgen Habermas :
« Par l’autoconscience normative du temps moderne, le christianisme n’a pas été seulement un catalyseur. L’universalisme égalitaire, dont sont nées les idées de liberté et de solidarité, est un héritage immédiat de la justice juive et de l’éthique chrétienne de l’amour.
Inchangé dans sa substance, cet héritage a toujours été de nouveau approprié de façon critique et de nouveau interprété. Jusqu’à aujourd’hui il n’existe pas d’alternative à cela ».
Pour Benoît XVI, les origines de la théologie occidentale et les racines de la culture européenne sont exactement les mêmes : judéo-chrétiennes.
Le fil rouge de cette réflexion est biblique, aussi le pape insiste-t-il au passage sur la filiation chrétienne vis-à-vis de la tradition juive. Les moines ont hérité des rabbins et des connaisseurs de la Bible la valeur du travail manuel. Sans cette culture du travail combinée avec la culture de l’esprit et du cœur, l’Europe n’existerait pas, et elle se détruirait si elle s’écartait de cet humanisme-là.
Et surtout, sans jamais prononcer une seule fois le mot islam, pour éviter les polémiques et les débordements, Benoît XVI a renforcé – dans la marge de son texte – la mise en garde de Ratisbonne :
Dans la sunna, il existe un hadith qui avertit : « pas de monachisme en islam ! ». Or, aux Bernardins, le pape a mis fortement en valeur l’immense apport historique des moines à la civilisation occidentale au cours des siècles. Ils ont défriché les esprits autant que les espaces.
Mahomet avait proscrit la musique et la poésie qu’il détestait, comme faisant obstacle à la parole d’Allah. Or, le pape a mis en valeur la créativité artistique du chant, de la musique, en lien avec la Parole de Dieu. Il a aussi montré toute la richesse de la démarche scientifique qui y puise son élan créateur de connaissance.
Par la même occasion, le pape a rappelé que le christianisme – comme le judaïsme dont il est issu – n’est pas une religion du Livre, mais une religion de la Parole vivante.
Parole humaine inspirée par Dieu et que l’on peut donc analyser, discuter, interpréter, sans commettre de sacrilège. Ce qui exclut le fondamentalisme littéraliste et ses dérives dangereuses ; belle illustration de la phrase de Paul : « la lettre peut tuer, seul l’Esprit vivifie ! »
Enfin, on peut dire que Benoît XVI s’est prononcé sur les échanges interreligieux, la condition indispensable est qu’il n’y ait ni relativisme ni confusion des genres ! Sa présentation récusait les clichés politiquement correct parlant du judaïsme, du christianisme et de l’islam indistinctement, comme des religions abrahamiques, des religions du livre, ou l’amalgame indifférencié entre les 3 religions monothéistes…
L’idéologie égalitariste et laïque du « toutes les religions se valent » ne tient pas, face à une réflexion de cette profondeur, où la prise en compte clairvoyante du passé nous permet de mieux nous situer pour assumer l’avenir.
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C’est le défi qu’a magistralement, magnifiquement relevé le pape à Ratisbonne puis à Paris, en guise d’avertissement à notre époque. Il a été ainsi une des rares personnalités internationales capables de désigner précisément d’où proviennent les menaces réelles tout en montrant les voies d’avenir à nos sociétés en crise de valeurs.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Merci , merci encore !
Et volà pourquoi Benoît XVI a été chassé au profit du fantoche actuel…
Lorsque l’on voit les emprunts évidents mais falsifiés du Coran à la Bible, on se demande comment un Ibn Hazm a osé dire que la Thora, largement antérieure au Coran serait un livre falsifié? Il apparaît évident que c’est l’exact contraire. Le Coran est un mensonge postérieur à la Bible, Parole vivante de Dieu. Ce qui rend les hommes fous, c’est que Dieu s’est révélé d’abord aux juifs. Cette jalousie est le fondement de l’antisémitisme qui perdure jusqu’à nos jours et dont l’Islam est aujourd’hui la plus forte expression. La Bible est aussi Parole vivante en ce sens qu’il s’agit d’un livre de morts qui sont (spirituellement) vivants qui s’adressent à des vivants qui sont (spirituellement) morts. Et la Révélation de Dieu aux hommes s’est achevée une fois pour toutes en Christ. La rédaction du Nouveau Testament clôture définitivement la Révélation de Dieu aux hommes. Il n’y a plus lieu d’attendre autre chose que le retour de Christ qui a dit lui-même: « Tout est accompli ».
