Publié par Nancy Verdier le 10 octobre 2018

Que reste-t-il de l’ambitieux projet de coopération entre les nations européennes, élaborée après la Seconde Guerre mondiale ?

Cette idée qui fit rêver les générations d’après-guerre, ce rêve d’une Europe des Nations (de Lisbonne à Vladivostok) a été totalement trahi par les principaux dirigeants politiques qui, par incompétence et facilité, ont remis leurs pouvoirs entre les mains de technocrates anonymes, soumis à la marchandisation du monde et à l’idéologie politico-religieuse la plus violente.

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Au lieu de défendre notre mode de vie et nos valeurs, les traités européens ont institué un véritable coup d’État qui a dépossédé les peuples de leur destin en imposant un système autoritaire dépourvu de toute légitimité démocratique.

Le général de Gaulle, père de la formule «l’Europe des nations de l’Atlantique à l’Oural», savait que la France constituait le cœur même de l’Europe. La déliquescence du projet européen est donc directement liée au déclin de la France ruinée depuis quarante ans par ses dirigeants, les successeurs étant pires que leurs prédécesseurs.

Mais aujourd’hui, pour l’Europe essentiellement et le monde occidental dans son ensemble, le péril majeur est l’islam et ses alliés de circonstance :  

  • L’idéologie gauchiste qui – on l’a vu à l’occasion de l’élection du Président Trump – diffuse sa propagande jusqu’aux Etats-Unis et se fait le porte-étendard des valeurs islamiques prônées en son temps par Barack Obama.
  • Le capital international qui n’attache aucune importance aux peuples et aux valeurs fondatrices des nations et qui depuis 1975 et la crise pétrolière, souscrit sans état d’âme à «Eurabia». On reste toujours consterné à la (re)lecture de la vidéo d’Alain Wagner qui expose de manière très précise et pédagogique les processus qui ont conduit à notre calamiteuse situation.
  • Et enfin, l’immersion de l’occident par une immigration de remplacement, qui est en cours et que l’on subit quotidiennement.

Ces trois calamités – islamisation de nos sociétés, idéologie gauchiste et invasions migratoires – se font la courte échelle. Mais à terme, c’est l’islam qui raflera la mise.

Pour autant, la situation européenne, qui semble «désespérée» présente quelques sursauts salvateurs.

  • L’Allemagne a accueilli au cours de ces trois dernières années plus d’un million de requérants d’asile fuyant principalement les guerres de Syrie et d’Irak. Face aux attaques meurtrières, aux viols, aux incompatibilités culturelles engendrant la décomposition de la société allemande et face à la montée de la xénophobie, le camp conservateur a mis un terme à la dérive de la chancelière en la contraignant à négocier des accords bilatéraux avec des partenaires européens pour le renvoi des migrants.

Merkel qui a commis la folie d’accueillir un flot de migrants dont certains sont islamistes et rêvent de se retourner tôt ou tard contre les populations autochtones a perdu la face. Elle a perdu sa place de leader européen. Ce qu’il adviendra de l’Allemagne repose désormais entre les mains des partis d’opposition à l’immigration islamique.

Les Etats européens touchés par la vague de réfugiés en Europe ont tous viré à droite.

  • Si des accords avec la Grèce et l’Espagne ont pu être trouvés, l’Allemagne s’est heurtée à un front du refus face à l’Italie qui lui oppose une résistance sans faille. La coalition anti-immigration que le Premier ministre Matteo Salvini forme avec le mouvement Cinq Etoiles accuse l’UE de vouloir sacrifier l’Italie en lui renvoyant par mer ou par charters les migrants sur la base de la très controversée réglementation de Dublin qui impose au pays d’entrée, la responsabilité d’accueillir les migrants. Ceux-ci, essentiellement des Nigériens ont pénétré sur le sol de l’UE via l’Italie. En conséquence, le gouvernement Salvini a fermé l’accès aux ports italiens pour tout bateau «humanitaire» et se prépare à fermer les aéroports italiens à toute intrusion migratoire initiée par l’Allemagne.

Les pays de l’Est anciennement communistes sous le diktat de Moscou, sont en passe de devenir la colonne vertébrale d’une Europe nouvelle, débarrassée de Bruxelles et qui doit repenser son avenir.

