Publié par Hélios d'Alexandrie le 6 octobre 2018

Il y a de ces évènements, qui non seulement marquent leur époque, mais qui provoquent également une prise de conscience de la trajectoire aberrante dans laquelle la société s’est engagée.

La confirmation par le Sénat de la candidature du juge Brett Kavanaugh à la cour suprême des États Unis ne devait en principe susciter aucune controverse. L’opposition déclarée des sénateurs Démocrates, à peine vingt minutes après sa nomination officielle par le Président des États Unis, avait tous les traits d’un combat d’arrière-garde ; résistance en apparence futile, tant la qualité du candidat et son parcours impeccable le mettait à l’abri de toute critique.

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Le facteur déclenchant de la crise

La crainte à l’effet que la confirmation d’un nouveau candidat allait rompre l’équilibre en faveur des juges conservateurs à la cour suprême a, bien avant la nomination du juge Kavanaugh, déclenché l’opposition de la gauche américaine. La démission du juge Kennedy, réputé pour son “centrisme”, a été pour le président Trump l’occasion à ne pas manquer pour rendre à la Cour Suprême sa mission originale, celle de produire des jugements conformes à la lettre et à l’esprit de la Constitution. La gauche a immédiatement perçu le “danger” que constitue la présence d’une majorité de juges constitutionalistes, à savoir l’impossibilité de contourner la constitution ou de l’interpréter au goût du jour. En effet, les enjeux sont de taille, ils concernent des points aussi fondamentaux que la liberté d’expression, la liberté religieuse, le droit de posséder des armes, la confusion des genres, l’avortement etc. Du coup le projet de transformation radicale de la société américaine prôné par la gauche s’est trouvé sérieusement compromis.

La gauche, c’est bien connu, ne cherche pas à convaincre. Forte de son “bon droit” et de sa “supériorité morale”, elle se donne le droit de juger, de condamner et d’exécuter ses sentences. Dès l’annonce de la nomination du juge Kavanaugh, le leader des Démocrates au Sénat a fait vœu publiquement de bloquer sa confirmation par “tous les moyens nécessaires”. Des sénateurs Démocrates ont déchiré leur tunique sous l’œil des caméras, affirmant que ceux qui appuient la candidature de Kavanaugh propagent le “mal”, que son éventuelle confirmation fera en sorte que “des milliers de gens vont mourir”. Le cri de ralliement a été lancé dès le début : cette candidature ne passera pas, elle doit être par tous les moyens bloquée ou à tout le moins retardée jusqu’aux élections de mi-mandat en novembre, espérant par là qu’une éventuelle majorité Démocrate au sénat bloquera, non seulement le juge Kavanaugh, mais toute candidature idéologiquement non-conforme.

Brett Kavanaugh est un citoyen américain exemplaire, il est l’incarnation du rêve américain : éducation religieuse, jeunesse studieuse et réfléchie, richesse intellectuelle, succès professionnel, engagement dans la communauté, éthique irréprochable, excellentes relations sociales et humaines, équilibre émotif et hygiène de vie, chrétien pratiquant, mari et père affectueux, etc. Il représente en fait tout ce que la gauche déteste d’autant plus qu’il est blanc de peau, il n’est donc pas étonnant qu’elle fasse tout pour le détruire.

Une crise savamment organisée avec les médias

En agissant comme ils l’ont fait, les sénateurs Démocrates se sont écartés du rôle que la constitution assigne au Sénat, celui de donner son avis et de consentir à la candidature. En principe le Sénat n’a pas le droit de s’objecter pour des raisons idéologiques, seules la compétence et l’intégrité personnelle sont l’objet d’examen. Le processus doit être rigoureux et objectif, aucune place n’est accordée aux considérations idéologiques ou aux manœuvres partisanes. Mais les sénateurs Démocrates ont choisi de transformer les séances publiques en autant de spectacles de boulevard, où la partisannerie a occupé le devant de la scène, où on a laissé des manifestants interrompre et perturber les débats, où l’agressivité et la grossièreté des militants gauchistes se sont donné libre cours.