Voici comment s’achève le Nouveau Testament: « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, et des choses qui sont écrites dans ce livre. Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens Seigneur Jésus! Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous! Amen! (Apocalypse 22: 18-21)
Je me souviens du foin que ce discours de Ratisbonne avait fait à l’époque sur les cerveaux anesthésiés par un réflex malsain de Pavlov. J’en discutais avec un ami républicain américain. Qui m’expliquait que c’était sa foi chrétienne qui justement l’empêchait de commettre des méfaits. Je lui répondis que j’étais dans le même cas. La morale et la raison ne sont certainement pas à trouver dans les lois étatistes produites à un certain moment suivant l’air du temps et ce qui arrange (par exemple, les lois sur les « faux droits » et la fiscalité). Relisez les Dix Commandements. Tout y est. Evidemment, cela met illico au chômage tous nos bons et valeureux législateurs et autres juristes de médeu. Dans l’islam, tout est suspect, violent, totalitaire et haineux. Les préoccupations principales du torchon lunaire ne sont ni le Bien, ni le Mal, ni la recherche de Dieu. Il s’agit d’un écrit purement stérile et pervers.
Cet article tout chaud s’inscrit parfaitement dans la réflexion proposée par l’Abbé ARBEZ: http://resistancerepublicaine.eu/2018/09/23/jesus-est-present-dans-le-coran-et-cest-un-faux-prophete-cest-france-info-vous-le-dit/
Bravo et Merci pour cet excellente rédaction et rigoureux article , Monsieur l’ Abbé .
« Si la Raison est souveraine elle doit Régner souverainement . »
« Si l’ homme est souverainement raisonnable , il doit faire régner souverainement la raison . » – Armand Jean du Plessis Cardinal , Duc de Richelieu .
@ Ourga. Si j’ai bien compris cette citation du Cardinal Richelieu, celle-ci s’oppose frontalement à l’opinion de l’Apôtre Paul qui consacre tout un chapitre de la Bible à cette question importante. Le voici:
◄ 1 Corinthiens 2 ►
1Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. 2Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 3Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement; 4et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, 5afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
6Cependant, c’est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; 7nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, 8sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.
9Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.
10Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. 11Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. 12Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. 13Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles.
14Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. 15L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. 16Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ.
Gigobleu
Oui ce passage de Paul aux corinthiens devrait réduire à « 0 » tous nos commentaires!
Merci.
Je pense que vous confondez la dénonciation par Paul des subtilités rhétoriques en vogue à Athènes avec l’usage de la raison dont Dieu a pourvu l’être humain dans son libre arbitre.
Il est évident que la logique de Dieu surpasse la meilleure sagesse humaine, mais pourquoi démoniser systématiquement toute réflexion humaine?
Le « monde » chez Paul correspond à la critique d’une vision limitée aux perspectives terrestres mais St jean nous dit que Dieu a tant aimé « le monde » qu’il a donné son Fils… On ne peut tout englober trop rapidement et il faut tout de même laisser leur place aux commentaires. la Parole de Dieu n’est pas là pour clouer le bec à toute expression humaine, mais pour l’élever à la dimension du surnaturel.
