Publié par Gilles William Goldnadel le 1 octobre 2018

À en croire les Décodeurs à pleins tubes du journal Le Monde (“Pendez les Blancs”, itinéraire d’une indignation », le 26 septembre), je serais le véritable responsable, pour l’avoir publicisé puissamment le premier sur Twitter, de la vidéo ultra-violente, ultra-raciste et ultra-haineuse commise par un rappeur noir qui se propose en chanson syncopée de tuer les enfants blancs jusque dans leur crèche.

Rarement maxime chinoise aurait été plus avisée : lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.

La publicité faite aux inconnus est un problème trop grave pour le laisser entre les mains des journalistes convenus.

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Je reconnais m’être posé la question, mais à la vue des réactions, je ne regrette pas ma décision.

Il paraîtrait en effet, à en croire les antiracistes dévoyés à géométrie invariable de la gauche extrême, que le racisme anti-Blanc n’existerait pas et serait une invention de l’extrême droite et de la fâcheuse sphère. Ainsi, l’appel aux pogroms anti-Blancs du rappeur inconnu serait un acte isolé destiné à sa publicité. Manifestement, nos antiracistes diplômés étaient aux abonnés absents lorsque Booba rêvait d’encul.. la France avec de l’huile ou que Médine songeait à crucifier sur le Golgotha les laicards.

Ils dormaient, lorsque les Indigènes de la République ou l’UNEF organisaient des camps racisés, de fait interdits aux Blancs. Ils étaient en villégiature lorsque Mesdames Ernotte et Nyssen souhaitaient voir moins de Blancs à la télévision. Les gens de SOS Racisme et leurs camarades ne lisent certainement pas la presse internationale, sinon ils n’auraient pas manqué de protester contre les assassinats récurrents de fermiers blancs en Afrique du Sud et au Zimbabwe.

Voilà pourquoi, j’ai décidé de faire savoir ce qui se passe dans la tête d’un rappeur demeuré mais prétentieux de Noisy-le-Grand et qui n’a rien d’isolé.

La négation du racisme anti-Blanc est au demeurant raciste consubstantiellement, sauf à considérer le blanc comme seulement raciste et jamais victime.

Au demeurant la perversion intellectuelle des antiracistes dévoyés de l’extrême gauche et associés est un puits sans fond. Les mêmes qui me font reproche d’avoir fait la publicité d’un inconnu dont il fallait taire les errements haineux sont les mêmes qui traquent impitoyablement et obsessionnellement, jour après jour, depuis 50 ans le racisme lorsqu’il émane ou émanerait des Blancs.

Ce sont eux qui recherchent tels des chiens truffiers ce qui pourrait ressembler à un salut nazi dans une manifestation populiste. Ce sont eux qui iraient jusqu’à inventer un inconnu poursuivant un migrant en Allemagne. Ce sont eux qui commettent des articles à diffuser en boucles lorsqu’un beaucoup plus inconnu que mon inconnu de rappeur dépose une tête de porc devant une mosquée. Et c’est encore le journal Le Monde, décidément très en forme, qui le lendemain, avec une rare condescendance, décide de faire une mauvaise publicité à un inconnu, en la personne du père d’une victime du Bataclan en lui reprochant sa haine de l’islamisme. C’est effectivement beaucoup mieux de la réserver à ceux qui haïssent la haine et de passer son temps à vouloir comprendre leurs assassins.

Et voilà qu’à présent, les mêmes, avec une pudeur de violette, craignent les effets pervers de la publicité d’un acte qui les gêne.

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Non seulement je ne regrette pas d’avoir montré jusqu’au va se loger la haine du Blanc, mais d’avoir, par la même occasion, réussi à montrer jusqu’où va se nicher l’imagination débridée de ceux qui voudraient la cacher et qui préfèrent réserver leur détestation à ceux qui combattent la détestation.

Très exactement, et pour les mêmes raisons idéologiques, qui taxaient d’islamophobes et de racistes ceux qui il y a 10 ans osaient prétendre qu’il existait un puissant antisémitisme islamique. Ce qui lui a permis de monter en puissance sans résistance.

Dans ce cadre, on attribuera la palme de cette semaine à Samuel Laurent, responsable des Décodeurs du Monde, qui sur la Cinq de service public (évidemment) n’a pas hésité à comparer le rappeur inconnu, raciste et fantasmant la mort des enfants blancs en la justifiant par le racisme anti-Noir… à Georges Brassens.

Non, rien de rien, je ne regrette rien.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation de Valeurs Actuelles.

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