Publié par Jean-Patrick Grumberg le 10 octobre 2018

Certains employés de Facebook furieux que leur vice-président des politiques publiques mondiales, Joe Kaplan, ait apporté son soutien à son ami Brett Kavanaugh, veulent une purge politique.

Dreuz est probablement le seul média francophone à avoir honnêtement couvert la confirmation de Brett Kavanaugh, et évoqué les accusations infondées portées contre lui. Parce que le président Trump a refusé les pressions et le chantage de la gauche et a fermement soutenu son candidat, il a donné du courage aux sénateurs Républicains, et Kavanaugh a été confirmé à la Cour suprême par un vote de 50-48 avec un seul Démocrate, le sénateur Joe Manchin, et une traîtresse, la sénatrice Républicaine d’Alaska, qui a cédé aux voyous.

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Avant, pendant et après la confirmation, des protestations massives ont été organisées à Washington, financées par Soros (j’y reviens dans un autre article) et des sénateurs Républicains ont été physiquement menacés.

Il est important de ne pas oublier que la gauche a décidé que Brett Kavanaugh est coupable parce qu’elle refuse la présomption d’innocence, qu’elle soutient qu’une simple accusation vaut preuve, même en l’absence de preuves.

Christine Ford a cité trois témoins de l’agression dont elle s’est dit victime, dont sa meilleure amie, et aucun n’a confirmé ses accusations. C’est très grave. Sa meilleure amie a déclaré au FBI avoir reçu des pressions de Ford pour changer son témoignage et accuser Kavanaugh. Elle a refusé. C’est très grave. Trump devrait demander une enquête du FBI et des poursuites pénales pourraient en découler. La gauche se fiche de tout ça : elle a décidé que Kavanaugh est coupable, et que c’est un violeur, un paria, un pestiféré. Les employés de Facebook, une organisation qui avoue pencher à gauche, et possède un pouvoir exceptionnel d’influer sur le débat public en censurant les voix conservatrices, veulent maintenant se venger.

Il me chagrine de penser que Bill et Hillary Clinton viennent de s’engager dans une tournée nationale et vont et viennent en toute tranquillité, tandis que Brett Kavanaugh ne peut sortir dans la rue sans une protection policière.

  • Les deux hommes sont accusés pour des faits qui se sont produits il y a quatre décennies.
  • Les quatre femmes qui accusent Clinton de les avoir sexuellement agressées ont toutes présenté des preuves solides.
  • Aucune de celles qui accusent Kavanaugh n’a la moindre preuve.
  • Et c’est lui qui est pourchassé par des gens qui prétendent défendre la cause des femmes violées ?

Donc le vice-président de la politique publique mondiale, Joel Kaplan, qui est un ami de Brett Kavanaugh, était assis près de lui lors des audiences du Sénat dans une section réservée à la famille et aux amis.

Les retombées

  • Jeudi, le Wall Street Journal a rapporté que des centaines d’employés de Facebook ont “exprimé leur indignation” face à la décision de Kaplan, en demandant pourquoi il avait soutenu un candidat accusé de conduite odieuse, et dont le processus de confirmation a, selon eux, “remis en question la légitimité de la commission d’enquête du sénat”.
  • Plus tard dans la journée, Facebook a déclaré à CNBC que “la société a fermé les yeux pendant beaucoup trop longtemps sur les problèmes d’agression sexuelle – aggravant la douleur de chaque victime”, ajoutant “notre équipe de direction reconnaît qu’elle a commis des erreurs lors des événements de la semaine dernière et nous sommes reconnaissants pour toutes les réactions de nos employés”. Vous lisez bien, c’est assez répugnant : Kaplan doit être puni pour son soutien à Kavanaugh, coupable puisque que les hommes blancs sont tous forcément coupables d’agression sexuelle, et comme Facebook a trop longtemps fermé les yeux, Kaplan doit payer pour les autres.
  • Selon Barron’s, la grogne en interne ne s’est pas calmée, et une table ronde interne avec Joe Kaplan, Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg (activiste et directrice de l’exploitation de Facebook), vendredi dernier, a été décrite comme “tendue”.
    • Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg, qui ont également participé à la réunion, diffusée en direct, se sont dits frustrés que Kaplan ait inséré Facebook dans le débat politique le plus chargé et le plus divisé du pays.
    • Un autre participant a décrit l’ambiance comme tendue, et les commentaires de Kaplan comme conciliants, bien qu’il ait défendu son amitié de longue date avec Kavanaugh. Les deux hommes ont travaillé dans l’administration du président George W. Bush.
    • En réalité, et Facebook l’a confirmé, Kaplan a assisté aux audiences à titre personnel, selon le New York Times, et en aucun cas au nom de Facebook,
    • Les employés l’ont accusé d’essayer d’obtenir des faveurs des Républicains, alors qu’ils soutiennent les Démocrates.