@ Abbé ARBEZ. Je n’ai aucun motif ni aucune prétention à vouloir démoniser toute réflexion humaine, loin de là. Et la raison dont Dieu nous a pourvu dans son libre arbitre et le nôtre est un outil formidable qui, bien utilisé, est capable de produire des merveilles. Mais la raison est insuffisante pour trouver la foi. Dieu attend de notre part un engagement de notre être tout entier qui engage aussi notre raison, bien entendu, mais pas seulement: « Vous me chercherez et vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre cœur ». Jérémie 29: 13. Le danger est réel toutefois de placer notre raison au dessus de tout (ce que semblait suggérer le Cardinal de Richelieu). Et la transcendance ne se laisse pas appréhender uniquement par la raison. Comme dit la sagesse populaire: « le cœur a des raisons que la raison ne connait pas ». Je ne vois pas, dans le passage de Paul que je cite, ou il fait allusion aux rhétoriques en vogue à Athènes? Par contre il y fait clairement allusion, par exemple en Actes 17 devant l’Aréopage. La Parole de Dieu est une parole vivante et je peux rejoindre ici les propos de Benoit XVI et bien d’autres sur ce point. Mais pour celui qui cherche à se l’approprier uniquement par la raison, elle reste une lettre morte. Et, à lire certains commentaires, il me paraissait important de le rappeler.
Lorsque vous dites: « et il faut tout de même laisser leur place aux commentaires. la Parole de Dieu n’est pas là pour clouer le bec à toute expression humaine, mais pour l’élever à la dimension du surnaturel. » Je suis entièrement d’accord avec vous et figurez-vous que, non seulement la Bible est le livre le plus largement diffusé et traduit dans le monde, mais c’est aussi, et de loin, le sujet sur lequel ont été écrits le plus de livres et de commentaires! Et ce n’est pas fini!
@ Abbé ARBEZ. dans votre exposé, vous citez Benoit XVI qui a dit:
Par la même occasion, le pape a rappelé que le christianisme – comme le judaïsme dont il est issu – n’est pas une religion du Livre, mais une religion de la Parole vivante.
Et vous dites ensuite:
Parole humaine inspirée par Dieu et que l’on peut donc analyser, discuter, interpréter, sans commettre de sacrilège. Ce qui exclut le fondamentalisme littéraliste et ses dérives dangereuses ; belle illustration de la phrase de Paul : « la lettre peut tuer, seul l’Esprit vivifie ! »
Je trouve ces formulations assez osées, voire risquées et ne correspondant pas tout-à-fait, à mon avis, à la pensée Biblique. Je ne vois pas l’idée selon laquelle la Bible serait une Parole humaine inspirée par Dieu? Trois exemples pour illustrer mon propos:
1) Jésus, en Jean 5:39: « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles (les Ecritures!) la vie éternelle: ce sont elles (les Ecritures!) qui rendent témoignage de moi. »
Trois fois en un seul verset Jésus (qui est lui-même la Parole de Dieu en chair et en os) insiste sur l’importance et la place centrale des Ecritures qui seules donnent accès à la vie éternelle au travers de Christ.
2) L’Apôtre Paul en 2 Timothée 3: 16-17: « Toute Ecriture est inspirée de Dieu (l’initiative vient de Dieu et non des hommes), et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. »
Ici aussi c’est la Parole de Dieu qui inspire l’esprit humain et pas l’esprit humain qui est inspiré par la Parole de Dieu. En ce sens, la Parole de Dieu précède l’esprit humain et a en quelque sorte « force de loi » sur celui-ci.
3) L’Apôtre Pierre en 2 Pierre 1:21 confirme l’importance de la prééminence de la Parole sur notre volonté: « ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit (donc la volonté divine) que des hommes saints ont parlé de la part de Dieu.
Conclusion: suggérer l’idée que la Bible serait seulement « Parole humaine inspirée par Dieu » ouvre aussi la voie à des interprétations tout aussi dangereuses que celles d’une certaine forme de littéralisme que vous dénoncez. Nous laisser pénétrer par la pensée biblique pour éventuellement corriger notre point de vue, oui. Par contre, utiliser le texte biblique pour défendre à tout prix des doctrines d’églises, non.
Le concept, bien souvent, de fondamentalisme biblique est une façon vicieuse de dénigrer la réalité biblique comme vous le dites très bien, Gigobleu!
Celui qui cite proclame et met en pratique la Parole de Dieu est dénoncé aujourd’hui comme un intégriste buté qui ne voit pas plus loin que le bout de sa Bible !
