Publié par Jean-Patrick Grumberg le 12 octobre 2018
Photo coloriée de John Quincy Adams prise en 1844

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John Quincy Adams, retenez qu’il était Démocrate, a été le 6e président des Etats-Unis, de 1825 à 1829, après avoir beaucoup voyagé en tant qu’ambassadeur.

De ses missions à l’étranger, de ses profondes connaissances et de ses observations, il a rapporté un témoignage important. Témoigner en 1818 de choses qui n’ont pas pris une ride deux siècles plus tard en 2018 n’est pas chose inintéressante.

 

John Quincy Adams fait figure d’exception chez les politiciens américains, en ce sens qu’il a passé la plus grande partie de sa jeunesse en Europe.

Son père, John Adams, un des Pères fondateurs et président des Etats-Unis de 1797 à 1801, a impliqué son fils dès son plus jeune âge dans ses propres activités politiques et ses voyages au nom de la nation naissante.

John Quincy accompagna son père en France en 1778.

  • Il devint secrétaire du ministre américain en Russie,
  • Il fut secrétaire de son père lors des négociations de paix qui mirent fin à la Révolution américaine en 1783,
  • Il fut ambassadeur des États-Unis aux Pays-Bas, puis au Portugal sous la présidence de George Washington, ainsi qu’en Prusse sous celle de son père, puis en Russie, et enfin en Angleterre sous celle du président James Madison.
  • Il a été sénateur américain,
  • Et secrétaire d’État sous le président James Monroe.

C’est donc un John Quincy très informé qui écrira plusieurs essais traitant d’une des nombreuses guerres Russo-Turques.

Joseph Blunt a publié les essais de John Quincy dans  The American Annual Register (1830).

Sur Mahomet

“Au septième siècle de l’ère chrétienne, un Arabe errant de la lignée d’Agar l’Égyptien, combinant les pouvoirs du génie transcendant avec l’énergie surnaturelle d’un fanatique et l’esprit frauduleux d’un imposteur, se proclame messager du Ciel, et répand désolation et illusion sur une vaste partie de la terre.

Adoptant la conception sublime de la loi mosaïque, la doctrine d’un Dieu tout-puissant, il s’y rattacha indissolublement, [et proféra] le mensonge audacieux qu’il était lui-même son prophète et apôtre.

En adoptant la nouvelle Révélation de Jésus, la foi et l’espérance de la vie immortelle et de la rétribution future, il l’a réduite en poussière en adaptant toutes les récompenses et sanctions de sa religion à la satisfaction de la passion sexuelle. Il empoisonna les sources de la félicité humaine à la fontaine en dégradant la condition du sexe féminin et l’usage de la polygamie ; et il déclara la guerre sans distinction et exterminant, dans le cadre de sa religion, tout le reste de l’humanité. L’ESSENCE DE SA DOCTRINE ÉTAIT LA VIOLENCE ET LA LUXURE : EXALTER LA BRUTALITÉ SUR LA PARTIE SPIRITUELLE DE LA NATURE HUMAINE [en capitale dans le texte original].”

Sur la différence entre la chrétienté et l’islam

“La haine naturelle des musulmans envers les infidèles est en accord avec les préceptes du Coran.

Entre ces deux religions, contrastées dans leurs caractères, une guerre de douze cents ans a déjà fait rage. Cette guerre est encore flagrante ; elle ne peut cesser que par l’extinction de cette imposture, qui a été permise par la Providence pour prolonger la dégénérescence de l’homme.

Tant que les dogmes impitoyables et dissolus du faux prophète fourniront des motifs à l’action humaine, il ne pourra jamais y avoir de paix sur terre, et de bonne volonté envers les hommes. La main d’Ismaël sera contre chacun, et la main de chacun contre lui. C’est, en effet, parmi les agissements mystérieux de Dieu, que cette illusion a été subie pendant tant d’âges, et pendant tant de générations de l’espèce humaine, pour prévaloir sur les doctrines du Jésus doux, pacifique et bienveillant. C’est la domination de la matière sur le mental, des ténèbres sur la lumière, de la force brutale sur le droit.