Comme prévu les médias ont servi de caisse de résonnance au service de l’opposition. Tout ce tapage avait pour objectif de mobiliser les forces progressistes dans des manœuvres visant à influencer l’opinion publique et, par la même occasion, à intimider les sénateurs Républicains. Objectif atteint en partie, les élus Républicains ont dans l’ensemble fait preuve de retenue pour ne pas dire de réserve, ils se sont timidement indignés des menées des Démocrates, mais se sont abstenu de contrattaquer, confiants que le processus d’examen et de validation ne devait pas révéler de surprise, partant il n’était pas de mise de hausser le ton. Les Démocrates en ont profité pour “mener le bal” jusqu’à la fin des auditions, histoire de monopoliser l’attention des médias et paver le terrain au scandale qu’ils comptaient déclencher et qu’ils avaient réservé pour la fin. On connaît la suite : tel un coup de massue, les accusations d’agression à caractère sexuel se sont abattues sur le juge Kavanaugh et sur sa famille, les observateurs impartiaux de la scène politique américaine ont vite compris que les Démocrates avaient décidé de jouer le tout pour le tout, sans égard aux conséquences potentiellement négatives non seulement sur leur formation politique mais sur le pays tout entier.

Il n’est pas nécessaire de relater les évènements des trois dernières semaines, ils sont connus et ont été abondamment commentés. Mais il est utile de souligner le fait que les Démocrates ont pris le risque de déclencher un scandale à partir d’accusations non-fondées, pari qu’ils savaient périlleux mais qu’ils croyaient pouvoir gagner avec l’aide des médias et des militants gauchistes. La vague qu’ils ont soulevée devait se muer en tsunami qui emporterait sur son passage, et le juge Kavanaugh et les élections de mi-mandat. Pour alimenter le brasier, ils ont fait éclore d’autres accusations, les unes plus farfelues que les autres, dans le but de submerger l’adversaire et l’amener à abandonner la partie.

Pour mener à bien leur entreprise de destruction, les Démocrates n’avaient d’autres choix que de balancer par dessus bord les notions de présomption d’innocence et de neutralité. En affirmant haut et fort qu’ils croyaient sans preuve l’accusatrice, ils cherchaient à susciter un mouvement populaire en sa faveur afin de faire échec au juge Kavanaugh. Ce faisant ils mettaient leur propre crédibilité en balance. Leurs manœuvres n’avaient de chance de réussir que dans la mesure où le peuple américain, renonçant au bon sens le plus élémentaire, se laisserait emporter dans cette vague de folie.

La tiédeur initiale des Républicains et leur décision de jouer unilatéralement selon les règles, a permis aux Démocrates de garder l’initiative. Du moment que l’adversaire se laissait intimider, tous les coups devenaient permis. C’est ainsi que l’audace s’est muée en effronterie et le mensonge est devenu vérité, non seulement pour ceux qui l’ont gobé dès le début, mais davantage pour ceux qui l’ont monté de toutes pièces. Le mensonge s’est transformé en article de foi, en fait d’une foi aveugle et imperméable à toute démonstration rationnelle. C’est un peu comme si les Démocrates et avec eux l’ensemble de la gauche s’étaient laissé aspirer dans une spirale faite de surréalité.

La folie et son antidote

La gauche américaine ne se remettra jamais de l’élection de Donald Trump. Pour elle le choc a été terrible au point de perturber gravement son jugement. Le choc a aussi pour effet de mettre en évidence le peu d’emprise de la réalité sur l’esprit des gauchistes ; c’est l’endoctrinement systématique qui en est la cause. La blessure a également engendré la haine et la rage, une haine inextinguible et une rage impuissante, propre à diviser la société et à perturber profondément les relations entre citoyens.

L’Amérique est en crise, une part non-négligeable de ses habitants a sombré dans la folie. Le pays est profondément divisé entre une gauche vindicative et folle et une droite qui n’a pas encore pris la mesure du danger. La sauvegarde de la nation se trouve à présent entre les mains des citoyens qui n’ont pas perdu la tête, ils sont Républicains, indépendants et même Démocrates, ce sont eux qui devront gérer et éventuellement neutraliser la folie de la gauche. Ces citoyens sont heureusement majoritaires et ils peuvent compter sur Donald Trump.

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