Pourtant le Messie n’a pas cessé de le faire! Il n’a cessé de considérer les Écritures comme parole d’en haut et non d’en bas!
À mon avis les tenants de la ligne citée par l’abbe Arbez, sont ceux qui ont depuis longtemps contaminé le christianisme en pensant très fort : »Dieu à t il réellement dit? »
Cette phrase est elle biblique à 100/100!
L’orgueuil Humain qui en réalité dicte à Dieu ce qu’il faut dire!
L’etat de ces églises en 2018 comme leur progression signent hélas leur degré de délabrement! Leur parole humaine inspirée par l’esprit Du monde est destructrice !
@ Ourga. « Si j’ai bien compris cette citation du Cardinal Richelieu, celle-ci s’oppose frontalement à l’opinion de l’Apôtre Paul (… ) »
Non je ne le pense pas , de plus je ne vois pas le rapport de votre intervention . Richelieu protecteur de Descartes et de la méthode en science , fut aussi celui des Arts et des Lettres jamais il ne fit la promotion de la seule Raison comme ultime base de l’ activité ou de la pensée humaine ou de sa relation avec Dieu .
Je pense que son intérêt combiné pour la raison, l’ art et la littérature démontre son honnêteté comme penseur et son sens moral comme chrétien , il aurait pu faire sienne la « formule » de Rabelais :
« Science sans conscience n’ est que ruine de l’ Âme »
Tout comme porte à la même réflexion les propos ci haut de Benoit XVI :
« Les religions devraient inciter à un usage correct de la RAISON et promouvoir des valeurs éthiques »
Il a fallu Descartes , il a fallu Spinoza*il a fallu la combinaison de ces deux philosophes pour que le terme civilisation judéo chrétienne prenne tout son sens de le monde moderne . Spinoza a fait grandir ce modèle en prônant la notion que l’on ne connait pas tout de Dieu mais de la nécessité de le connaitre dans ses attributions ainsi donc de la nature et son évolution .
Scolastique, Renaissance , Réforme , Contre Réforme ; démontrent que le Christianisme est dynamique et non statique , moteur de l’ Histoire il n’ est pas resté stagnant à une opinion, du moins à votre opinion sur l’opinion de Saint Paul .
Cordialement , Ourga .
• Si on tape Spinoza dans un moteur de recherche on tombe d’ emblée sur Wiki et l’Islamoservile de service qui sous entend comme toujours une quelconque influence de l’Islam sur le monde occidental alors que Spinoza s’ est peu exprimé sur cette malfaisance , le monstre qui l’ a conçu et s’ est proclamé son Prophète .
@ gigobleu
Bien sûr je répondais à votre commentaire suivant publié précédemment :
@ Ourga. Si j’ai bien compris cette citation du Cardinal Richelieu, celle-ci s’oppose frontalement à l’opinion de l’Apôtre Paul qui consacre tout un chapitre de la Bible à cette question importante. Le voici:
◄ 1 Corinthiens 2 ►
1Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. 2Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 3Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement; 4et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, 5afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
6Cependant, c’est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; 7nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, 8sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.
9Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.
10Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. 11Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. 12Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. 13Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles.
14Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. 15L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. 16Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ.
@ Ourga. Vous citez Richelieu, ensuite vous dites que ce qu’il a dit voulait sans doute dire le contraire? Soit. Je réplique à la citation (prudemment concernant Richelieu, on ne sait jamais …) en citant l’Apôtre Paul, sans le moins du monde exprimer un avis sur ce qu’il dit me contentant de constater que son propos s’oppose à ce que vous dites que Richelieu aurait dit. Ayant un esprit quelque peu cartésien (excusez-moi, sans doute une vague influence chrétienne?), j’avoue avoir du mal à comprendre ce que vous dites que Richelieu aurait dit, tout en pensant le contraire de ce qu’il dit? Ne désirant pas rester benoîtement sur une opinion stagnante, pourriez-vous nous éclairer?
