Publié par Gaia - Dreuz le 16 octobre 2018

Le leader de la France insoumise est ciblé par deux enquêtes préliminaires. Le siège du parti a également fait l’objet d’une descente de police.

« Je ne me laisserai pas faire ». Telle est la promesse, formulée ce mardi 16 octobre dans une vidéo partagée sur son compte Facebook, de Jean-Luc Mélenchon, en proie à la justice. Le leader de la France insoumise, dont le domicile a été perquisitionné, dénonce une « intimidation » de la part du gouvernement.

« Nous allons vous le faire payer politiquement »
Selon le député, la secrétaire générale du groupe LFI à l’Assemblée nationale et des assistants parlementaires ont également été perquisitionnés. L’élu insoumis est visé par deux enquêtes préliminaires. La première concerne des soupçons d’emplois fictifs d’attachés parlementaires au Parlement européen. L’enquête, qui visait d’abord le parti de Marine Le Pen, avait été élargie en juillet 2017 à quatre anciens assistants parlementaires européens de Jean-Luc Mélenchon. La justice doit déterminer si des fonds européens dédiés à leur embauche ont été détournés pour rémunérer des cadres employés à d’autres tâches. Plusieurs parlementaires issus d’autres formations politiques sont également poursuivis. La seconde enquête, ouverte en mai 2018, fait suite aux soupçons d’irrégularités qui pèsent sur les comptes de campagne du candidat insoumis à la dernière présidentielle.

« En ce moment, tous ceux qui ont travaillé avec moi ou qui ont été proches de moi ces dernières années subissent une perquisition. […] Voici les débuts du nouveau ministre de l’Intérieur, et de la ministre de la Justice. Voilà ce qu’ils sont en train de faire pour intimider et faire peur », dénonce le patron de la France insoumise, dont le siège a fait également l’objet d’une perquisition. Il n’hésite pas à filmer les personnes venues procéder à la perquisition de son domicile. « Ce n’est pas de la justice, ce n’est pas de la police. Nous ne méritons pas un déploiement pareil. On croirait l’arrestation de je-ne-sais-pas-quoi, d’un gang, d’une bande… », fustige-t-il, craignant de finir « en cabane » pour « une raison quelconque ». Il s’en prend violemment à la garde des Sceaux : « Madame Belloubet, vous êtes fière de ce que vous êtes en train de faire ? […] Vous n’avez donc plus aucune dignité ? Tous les coups sont permis ? Vous ne savez pas à quoi vous vous affrontez : à une force politique, pas à une personne isolée. Nous allons vous le faire payer politiquement », conclut-il, menaçant.

Source : Valeursactuelles

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