  • Les Hongrois en font la démonstration avec fierté.
    Selon un commentateur politique allemand, cité par Dreuz info (13 avril 2018) «La victoire de Viktor Orban est celle de la lutte pour l’âme de l’Europe». «Elle marque la défaite d’Angela Merkel et la fin de la lutte pour le pouvoir en Europe, qui s’est déclenchée pendant l’été 2015 au plus fort de la crise migratoire.»
  • La Pologne qui a traversé les affres du communisme, voyait dans l’adhésion à l’Europe un moyen de retrouver l’identité difficilement conquise et perdue. Elle a toujours été nationaliste et chrétienne et s’oppose plus que tout à une immigration musulmane massive. En 2017, un sondage révélait que 74% des Polonais redoutant les attentats islamistes, réclamaient l’interdiction de l’immigration musulmane.
  • Quant à la République tchèque, elle est comme les autres pays du groupe de Visegrad, en opposition frontale avec la politique migratoire de Bruxelles. Le consensus de sa population qui ne compte pas céder aux chants des européistes et à leurs fantasmes est parfaitement résumé par le trait d’esprit de Václav Klaus, l’ancien président de la République tchèque, quand il dit : «Les regroupements en vue de la bataille sont bien connus. D’un côté, c’est la liberté, la démocratie, la famille traditionnelle, la souveraineté d’Etats nationaux européens, le patriotisme. D’un autre côté, c’est le politiquement correct, les droits-de-l’hommismes, le féminisme, le gendrisme, l’homosexualisme agressif, l’immigration massive, Madame Merkel, Messieurs Schulz et Juncker“.
    Plus récemment Andrej Babis, le chef du gouvernement tchèque, s’en est pris violemment à la politique migratoire de l’Union européenne. «J’ai expliqué en long et en large qu’il s’agit d’un combat pour préserver notre civilisation européenne et notre culture. Nous ne voulons pas vivre en Afrique ou au Moyen-Orient», a-t-il affirmé, suggérant que les manifestations de Chemnitz en Allemagne révélatrices d’un profond malaise pourraient s’étendre à d’autres pays.
  • L’Autriche sous le gouvernement conservateur du jeune Sebastian Kurz, a une position ferme et définitive. Elle a depuis quelques mois lancé une offensive contre «l’Islam politique» qui a conduit à l’expulsion de dizaines d’imams financés par la Turquie. Sept mosquées, accusées de prêcher un Islam radical ont été fermées, dont quatre à Vienne. La tolérance zéro est appliquée sans complexe par le jeune dirigeant inflexible :«les sociétés parallèles, l’islam politique et la radicalisation n’ont pas leur place dans notre pays».

Une nouvelle Europe en marche ?

L’Europe semble en marche pour contrer l’invasion migratoire et lutter contre les élites de gauche comme de droite qui cherchent à museler les citoyens européens. Le cauchemar va-t-il enfin prendre fin ?  Pour la première fois, des majorités politiques s’élèvent dans toutes les nations d’Europe, soutenues par les peuples conscients du péril que leur font courir les eurocrates.

  • Curieux retournement de l’histoire quand on songe au chemin emprunté par l’UE qui s’est élargie aux pays de l’Est, croyant offrir à ces pays meurtris, le paradis occidental tant espéré.
    Curieux retournement philosophique quand on songe à Maurice Allais, Prix Nobel d’économie, qui dans les dernières années de sa vie, fit la promotion d’une autre Europe, aux antipodes de “l’organisation de Bruxelles”, estimant que la construction européenne avait été pervertie par l’entrée de la Grande-Bretagne et par l’élargissement aux pays d’Europe de l’Est.
    Curieux retournement en effet quand on songe qu’aujourd’hui ce sont ces pays de l’Est qui représentent pour nombre d’Européens le «phare dans les ténèbres» et que la Grande-Bretagne négocie le Brexit.
  • Mais la France fait entendre une tout autre tonalité : elle persiste dans l’erreur d’une politique déconnectée et inefficace. Avec Macron, elle fait cavalier seul, semble isolée sur la scène internationale. Elle va chercher ses amitiés au Qatar ou en Iran. Tous les partis politiques, gauches et droites confondues, se plient servilement aux diktats des commissaires européens, eux-mêmes inféodés aux marchés. Seules deux personnalités politiques françaises refusent cette mise au pas de notre nation.
  • Marine Le Pen, tout juste remise en selle après son échec à la présidentielle par un simulacre de refondation de son parti, a démontré son incompétence à maîtriser les dossiers sensibles et navigue à la godille dans les méandres d’un programme économique auquel elle semble ne rien comprendre. Certainement mal entourée et mal conseillée, même si elle conserve une solide plate-forme électorale, elle perd jour après jour des élus et non des moindres (le député européen Bernard Monnot, la sénatrice Claudine Kaufman, la conseillère régionale Yasmine Benzelmat, l’ancien patron de la fédération lilloise et élu local Eric Dillies,…) qui rejoignent un parti en pleine progression.

Ce parti c’est Debout La France, dont le président Nicolas Dupont-Aignan propose une alternative au fédéralisme technocratique de l’U.E.