Je viens d’écrire à Emile Mourey lequel fait état de sens caché…
« Bonjour,
Je vois qu’Emile cite Odon https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-coran-c-est-aussi-notre-207507
Ces histoires relatives au Coran ne m’intéressent pas vraiment bien que je dispose d’un papier qui me reconnait comme musulman. Mes deux derniers enfants ont été baptisés catholique.
Je considère Emile comme étant de la nouvelle religion islamo-gauchiste, donc incurable.
Il n’est pourtant pas trop difficile de s’informer. On peut aussi réfléchir, ce que pour ma part, je tente de faire.
Ainsi, qu’est-ce que Dieu ? C’est l’Unité Primordiale qui accepte de se diviser, de là la production de l’Univers (plus modernement de la structure espace-temps).
Avec une Unité qui ne prend pas le risque de se diviser, il ne se passe rien.
Avec l’acception de la division, l’histoire commence dont la finalité est la réunion finale, fin de l’histoire… « le plus tard possible », disent ceux qui aiment la vie, la vie biologique, vie avec deux logiques, ce qui permet la liberté.
La première étape de cette division est illustrée par le jeu de 52 cartes.
Dans leur boite, pas de jeu. C’est à la fois Tout et Rien. Puis, une dérobade, ce qui fait gille, écartement du flux Immaculée Conception personnalisé comme étant la Vierge, la Vierge divine Judéo.Chrétienne, qui fut substituée à la déesse, vierge-mère, Asi.Kupris Aphr.odite. Et le Fils, mono-flux de 52 cartes, structure mise en avant par Jean Camion avec son code phonétique positionnel. Autrement dit le Verbe.
Donc raconter que « à savoir que Dieu ne peut avoir un fils » est complètement à côté de la plaque (cf. le début de ce texte).
Pas la peine d’en dire plus. D’ailleurs avec les islamo-gauchistes, c’est forcément peine perdue. »
Benoit XVI avait aussi dit, au College des Bernardins, qu’ « une approche purement positiviste menait a la destruction de la raison elle-même », phrase qui m’avait surpris dans un premier temps en tant que scientifique mais qui est je crois d’une grande sagesse. La raison est une faculté essentielle des hommes et cruciale pour leur succès et leur survie, et vouloir la contenir est folie et médiocrité. Mais il faut aussi preserver une place pour la transcendance et la foi car l’âme humaine ne peut supporter la trop grande dureté de la raison, qui mène au dessèchement, voire a la rupture si elle est pratiquée avec excès.
Son approche théologique visant a ne pas couper l’Eglise de ses racines judaïques rappelle que le christianisme ne fait pas suite au judaïsme mais résulte d’une schisme entre deux tendances internes dans lequel les deux parties se sont trouvées amputees d’une partie d’elles-même. Si un synchrétisme confus n’est pas souhaitable, cette approche renforce a mon avis le souffle de l’Esprit, si l’on peut s’exprimer ainsi.
Merci a Benoit XVI pour tant de qualité et d’élévation.
@ hologramme. Ce qui est rassurant, c’est que le souffle de l’Esprit reste libre de toutes nos contingences et raisonnements humains. Que vaut l’opinion d’un Benoit XVI par rapport à celle de Jésus et des Apôtres?
Je ne crois pas que le souffle de l’Esprit soit indépendant des contingences. L’environnement doit être propice, sans quoi sa force diminue, a moins de se préserver du bruit et de la médiocrité ambiante. Et je trouve que Benoit XVI oeuvrait pour cela, alors que l’actuel pape m’inspire autant de transcendance qu’une publicité pour une lessive. Quant a la valeur de son opinion, peu importe, je ne crois pas que la Bible soit increee, donc a chacun de se faire son opinion, ce qui implique une exigence personnelle et non une soumission par principe a des hommes, sauf si on est plus l’aise comme ca. Il ne faut se soumettre qu’a Dieu.
