Publié par Jean-Patrick Grumberg le 7 octobre 2018

Lors de la campagne électorale, le président Trump a fait des promesses. Comme ce n’est pas un politicien, il les a tenues, ce qui a effrayé le monde politique, qui a craint que leurs électeurs leur demandent d’en faire autant.

Trump n’a pas tenu la totalité de ses promesses (faire jeter Hillary en prison), et certaines n’ont pas été tenues totalement (la construction du mur avec le Mexique), car une bête à trois têtes tente par tous les moyens de l’en empêcher : les médias, George Soros et son armée de soldats d’extrême gauche, et le marécage de Washington, composé de Démocrates et de Républicains “never Trumpers” corrompus, qui se tiennent les uns les autres, se font mutuellement chanter par la menace de dévoiler leurs magouilles respectives.

Une promesse que le président a tenue est celle, extrêmement importante, de nommer un juge respectueux de la Constitution à la Cour suprême. Cela vient de se produire une seconde fois, avec la nomination, dans un contexte d’une extrême violence où la gauche a montré son visage répugnant, du juge Kavaunaugh, après celle du juge Neil Gorsuch en avril 2017.

Trump les a tous écrasés sur son passage

Trump vient de remporter une nouvelle immense victoire, avec la confirmation du juge Kavanaugh à la Cour suprême. Cette nomination d’un conservateur va pour les trente ans à venir, maintenant que la Cour penche du côté de la Constitution et non plus des expériences sociales, peser sur la vie de chaque Américain.

Des grands sujets de société comme l’homosexualité et les transsexuels, l’avortement et son remboursement par la société, les conditions du droit de posséder une arme, l’exercice de la liberté religieuse et syndicale, la protection de la liberté d’expression, l’ignoble concept de “justice sociale”, les criminelles expériences sur la théorie du genre, la liberté de chacun en matière d’assurance santé, l’immigration, la protection de la liberté politique des personnes de droite, l’écologie, la protection de l’individu contre l’intrusion de l’Etat dans sa vie personnelle, vont être examinés non pas selon les désirs de la gauche, c’est à dire pour compenser son incapacité à obtenir des changements sociétaux par le vote, mais dans la continuité des intentions des Pères fondateurs et de la Constitution.

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La gauche mauvaise perdante a tout perdu, sauf son âme car elle n’en avait pas

Ce ne fut pas une nomination mais une guerre. La guerre que livre le Mal contre le Bien. Le Bien l’a remporté, par 50 voix contre 48, la voix du vice-président n’a même pas été nécessaire comme pour le juge Gorsuch, mais le Bien est en sang, blessé, éreinté.

  • En 2016, la gauche n’a pas reconnu la victoire du président Trump et elle ne l’accepte toujours pas. Au cas où vous l’auriez oublié, l’enquête sur la collusion de Trump avec la Russie est toujours en cours, bien qu’elle ne trouve toujours aucune preuve d’un crime hypothétique, au bout de presque deux ans et la mobilisation de moyens formidables.
  • En 2018, elle ne reconnaît pas la victoire du juge Kavanaugh. Les Démocrates parlent déjà de mettre en marche une procédure d’impeachment contre lui s’ils regagnent le contrôle du Sénat au mois de novembre. Et une autre enquête du FBI. Ce sera la 8e.
  • Prévoyant les futures décisions défavorables à l’avancée des idées progressistes, ils disent déjà que désormais, la Cour suprême est entachée de vice : après avoir détruit la crédibilité du FBI avec sa politisation par Obama, ils détruisent celle de la Cour suprême. C’est la doctrine “table rase” des communistes.

Ceux qui dénoncent les incitations à la haine ont atteint le paroxysme de la haine

Le camp du Bien gagne toujours car les chuchotements de la vérité sont plus fort que les hurlements du mensonge. La gauche hideuse a été vaincue, mais le Bien en sort éreinté et meurtri.

  • L’an dernier, les activistes arrachaient les statues des lieux publics pour détruire les racines de l’Union.
  • Les ex-défenseurs de la liberté d’expression combattent – littéralement dans les universités, et sournoisement chez les géants des médias sociaux – pour sa suppression.
  • Les journalistes, qui défendaient avec constance que les enfants des élus sont “hors limites” des critiques se sont défoulés en injures et moqueries sur le fils de 8 ans du président Trump.
  • Les militants contre le racisme qui ont obtenu qu’on ne juge pas un homme selon la couleur de sa peau ne parlent plus que de punir l’homme blanc simplement parce qu’il est blanc, donc “privilégié”.
  • Les organisations de défense des droits civiques, la puissante ACLU en tête, qui militent pour le respect de la présomption d’innocence et le droit de chacun à un procès équitable, ont condamné Kavanaugh sans preuve, et réclamé son retrait et l’interdiction qu’il se défende.
  • Chuck Schumer, le leader Démocrate, a déclaré qu’“il n’y a pas de présomption d’innocence pour Kavanaugh”.
  • Le média le plus emblématique au monde, le New York Times, ne cherche même plus à nier comme dans le passé son engagement à gauche et clamer sa neutralité éditoriale : il a lui-même et directement organisé, milité et publié la parution d’une liste d’un millier de professeurs de droit dont il a participé à établir la liste, qui ont appelé le Sénat à ne pas confirmer Brett Kavanaugh. Plus personne sauf deux ou trois commentateurs dont l’auteur de ces lignes ne fait plus attention, car nous avons intégré l’idée que le journalisme n’existe plus.

