Publié par Jean-Patrick Grumberg le 3 octobre 2018

La façon dont les Démocrates et la quasi-totalité des médias, qui leur sont acquis et ne cherchent même plus à faire du journalisme, rejettent totalement les principes fondamentaux des droits de l’homme que sont la présomption d’innocence, le droit de se défendre, la nécessité d’apporter la preuve des accusations qu’on porte, et le fait qu’une accusation ne vaut pas culpabilité, choquent l’Amérique.

Les quatre personnes, y compris sa meilleure amie, que Ford a identifiées comme étant présentes à la fête où elle dit avoir été sexuellement agressée par Kavanaugh, ce qu’il a totalement rejeté, nient que l’événement a eu lieu ou n’ont aucun souvenir de la rencontre qu’elle a décrite.

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69 % des électeurs américains pensent ainsi que le processus de confirmation de Kavanaugh a été politisé et le qualifient de “honte nationale” (1)

On le voit, les efforts des Démocrates pour arrêter Kavanaugh ne jouent pas en leur faveur, et n’ont pas l’approbation du public.

Selon un sondage Harris publié le 1er octobre (1), les accusations de méconduites sexuelles de Christine Blasey Ford contre Brett Kavanaugh mobilisent fortement l’opinion publique américaine.

  • 89% des Américains ont regardé ou entendu parler des accusations de harcèlement sexuel.
  • 75 % des électeurs estiment que la sénatrice Diana Feinstein aurait dû remettre immédiatement la lettre de Christine Ford au comité judiciaire du Sénat en juillet, lorsqu’elle l’a reçue, au lien d’attendre deux mois, ce qui est largement regardé comme une manœuvre de basse politiquement pour retarder autant que possible la nomination de Kavanaugh après avoir échoué à disputer le moindre de ses plus de 200 commentaires juridiques.
  • 60 % des électeurs appuient la confirmation de Kavanaugh si l’examen du FBI ne trouve aucune preuve corroborant les accusations de Ford.

Brett Kavanaugh, par ses décisions juridiques conservatrices, dégoûte les Démocrates. Ils ne croient pas son témoignage sur l’honneur car ils pensent qu’il n’en a aucun, puisqu’il ne défend pas les idées progressistes.

Cependant, les médias ne disent pas tout.

Ils se concentrent sur des mensonges supposés de Brett Kavanaugh qui n’ont rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés, et occultent les mensonges avérés de Ford en rapport direct avec son témoignage.

Et puisque les médias préfèrent hurler aux fausses nouvelles qui leur déplaisent, c’est à Dreuz de réparer leurs manquements.

Des mensonges, des mensonges, encore des mensonges

  • La 2e porte “pour ne pas se sentir coincée”

Vous vous souvenez que dans son témoignage devant le Sénat, Christine Blasey Ford a dit qu’elle voulait installer une 2e porte sur sa maison parce qu’elle était traumatisée par sa rencontre avec Brett Kavanaugh ? Que l’installation de cette porte a déclenché un conflit avec son mari, qui les a conduits chez un conseiller matrimonial en 2012, où pour la première fois, elle a parlé publiquement de son agression sexuelle qui s’est produite 36 ans auparavant ?

Et bien Ford a menti

La seconde porte a bien été installée, mais c’était en 2008. Et pas pour soigner son traumatisme, mais pour sous-louer une partie de sa maison à une thérapie ! (2)

Paul Sperry, de RealClearInvestigations (3), a eu l’idée d’enquêter, et il a découvert le permis de construire de cette seconde porte.

  • Les archives de la ville de Palo Alto, dit-il, montrent qu’un permis de construire pour une pièce supplémentaire et une porte extérieure a été délivré à Ford et à son mari le 4 février 2008 – plus de quatre ans avant la séance de thérapie de mai 2012 où, dit-elle, elle a identifié Kavanaugh comme son agresseur…
  • Le document montre que la porte a été créée comme comme porte d’entrée pour un bureau de consultation matrimoniale.
  • D’autres documents, y compris les dossiers d’enregistrement des fournisseurs de soins de santé, révèlent qu’une conseillère matrimoniale était inscrite à l’adresse de Ford, et qu’elle a utilisé la pièce où la porte supplémentaire a été installée, pour exercer sa profession. Pourquoi ? Parce que cette thérapeute matrimoniale, Sylvia Adkins Randall, a vendu sa maison aux Ford en 2007, et qu’elle a demandé à pouvoir continuer à maintenir son cabinet à cette adresse.
  • Et le fait qu’elle n’ait pas installé une telle porte de sortie de secours dans sa résidence secondaire de Santa Cruz, Californie, à moins de cinq rues de la plage, jette également un gros doute sur son histoire d’angoisse d’être coincée héritée de ce passé.