@ hologramme. Même si je reste convaincu de la Souveraineté de Dieu, il est étrangement possible d’entrer en dialogue avec lui (par la prière). Il est même possible de négocier des choses avec lui pour autant qu’elles correspondent à sa volonté. Je pense par exemple à l’entretien de Dieu avec Abraham dans lequel Abraham a osé demander à Dieu d’épargner la vie de Lot. La complicité avec Dieu est donc tout-à-fait possible, c’est même la meilleure chose qui puisse survenir dans nos vies. Comme beaucoup d’autres, j’ai eu le privilège d’expérimenter dans ma vie de tels moments de grâce. Comme vous, je ne crois pas que la Bible soit incréée. Mais Dieu a inspiré une quarantaine d’auteurs différents pour nous donner sa Parole. Et ces auteurs ont vécu, pour la plupart, à des siècles de distance et donc ne se sont forcément pas concertés. Et pourtant, la Bible forme un ensemble harmonieux, cohérent et sans erreur. Je trouve ce simple fait vraiment fantastique. Enfin, il faut se soumettre à Dieu premièrement, c’est juste. Mais Dieu demande aussi de nous soumettre les uns aux autres selon la formule qui résume tout: « Tu aimeras ton prochain comme toi même ». Bien cordialement,
@hologramme
Quand vous dites que le souffle n’est pas indépendant, j’ai du mal à vous suivre!
S’il y a quelqu’un de totalement indépendant de qui que ce soit de nôtre humanité, c’est bien lui!
Par contre à nous d’etre dépendant de Lui! Pour notre bonheur…
il a eu le courage de dénoncé l’islam radical et a voulu foutre a la porte tout les pédos de l’église
Tous mis à la porte ou quelques uns dont certains réintégrés depuis?
@gigobleu
Je dirai que le christianisme est la rencontre avec Christ. Cela a été vulgarisé et diffusé, assimilé à la religion depuis pas mal de temps. chrétien signifie petit Christ, en cela, celles et ceux qui deviennent chrétien (car on ne né pas chrétien, on le devient par la Grâce du Seigneur) sont appelé à être, à vivre, à penser, à parler comme Jésus l’a fait. Alors oui, nul se sera aussi grand, aussi bon que Christ, car nous sommes que des hommes, mais c’est Lui qui nous donne la force d’y ressembler, car il y a plus de charité (d’amour) à donner qu’à recevoir. Et aimer son prochain comme soi même, c’est pas une vue de l’esprit, c’est une vérité, qui est souvent dure à mettre en pratique (quand on a en face des gens méchants, hypocrites et j’en passe). Je terminerai en disant que la violence ne vient pas de Dieu, quand Pierre dans le jardin de Gethsémané a vu que les centeniers amenaient le Seigneur, son instinct a été de dégainé son épée et de couper l’oreille du soldat (c’est sa chair qui a parlé et qui a pris le dessus), Jésus guérit le soldat et dit à son disciple « Celui qui utilisera l’épée périra par l’épée ». Si c’est pas une recommandation ça… l’épée est un instrument de violence qui a pour but de toucher l’ennemi, et il faut comprendre aussi que l’épée représente tout moyen à la disposition de l’homme pour faire le mal à son prochain (par ses mains pour frapper autrui, par sa langue et ses mots pour dire du mal, par son esprit pour méditer le mal), si on ne lis la Bible sans comprendre ce que veux nous enseigner Dieu, on passera une vie entière à passer à côté de ce qu’Il veut pour nous. On n’est jamais perdant avec le Seigneur, et même si c’est pas facile tout les jours, Il est là, et Il est fidèle. Amen
@Gigobleu
Tout à fait d’accord avec vous…Mais il y a une autre épée que je recommande, celle dont il est parlé dans l’épitre aux Hébreux.
L’épée de la Parole Divine qui ne baratine pas, qui ne ment pas mais parce qu’elle est d’essence divine va au plus plus profond de l’être, là où la pensée humaine ne sait pas aller: dans ces régions insondables entre l’âme et l’esprit, comme ajoute-t-elle, dans ce qui sépare l’os de la möelle…
Bref cette épée est une arme puissante que l’Esprit de Dieu manie pour nous et avec nous pour la gloire du Tout Puissant.