La roue tourne

Les élections de mi-mandat seront les plus importantes que l’Amérique ait jamais connu de mémoire d’homme, car une majorité Démocrate au Congrès tentera de bloquer toutes les réformes engagées par le président Trump, voire tentera d’annuler les immenses avancées qu’il a déjà obtenu par peur que ses excellents résultats détruisent le narratif de la gauche, et les Démocrates déclencheront une mesure d’impeachment contre lui. Et contre Kavanaugh.

Ces élections étaient considérées, dans les deux camps, comme un référendum sur Trump. Ce n’est plus le cas. C’est devenu un règlement de compte dopé par la furie des Républicains et le dégoût des Indépendants qui ont vu Brett Kavanaugh l’homme, être traîné dans la boue, insulté, accusé sans preuve d’être un violeur en série, au mépris total de sa famille déchiquetée, qui mettra des années à s’en remettre – particulièrement ses deux filles.

Aujourd’hui, l’enthousiasme du camp Républicain est au plus haut. Tous les sondages confirment que les Républicains ont grignoté toute l’avance que les Démocrates possédaient.

Concernant les votes au Sénat, trois Etats menaçaient de passer aux Démocrates. C’était avant Kavanaugh.

Aujourd’hui, les tables ont tourné :

  • Indiana :
    • Joe Donnelly (Démocrate) : 43 %.
    • Mike Braun (Républicain) : 41%.
    • Lucy Brenton (Libertarienne) : 6 %.
  • Missouri :
    • Claire McCaskill (Démocrate) : 43 %.
    • Josh Hawley (Républicain) : 43 %.
    • Autre candidat : 8
  • Dakota du Nord :
    • Heidi Heitkamp (Démocrate) : 41%.
    • Kevin Cramer (Républicain) : 53 %.

“Le débat de Kavanaugh a fait tomber une grenade politique au milieu d’une élection qui était largement bouclée en faveur des Démocrates au cours des six derniers mois”, a déclaré Josh Holmes, un ancien assistant du leader Républicain au Sénat Mitch McConnell.

Faisant référence au Montana, à l’Indiana, à la Virginie-Occidentale, au Missouri et au Tennessee, M. Holmes a ajouté :

“Les sondages montrent que le changement d’enthousiasme est… indubitable dans les États rouges [NDR Républicains] qui vont déterminer le contrôle du Sénat”.

  • Un sondage NPR/PBS NewsHour/Marist publié la veille de la confirmation de Kavanaugh a révélé que le “large avantage de l’enthousiasme Démocrate qui a défini la campagne 2018 jusqu’à présent a disparu”. L’enthousiasme des Démocrates s’est dissipé depuis l’audience Kavanaugh-Ford. Celui des Républicains a explosé.

Trump a doté le parti Républicain d’une colonne vertébrale

Pendant les auditions de Christine Ford et de Brett Kavanaugh devant la commission d’enquête du Sénat, pendant l’attente des résultats de l’enquête du FBI, les activistes payés par Soros ont harcelé, poursuivis, menacés, agressés, les sénateurs jusque devant leurs domiciles.

Des députés Démocrates comme Maxine Waters ont appelé les militants à les pourchasser et les faire expulser des restaurants, des salles de cinéma, des stations essence même, et partout où ils les croiseraient.

L’an dernier, un député Républicain a été abattu mais pas tué, sur un terrain de sport par un supporter de Bernie Sanders qui a tiré plusieurs coups de feu après s’être assuré que les joueurs étaient bien des Républicains.

Le sénateur Rand Paul a eu plusieurs côtes cassées lors d’une agression par un voisin Démocrate, et cette semaine, sa femme a déclaré qu’elle dormait désormais avec une arme posée sur sa table de nuit parce que des militants agressifs font le piquet devant chez eux.

Malgré cela, les Républicains n’ont pas cédé, ils ont tenu tête à la gauche, et ils ont contre-attaqué, ce qui n’est pas leur style. Et ils ont confirmé Kavanaugh. Ils ont été encouragés par l’exemple de Trump. Face au scandale fabriqué par les médias, un autre président aurait retiré la candidature de Kavanaugh. Trump lui a au contraire réitéré sa confiance, et il a publiquement attaqué la crédibilité de Christine Ford.

Les sénateurs devraient engager des actions au pénal pour parjure contre Ford qui a tenté sous serment et contre les autres femmes qui ont menti en accusant Kavanaugh. Il y a assez de charges pour les condamner et les envoyer en prison. Ils devraient déclencher des sanctions contre Dianne Feinstein qui a attendu deux mois avant de rendre publique l’accusation de harcèlement sexuel contre le juge. Ils ont assez de preuves pour obtenir ces sanctions. Ils ne feront rien de tout cela. Ils ont gagné du courage, mais pas encore assez.

Les Républicains devraient continuer à attaquer dans le sillage de la victoire de Kavanaugh. Ils devraient inciter les électeurs à demander aux candidats de chaque Etat s’ils voteront une mesure d’impeachment contre Kavanaugh s’ils sont élus. Ils ne le feront pas non plus. Ils n’ont pas l’agressivité des Démocrates.

Trump visite presque un Etat par jour, et il fait salle comble.

La cote de popularité du président est passée à 50% en octobre 2018, soit 2 points de plus qu’Obama à la même période.

Le taux de chômage est tombé à son plus bas depuis 1969.

Les médias ont beau le cacher, les gens le sentent.

La preuve ? Au Sud Texas, les Républicains viennent de remporter un siège – c’est la première fois que cela se produit depuis 139 ans – dans une zone électorale qui comporte 63% d’Hispaniques.

Bonjour chez vous.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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