Publié par Jean-Patrick Grumberg le 10 octobre 2018

Europe 1 rapporte que la plateforme d’appels créée fin mai par le ministère de l’Éducation nationale reçoit pas moins de 30 appels par jour d’enseignants déplorant l’islamisation de l’école.

La stricte pratique de la religion musulmane impose le rejet des valeurs républicaines, interdit la démocratie et refuse la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette «radicalisation des pratiques religieuses» sème la torpeur dans le corps enseignant en quête d’aide, de conseils et de réponses, notamment pour des questions liées à la religion islamique.

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Cela n’existait pas il y a encore trente ans. Il doit y avoir une raison à cela. J’ai bien une théorie, à savoir que les musulmans sont en train de remplacer la culture française par la leur, où leur religion est omniprésente dans tous les aspects de la vie quotidienne, mais puisque les élites disent que c’est un fantasme et que cela n’existe pas, j’ai du mal à percevoir l’explication.

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Le contenu d’une note de synthèse annuelle des renseignements territoriaux, datée de juillet et révélée mardi par Europe 1, n’étonnera guère nos lecteurs.

Communautarisme musulman dans les établissements scolaires

  • La note signale que le communautarisme musulman dans les établissements scolaires est “stable”. Ouf !
  • Les dégâts, explique Europe 1, sont de plus en plus inquiétants.
    • Certaines élèves refusent d’avoir cours dans une classe au mobilier rouge, jugé «haram» – interdit par le Coran. (Qu’à cela ne tienne, après les repas halal, les Français, plutôt très conciliants, seront ravis de se plier aux demandes des futurs maîtres et ils changeront tout le mobilier.)
    • Des élèves refusent tout simplement de dessiner des représentations humaines.
    • D’autres se bouchent les oreilles quand on passe de la musique.
    • Des jeunes garçons refusent de donner la main à une petite fille.
    • Les enfants pratiquent le ramadan de plus en plus jeune.
    • «À Troyes, des élèves de sixième ont refusé d’aller à la piscine avec leur classe, de peur de “boire la tasse et de casser leur jeûne”».
    • Certains élèves musulmans sont insultés par d’autres enfants musulmans quand ils mangent des produits qui ne sont pas halal…

J’ai beau chercher, je trouve la note très alarmiste, et je ne vois rien dans tout cela qui soit différent de ce qui se passe dans les pays musulmans très pratiquants.

Il y a aussi une histoire d’un tournoi de foot annulé pour des considérations religieuses. Il s’agissait en réalité d’une annulation liée au désir d’un élève juge-arbitre de se consacrer à la préparation du bac, a déclaré le rectorat de Strasbourg qui a formellement démenti. Ouf !

Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie en éducation prioritaire renforcée (Rep +) affirme qu’on ne peut pas parler d’offensive politico-religieuse, «mais de développement de pratiques rigoristes». Tout va donc bien dans le meilleur des mondes.

Iannis Roder évoque d’ailleurs une récente sortie scolaire avec 50 collégiens, parmi lesquels 35 ont refusé de manger du poulet parce qu’il n’était pas halal.

«Au moment du ramadan, depuis trois ans, quelques élèves refusent d’écouter de la musique et de franchir la porte du cours d’éducation musicale. Je n’avais jamais observé cela auparavant, raconte Roder. Ce n’est pas anodin. Manger halal, c’est ce que dit la Mosquée de Paris. Ne pas écouter de musique, c’est ce que dit Daech.»

Mais braves gens, dormez bien car «ces gamins ne sont pas “radicalisés” ou salafistes. Ils sont davantage dans un conformisme, une appartenance à un groupe majoritaire», estime encore Roder.

Et puis, pourquoi se plaindre, puisque, dit l’enseignant, ce sont toujours les mêmes sujets qui sont rejetés depuis vingt ans :

  • Des élèves qui remettent en question les idées des Lumières,
  • Qui rejettent Voltaire,
  • Qui expliquent que «Oui, la mer s’est ouverte devant Moïse»,
  • et qui, plus généralement, «confondent croyance et fait historique».

Bref pas de quoi fouetter un chat, je trouve Europe 1 bien inquiète pour rien : tout cela se pratique aussi à Gaza, qui après tout, d’après mes confrères, est une région modérée…

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