Toute la littérature des hommes fut-elle éclairée, n’est souvent qu’un charabia prétentieux qui et comme l’herbe des champs, fânée le soir même.
@ Séb. Dans le catalogue d’équipement « militaire » que nous propose la Parole de Dieu en éphésiens 6: 14-18, les seules armes offensives du chrétien sont l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu et la prière. Ce sont les seules que j’utilise.
autre temps (pas si loin) autre moeurs.
merci l’abbé de nous démontrer que certains prêtres d’occident ne suivent pas la doxa officielle:
article paru dans l’observatoire de l’islamisation en aout 2018
« Il n’existe pas de terrorisme islamique » affirme le Pape François devant des étudiants Italiens. « Il ne faut pas diaboliser l’islam » affirme Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France. « Je ne diabolise pas l’UOIF » dit de son côté le père Christophe Roucou, directeur Service des Relations avec l’Islam. « Il faut très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes », prévient Mgr Dagens, au sujet de l’entrée des djihadistes d’Al Nosra dans Maaloula (Syrie).« Le salafisme promu par l’Arabie Saoudite n’est pas violent » rassure le frère dominicain Adrien Candiard, Prix des libraires religieux 2017.A ces propos bienveillants commandés par la sauvegarde, à tout prix, du dialogue, s’ajoute un relativisme mal placé : « certains musulmans peuvent être excessifs, voire fanatiques, admet Mgr Vingt-Trois,comme des catholiques peuvent l’être » complète-t-il aussitôt. François, de retour des JMJ osa le parallèle suivant : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. »
que n’écoutent ils les évêques et prêtres d’orient!
A chaque article de l’Abbé Alain ARBEZ , je suis ébloui de son érudition et de sa rigueur doctrinale , sans doute le plus savant des rabbins . Cela étant , lisez ces deux ouvrages , qui se complètent parfaitement , vous en resterez sans voix :
http://www.librairietequi.com/A-56805-le-coran-revele-par-la-theorie-des-codes-studia-arabica-xxii.aspx
https://legrandsecretdelislam.com/
J’avais regretté le départ de Benoît XVI en son temps. En vous lisant, le regret est encore plus vivace… Surtout qu’en ce moment, mon fils étudie l’islam au collège. Il est fait état de la tolérance envers les juifs et les chrétiens au temps du califat des Abbassides et avant (le terme de dhimmitude n’est pas utilisé), du djihad intérieur qui compte bien plus que le djihad guerrier contre les infidèles, d’une civilisation florissante sans que ne soit mentionnée un seul instant l’existence de l’esclavage. Tout ce que vous rappelez, à travers le discours de Benoît XVI, sur le refus de discuter les textes, la vision autocentree d’une religion qui échappe à la raison, la mise au banc de ceux qui ont jadis tenté de pacifier l’islam, tout cela n’est absolument pas abordé. Religion de paix et d’amour qui vaut judaïsme et christianisme, voilà ce que retient un enfant français dans la France d’aujourd’hui (en collège catholique, donc j’imagine que que c’est la même chose en collège public).
c’est en effet le langage anesthésiant qu’on enseigne dans les lycées de peur de voir surgir des questions embarrassantes!
pourtant, les faits historiques sont têtus en ce qui concerne le statut des non musulmans en terre islamisée ou occupée: citoyens de seconde zone livrés à l’arbitraire…
@ Fleur de Lys. Je ne connais pas la situation dans l’enseignement en France. Par contre, en Belgique, L’enseignement des religions fait partie du programme scolaire obligatoire. Les parents doivent choisir pour leur enfant, soit la religion catholique, protestante, orthodoxe, musulmane, israélite ou la morale laïque. Dans la pratique, dans la commune de Bruxelles ou j’ai enseigné, le cours de loin le plus fréquenté est celui de religion musulmane. Dans ce contexte, le cours de religion israélite est inexistant. Aucun parent juif n’imaginerait inscrire son enfant à ce cours et, en dix ans de carrière, je n’ai jamais croisé une seule fois un professeur de religion israélite.
Les écoles fréquentées par des enfants juifs sont surveillées par des gardes armés.
