Trudeau brade les intérêts des Canadiens pour satisfaire son ego

Publié par Magali Marc le 3 septembre 2018

Le 27 août dernier, les États-Unis et le Mexique ont conclu un accord commercial devant se substituer à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Le Canada qui disait ne pas souhaiter négocier sans le Mexique n’y est pas partie. Les médias canadiens, à la botte des Libéraux, se sont empressés de rendre Trump responsable de ce fiasco en parlant de son intransigeance et sans rien dire de l’incompétence de Trudeau et de sa ministre, Mme Freeland. Les négociations ont été reportées sans qu’on sache ce que Mme Freeland entend par la défense des « intérêts des Canadiens ».

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit le point de vue de David Tkachuk* sur cette question, tel que publié dans le Toronto Sun, le 1er septembre.

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C’est envers Justin Trudeau que nous devrions être en colère et non envers Trump

L’accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis est en péril.
En tant que Canadiens de l’Ouest, nous sommes exposés à un risque économique. Pourtant, bizarrement, les médias canadiens ne parlent que de Donald Trump.

Ce n’est pas Trump le problème.

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Il est président des États-Unis et il s’occupe des intérêts de son pays. Nous devrions nous attendre à ce que notre gouvernement s’occupe des nôtres, et non à ce qu’il se lance dans une guerre des nerfs avec Trump.

Lorsque la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a décidé de s’échapper d’une visite de trois pays d’Europe pour se rendre soudainement à Washington, on pouvait estimer qu’elle n’avait pas le contrôle de la situation.

Et quand l’ancien conseiller en politique étrangère du premier ministre Trudeau a écrit dans un tweet – comme l’a fait Roland Paris – que le Mexique devrait se rappeler du fait que le Canada a promis de ne pas les laisser tomber concernant les négociations de l’ALENA, alors que ce sont eux qui ont été attaqués par Trump, il a indiqué qu’il s’attendait à ce d’autres s’occupent de défendre nos intérêts. Ce qui ne peut signifier qu’une chose: nous n’avons pas fait d’efforts suffisants pour les défendre nous-mêmes.

Nous ne pouvons pas compter sur les autres pour défendre nos intérêts. Nous devons prendre soin des nôtres, comme le font le Mexique et les États-Unis. Le problème est d’ordre politique et non pas d’ordre économique.

Nous avions négocié un accord après la réunion du G7 concernant la clause de caducité. Des boissons ont été servies et des toasts ont été portés, selon Rob Russo, le chef du Bureau de la CBC, qui l’a rapporté en ondes et dans les médias. Quand tout est tombé à l’eau, le réseau CBC s’est concentré sur les tweets de Trump et lui a reproché d’avoir annulé l’entente.

Mais la vérité c’est que Trudeau a transformé une victoire en défaite lorsqu’il a commenté de façon inopportune la question des représailles tarifaires, afin de passer pour un dur devant les Européens.

De même, en acceptant à Washington le prix de diplomate de l’année, la ministre des Affaires étrangères, Mme Freeland, a prononcé un discours qui insultait le président américain d’une manière à peine voilée.

Soucieux d’accroître sa popularité au Canada, Trudeau a critiqué Trump lors de sa conférence de presse post-G7, après s’être assuré qu’il pouvait parler en toute sécurité puisque Trump était dans l’avion qui l’amenait en Corée du Nord.

Trudeau a choisi de sacrifier la santé économique du Canada pour un gain à court terme dans les sondages.

Notre premier ministre est si désireux d’être aimé qu’il n’a pas tenu compte des emplois et du bien-être des Canadiens. Il a choisi d’améliorer son image et de satisfaire son ego.

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Cet homme doit être défait aux prochaines élections.

* David Tkachuk, membre du Parti Conservateur Canadien, est sénateur provincial de la Saskatchewan.

Sources:

C’est envers Justin Trudeau que nous devrions être en colère et non envers Trump

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