Le projet alternatif de Nicolas Dupont-Aignan se donne pour objectif de rénover les institutions européennes et de moderniser leur mode de fonctionnement, afin d’améliorer le quotidien des Français, mais aussi des autres peuples européens, par un véritable redressement économique, social, financier et sécuritaire.

 Pour NDA, la sécurité est un enjeu majeur. Il faut donc sécuriser les territoires et protéger les populations.

Les premières décisions en matière de sécurité devront porter sur :

  • Suppression des accords de Schengen pour contrôler enfin nos frontières nationales et lutter contre la submersion migratoire.
  • Mobiliser les forces maritimes nationales pour détruire les réseaux de passeurs et raccompagner les clandestins dans leurs pays d’origine.
  • Installer des centres de migrants et de réfugiés aux frontières extérieures de l’Europe.
  • Expulser systématiquement les déboutés du droit d’asile, les clandestins et les criminels étrangers.
  • Renforcer les critères d’assimilation pour les naturalisations.
  • Suspendre l’immigration familiale et instaurer un délai de 5 ans pour accéder aux aides sociales.
  • Combattre le communautarisme et le multiculturalisme.
  • Imposer l’assimilation aux candidats à l’immigration.

Aussi, Nicolas Dupont-Aignan envisage des mesures très concrètes :

  • Concentrer la coordination des forces de sécurité et de renseignement sur la détection et la lutte contre le terrorisme islamique.
  • Sortir du commandement intégré de l’OTAN pour retrouver notre souveraineté militaire et organiser une coordination de défense européenne dirigée par la France.
  • Lancer des programmes européens d’équipement pour les armées nationales afin d’assurer notre indépendance.
  • Afin de stopper l’immigration massive des pays africains, l’Europe pourrait conditionner un plan de développement agricole et économique durable des pays africains qui permettra de fixer les habitants dans leurs pays respectifs.
  • Affirmer nos valeurs, l’idéal de liberté et du respect des droits des citoyens face à l’obscurantisme islamique et à la marchandisation du monde.

Imams : «la charte ou le charter»

Afin de conjurer la menace d’un islam qui mine l’Europe, Nicolas Dupont-Aignan a fait plusieurs propositions concernant les imams en France (15 mai 2016). La plus importante consiste à signer avec chaque imam une charte exigeant le strict respect des lois et règles de la République française. Car il considère que le projet d’un «islam de France» de Macron est une aberration qui signe son ignorance du sujet. L’islam est une religion qui ne reconnaît aucune autorité temporelle, ni de hiérarchie cléricale ; chaque imam, souvent auto-proclamé, étant totalement autonome donc incontrôlable.

Cette charte, signée personnellement par chaque imam officiant sur le sol français stipulera les points suivants :

  • Prêches en français,
  • Reconnaissance de l’égalité hommes-femmes,
  • Interdiction du voile islamique dans l’espace public,
  • Tolérance envers les minorités (ethniques, religieuses, sexuelles),
  • Interdiction des financements étrangers (mosquées, associations),
  • Liberté d’expression, droit à l’apostasie, à l’athéisme,
  • Etourdissement préalable des animaux dans l’abattage rituel

Dans l’hypothèse où des imams refuseraient de prêter serment, les imams étrangers seront expulsés et les imams français privés de leurs fonctions, destitués de leur statut. Les choses doivent être nettes : “Comme les rabbins l’ont fait sous Napoléon, comme les curés l’ont fait sous la IIIe République, il faut que les imams de France clarifient leur position”,

Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan veillera à l’application des lois du 29 juillet 1981 contre la “provocation à la haine”, ainsi que celle du 10 janvier 1936 qui permet de dissoudre des associations ayant “pour but d’intenter par la force à la forme républicaine du gouvernement” ou qui “provoque à la discrimination, à la haine ou à la violence”, et également l’article 411-4 du Code pénal qui condamne les “intelligences avec une puissance étrangère”.

“Il faut combattre l’idéologie salafiste, le fondamentalisme islamiste qui inspire les terroristes.  Cela veut dire interdire la prédication subversive” et “s’attaquer aux causes du mal qui sont répandues dans nos banlieues, à cette gangrène islamiste qui déconsidère les musulmans qui pratiquent leur foi en toute quiétude”.

On apprécie dans cette optique de «reconquête» la valeur et l’importance d’un Donald Trump. On conçoit aussi l’urgence de donner à la France – pierre angulaire de l’Europe incontestablement exposée aux migrations et à l’islamisation– un dirigeant apte à défier ces problèmes majeurs.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Nancy Verdier et Jean-Yves Leandri pour Dreuz.info.

 

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