Publié par Bernard Martoia le 17 octobre 2018

S’il restait encore beaucoup d’électeurs indécis avant le 6 novembre, le choix de la sénatrice démocrate du Massachusetts Elizabeth Warren de divulguer qu’elle a une goutte de sang amérindien va peut être les aider à voter mais pas dans le sens qu’elle espére. (1)

Nul ne sait ce qui trotte dans la tête des caciques démocrates qui sont des adeptes de l’hypocrisie maximale mais la révélation de la sénatrice Warren a laissé pantois les Américains et rendu furieux les Amérindiens.

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Cette femme caucasienne de type nordique avec une chevelure blonde et des yeux bleus revendique qu’elle a un peu de sang Cherokee qui coule dans ses veines. En divulguant au public l’analyse de ses empreintes génétiques, on pourrait en déduire que l’intéressée a fait le calcul foireux qu’elle pourrait racoler les voix des Amérindiens qui ne représentent pourtant que 1% de la population. Mais cette hypothèse n’est pas crédible.

Cette révélation semble plutôt indiquer le dérangement mental qui s’est emparé de la gauche américaine. En fait, Elizabeth Warren se sent trop blanche dans un parti démocrate revendiquant essentiellement la défense des minorités et qui est de surcroît racialiste.

La nomination très contestée du juge Brett Kavanaugh a montré que l’hostilité très forte à ce candidat tenait davantage à la couleur de sa peau blanche très claire qu’à toute autre considération morale ou politique. L’homme blanc semble incarner une domination insupportable à une large frange de la gauche américaine mais aussi européenne. Anne Lauvergeon, l’ex-dirigeante de la société Areva,  a clairement indiqué son racisme anti-blanc dans le recrutement des cadres de sa société.

Consciente de cette dérive de la gauche américaine dont elle est un épigone, Warren a éprouvé le besoin impérieux de divulguer son ADN pour rester dans la course folle dans laquelle s’est engagé le parti démocrate avant les élections de mi-mandat, mais aussi dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020. Avec un taux d’approbation de 8% dans les sondages, elle a voulu jouer à quitte ou double.

Comme plus blanche qu’elle n’existe pas, elle a eu recours à cet artifice qui se retourne contre elle. Non seulement son ADN est contesté, mais elle a rendu furieux les Amérindiens qui ne supportent pas cette récupération à des fins bassement politiques.

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L’effet boomerang ne se limite pas seulement aux Amérindiens mais à tous les Américains qui sont des descendants de colons européens.

Sous la houlette de la gauche radicale, le parti démocrate s’est engagé dans une dérive racialiste qui risque de se retourner contre ses cadres qui sont encore trop blancs au goût de cette mouvance incarnée par la députée noire de Californie Maxine Waters ou encore la sénatrice noire de Californie Kamala Harris qui a étrillé le juge Kavanaugh lors de son audition.

Un raison supplémentaire pour les électeurs indécis de se détourner d’un parti démocrate instrumentalisant la violence par des groupuscules financés par le milliardaire George Soros et en proie à un prurit anti-blanc.

(1) source https://www.bostonglobe.com/news/politics/2018/10/15/warren-addresses-native-american-issue/YEUaGzsefB0gPBe2AbmSVO/story.html

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Bernard Martoia pour Dreuz.info.

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