“Son choix [d’être assis près de Kavanaugh] est une protestation contre notre culture et une gifle à ses collègues [de Facebook]”, a déclaré un gestionnaire de programme dans un article sur M. Kaplan qui a été publié par le Times. “Oui, Joel, on te surveille”, a ajouté l’employé.

  • D’autres propos lors d’un conseil d’administration ont reflété la colère des employés, certains contre Zuckerberg qui a dit au personnel qu’il n’aurait pas pris la même décision que M. Kaplan, mais qu’il n’avait pas enfreint les règles de la compagnie, a rapporté le New York Times.
  • L’un des membres du conseil a écrit en parlant de Zuckerberg : “Je comprends votre désir d’éviter de prendre parti, mais n’insultez pas notre intelligence en déclarant que cet acte n’a pas violé nos politiques, ou qu’il ne s’agissait que d’une erreur de jugement honnête”.
  • D’autres employés se sont montrés fâchés que Sandberg n’ait pas parlé publiquement de la conduite de Kavanaugh.

Mais ce serait faire insulte à la vérité de passer sous silence l’hypocrisie de Sheryl Sandberg, qui a également critiqué Kaplan pour sa présence à l’audience, alors qu’elle était censée devenir la secrétaire au Trésor d’Hillary Clinton.

Coupable par association

Des employées de Facebook ont parlé de leurs expériences d’agression sexuelle, et déclaré “qu’elles ne seraient pas à l’aise de travailler avec Kaplan dans l’avenir”. La gauche ordonne à la horde d’obéir à tous ses mots d’ordre et de répéter le mantra imposé. Alors qu’elle a jadis milité contre le racisme, l’injustice et les droits civiques, elle est la première à piétiner ces valeurs, et donc Kaplan est un violeur, par association à Kavanaugh le violeur et au diable les preuves.

Les casseroles de Facebook

Facebook est toujours en train de traîner derrière lui un flot interminable de controverses.

Cela va du piratage massif qui a permis à certains d’accéder à 50 millions de comptes, aux allégations de plus en plus pressantes qu’il discrimine systématiquement et réduit au silence les voix conservatrices, en passant par l’accusation d’avoir permis aux Russes de passer sur son réseau des publicités qui ont faussé l’élection présidentielle de 2016.

Comme Slate.com l’a noté, et bien que sa fiabilité oscille entre zéro et un sur une échelle de zéro à cent, Kaplan (un ancien fonctionnaire de George W. Bush) serait en train de faire ce pour quoi il a été engagé : établir des relations avec des politiciens conservateurs.

En réalité, Zuckerberg veut protéger Facebook des conséquences de sa perversion politique, alors que des enquêtes du Congrès pointent leur nez, qu’il continue à dominer les réseaux sociaux.

Bravo Kaplan !

Il n’existe qu’une seule attitude possible face aux activistes gauchistes déchaînés, et Trump a montré la voie : contre-attaquer et surtout ne jamais s’excuser, car tout signe de faiblesse les excite et les incite à frapper encore plus fort.

C’est ce qu’a fait Joel Kaplan.

Non seulement il n’a pas cédé aux pressions et au chantage, mais il a organisé une réception, samedi soir juste après la cérémonie de confirmation par le sénat, pour célébrer l’arrivée de Kavanaugh à la Cour suprême !

La soirée a été organisée par l’épouse de Kaplan, Laura Cox Kaplan, et d’autres femmes pro-Kavanaugh, a rapporté The Hill. Environ 25 personnes y ont assisté, dont Brett Kavanaugh et son épouse, Ashley Estes Kavanaugh.

Conclusion

C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’une organisation arrive à censurer les voix conservatrices à l’échelle mondiale. Zuckerberg sent les balles siffler près de ses oreilles. Des actions sont en cours pour mettre fin à ce monopole. C’est avec joie que je vous en parlerai bientôt.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :
The New York Times
The Wall Street Journal

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