Et tout ceci dans la plus parfaite discrétion et silence médias convenu. Des écoles ghettos en quelques sorte qui encouragent les derniers juifs belges à émigrer vers Israël.
En ce qui concerne les communes à forte population musulmane, les religions chrétiennes, israélites et musulmanes sont présentées aux élèves en religions du livre. Mais on se garde bien de dire aux petits que le livre des juifs et des chrétiens la Bible, et celui des musulmans, le Coran, sont très très très différents … On leur enseigne plutôt que le Coran, en définitive, ne serait que la dernière révélation apparue après la Bible… Et les professeurs sont instamment priés d’éviter de parler des choses qui fâchent et seraient susceptible de diviser, telle, par exemple, la Shoah. Nous devons donc parler des choses qui nous rassemblent et surtout pas de celles qui divisent. Par respect pour la religion d’amour et de paix …
@ gigobleu Le système scolaire français est dans une situation analogue, il pratique l’autocensure. La différence est que les religions sont abordées ponctuellement, en cours d’histoire, selon les années (les Hébreux et le judaïsme en 6eme, le Moyen âge musulman en 5eme). Il n’y a pas de cours continu sur une religion en particulier, hormis dans les écoles confessionnelles, comme la pastorale dans les collèges catholiques. Aucun extrait du Coran appelant au meurtre des juifs et des chrétiens n’est présenté. Seuls les 5 piliers de l’islam sont listés. Rien n’est dit sur les échecs répétés de tentative de pacification de l’islam comme le rappelle très bien le père Arbez dans son article sur Benoît XVI (alors que cela permettrait de faire réfléchir les enfants sur la rupture que représente le coran et le sens d’une religion). A aucun moment moment il n’est rappelé que le coran est présenté comme la parole de Dieu, donc indiscutable, alors que la Bible est le récit d’une parole humaine, ce qui change tout en matière de tolérance et d’interprétation). Bref, c’est consternant autant de cécité. On construit des lignes Maginot intellectuelles dans le cerveau des plus jeunes, mais on sait tous que cela n’arrêtera pas la menace.
@ Fleur de Lys. Un espoir tout de même. La ligne Maginot n’a pas résisté à la blitzkrieg avec l’heureuse fin qui s’en suivi quand-même cinq ans plus tard …
Ne jamais perdre de vue que l’expression « religions du livre » souvent employée innocemment par les journalistes, est un concept spécifiquement islamique. Les
chrétiens ne devraient jamais entrer dans cette logique qui n’est pas celle de la Révélation judéo-chrétienne.
@ Abbé ARBEZ. Tout-à-fait d »accord. A ce propos, et pour confirmer mes dires concernant Bruxelles, voici des statistiques officielles sur sa représentation étrangère reçues ce jour: http://lepeuple.be/714-des-bruxellois-sont-dorigine-etrangere/92934
S’agissant de statistiques établies en Flandres, je peux garantir de leur exactitude. Les flamands étant particulièrement réputés pour leur sérieux en cette matière. Je vous laisse deviner la commune bruxelloise ou j’ai enseigné dix ans en tant que prof de religion. Deux indices: Il ne s’agit pas de la plus tristement célèbre dont le nom commence par M mais de l’une de celles dont le nom commence par un Saint et ou la langue la plus pratiquée est celle des pires ennemis des grecs …
À quoi nous sert d’apprendre que l’Islam a été ( relativement ) tolérant envers ceux sur lesquels il s’était installé? Sinon, à nous inviter à le laisser nous dominer pour que nous puissions expérimenter et reconnaître, de facto, la relative tolérance dont il est capable?
Merci à Benoît XVI d’avoir tenter de « raisonner » nos intellectuels, sans même parvenir à convaincre les siens!
Pour résumé à l’intention des « pas trop intellectuels » : « L’islam est un mensonge, le coran un poison, Mahomet un criminel et les musulmans les dindons de la farce plate. »
Merci pour le rappel de Benoît XVI !
Merci pour la belle photo qui nous dit son adieu…