La religion chrétienne est philanthrope et s’appuie sur le ciel. La philanthropie est le sentiment de bienveillance envers son espèce dans le cœur de l’homme. Mais ce sentiment, lorsqu’il se développe dans l’action, ne consiste pas à se soumettre à la volonté, ni à céder à la violence des autres. La bienfaisance ne supporte aucune dictée, et éperonne la servitude : la paix ne peut être maintenue qu’avec le pacifique ; et le destin de cette doctrine qui, pour sa vérité, ne fait appel qu’à l’épée, doit finalement être, par l’épée elle-même, de périr.”

Une religion essentiellement guerrière

“Le précepte du Coran est la guerre perpétuelle contre tous ceux qui nient que Mahomet est le prophète de Dieu.

Les vaincus peuvent acheter leur vie en payant un tribut ; les vainqueurs peuvent être apaisés par une fausse et illusoire promesse de paix ; et le fidèle disciple du prophète peut se soumettre aux impérieuses nécessités de la défaite ; mais le commandement de propager le credo musulman par l’épée est toujours obligatoire, quand il peut être rendu effectif. Les commandements du prophète peuvent être exécutés de la même manière, par fraude ou par la force.

Pendant mille ans, l’imposture de Mahomet a triomphé. L’infidélité superficielle du dernier âge a jailli jusqu’à la conclusion que ce triomphe ne devait jamais être renversé ; et l’historien myope du déclin et de la chute de Rome, se moquant de l’imposture du pseudo-prophète et de la vérité éternelle de l’évangile, après avoir affirmé que Mahomet, épée dans une main et coran dans l’autre, avait élevé son trône sur les ruines de Rome et du Christianisme, considère cet événement comme
une révolution qui a imprimé aux nations du monde un caractère nouveau et durable.”

Exécuter les commandements du prophète par la fraude

“De la “bonne foi” mahométane, nous en avons nous-mêmes eu des exemples mémorables.

Lorsque notre vaillant Decatur eut réprimandé le pirate d’Alger, jusqu’à ce qu’il fût prêt à renoncer à ses revendications contre les Etats-Unis, il signa un traité à cet effet : mais le traité fut rédigé en arabe, ainsi que dans notre langue ; et nos négociateurs, qui ne connaissaient pas la langue du Coran, signèrent les copies du traité dans les deux langues, sans imaginer [qu’il y avait une] différence entre eux.

Après un an, le Dey exigea, sous peine du renouvellement de la la guerre, une indemnité en argent pour la frégate capturée par Decatur ; notre Consul exige le fondement de cette prétention ; et la copie arabe du traité, signée par lui-même, fut produite, avec un article stipulant l’indemnité, en opposition directe avec le traité tel qu’il avait été conclu.

L’arrivée de Chauncey, avec un escadron devant Alger, réduit au silence l’olamation frauduleuse du Dey, et il signa un nouveau traité dans lequel il a abandonné, mais il a refusé de cacher ses intentions. ‘Mon pouvoir’, dit-il, ‘a été arraché de mes mains ; rédigez le traité à votre gré, et je le signerai ; mais méfiez-vous du moment, quand je retrouverai mon pouvoir, car à ce moment, votre traité sera du papier à jeter’.

Il a avoué ce qu’ils ont toujours pratiqué, et pratiquera lui-même sans scrupule.

Tel est l’esprit qui régit le cœur des hommes [musulmans], à qui la trahison et la violence sont enseignées en tant que principes religieux, et tel a été le caractère uniforme de l’action de la Porte ottomane envers ses voisins russes.”

Sur la présence de l’islam en Europe

“Que les souverains de la Russie, depuis l’époque de Pierre le Grand, se soient à l’occasion livrés au sentiment juste, sage et humain qu’un jour, cette imposture exécrable de Mahomet, avec son épée et son coran, serait expulsée au moins d’Europe, et que le principal, sinon la gloire entière de cette réalisation, leur était réservé, ne doit pas être mis en doute.

Que ce sentiment ait été ressenti par Catherine II, le nom de Constantine, donné par sa direction aux fonts baptismaux, au second de ses petits-fils, ne fut pas reçu comme une indication insignifiante à l’époque.”

Génie populiste et médiocrité des élites – déjà

“Ce sentiment [expulser l’islam d’Europe] a été beaucoup plus profondément répandu, dans le cœur du peuple russe, que dans celui de ses monarques. Dans le peuple, cela a été un sentiment de justice, d’humanité, de sympathie chrétienne, peut-être de sympathie nationale. Dans le sein impérial, il a été entravé et a traîné en raison des considérations politiques.”

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

books.google.com

books.google.com

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