Ironie du sort – mais vous savez que l’auteur de ces lignes ne se livre pas au commentaire d’hypothèses et conspirations (c’est pourquoi je ne parlerai pas des délires autour de la conspiration “QAnon”), le nombre de faits avérés étant largement suffisant pour occuper un cerveau 24h sur 24 – Randall est spécialisée dans le traitement des “souvenirs troublants du passé” !

  • La déclaration sous détecteur de mensonges

Barney* é été le petit ami de Christine Blasey Ford de 1992 à 1998. Dans une lettre adressée à la Commission judiciaire du Sénat, il affirme que Ford a menti lorsqu’elle a témoigné sous serment n’avoir jamais aidé personne à se préparer pour un examen polygraphique.

Il a déclaré avoir vu Ford consacrer beaucoup de temps à préparer une femme (qu’il croit être sa meilleure amie) à un éventuel test polygraphique pour des emplois au FBI et au bureau du procureur général des États-Unis.

Interrogée la semaine dernière par la procureur Rachel Mitchell, Ford a déclaré qu’elle n’avait “jamais eu de discussions avec qui que ce soit… sur la façon de passer un test polygraphique” ou “donné des conseils à quiconque voulait se soumettre à un tel test”.

* prénom modifié.

Tout ceci nous renvoie évidemment à son autre mensonge, selon lequel elle a retardé son témoignage parce qu’elle avait peur de prendre l’avion. Sous serment, le Dr Ford a admis qu’elle prend beaucoup l’avion, y compris pour des vacances à l’étranger. Son ex-petit ami a également affirmé, dans sa déclaration, ne pas se souvenir qu’elle ait jamais mentionné une quelconque peur de prendre l’avion.

  • Les annuaires des années scolaires de Ford disparaissent

Les livres des années scolaires, c’est l’équivalent d’Instagram aujourd’hui. Ceux des années où Ford était inscrite à Holton-Arms se trouvaient sur le site ISSUUU.com en fin de matinée le lundi 17 septembre 2018.

Lundi 17 septembre, les annuaires de l’école ont soudainement disparu. Un blogueur précautionneux les avait vues, et en lisant, il a immédiatement compris qu’ils seraient retirés, et il les a sauvegardés. Son blog, où les photos des annuaires se trouvaient, a depuis été supprimé.

Dreuz en a retrouvé les copies, que vous trouverez à la fin de cet article, mais ce qui les rend essentielles, ce sont les légendes, qui montrent que Ford n’était pas la sainte-nitouche que les médias veulent présenter, mais qu’elle faisait partie d’une classe de prédatrices sexuelles qui buvaient, se saoulaient et faisaient la fête…

Les annuaires “témoignent de l’incroyable pouvoir que ces filles avaient sur leurs enseignants, leurs parents et les garçons de Georgetown Prep [où était inscrit Kavanaugh], Landon et d’autres écoles de la région” explique le blogueur, qui ajoute :

“dans les pages…vous verrez de nombreuses photos et références à la consommation excessive d’alcool et à la joie de ne pas pouvoir se souvenir de tout cela.

Scribe 84 est l’annuaire de son année de terminale. Elle s’appelait alors Christine Blasey, souvent appelée ‘Chrissy’. [Une photo fait référence à une fête] rituelle à Holton où une étudiante de deuxième année a vomi à plusieurs reprises tout au long de la nuit, dont le point culminant a été un danseur érotique masculin en string.

L’année 1982 fut une particulièrement folle et Scribe 82 montre de nombreuses photos de mineures qui buvaient beaucoup, des canettes de bière empilées, de l’alcool sans cesse glorifié oar cette mention ; ‘les garçons, la bière et l’atmosphère de zoo’.”

Le Blogueur continue :

“Un autre aspect troublant de ces annuaires est la preuve d’un racisme flagrant… Il y a aussi des blagues bizarres sur Hitler.

Le scribe 82, p. 260, montre des images dont trois mineures sont habillées de manière provocante en Playmate de Playboy. La légende dit :

‘La semaine de la plage a culminé l’année pour celles d’entre nous qui ont eu la chance d’y aller. Avec l’école et nos esprits en récréation temporaire, nous avons pu libérer toutes ces inhibitions troublantes de l’année écoulée. En dansant au milieu de la route, Ann [nom de famille caché] et ses amies ont ramassé des hommes qui se sont évanouis dans leur appartement…”

Le Scribe 84 correspond à la dernière année de Chrissy Blasey à Holton-Arms. La page 261 dit que les filles plus âgées étaient des prédatrices sexuelles de garçons plus jeunes :

“D’autres filles âgées préféraient élargir leurs horizons et sortir avec des garçons plus jeunes, généralement des étudiants de deuxième année, qui pouvaient apporter la vitalité et la fraîcheur de l’innocence à une relation.”

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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(1) caps.gov.harvard.edu

(2) hotair.com

(3) realclearinvestigations.com

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