Publié par Gaia - Dreuz le 18 octobre 2018

S’il se montre furieux face à la police et la justice quand ils perquisitionnent le siège de son parti, Jean-Luc Mélenchon sait aussi se montrer méprisant face à la presse quand elle lui pose des questions qui lui déplaisent. Interrogé à l’Assemblée nationale par Véronique Gaurel, journaliste à France3, le chef de file de la France insoumise n’a pas du tout apprécié de se voir rappeler qu’il n’avait pas toujours crié au scandale quand des adversaires politiques étaient visés par des enquêtes judiciaires.

“Et alors? Quesseu-que ça veut direuh?”, a répliqué Jean-Luc Mélenchon en singeant l’accent méridional de la grand reporter originaire de Toulouse et qui travaille depuis trente ans à Paris.

Alors que la journaliste tentait de contextualiser sa question, évoquant les propos de l’ancien candidat à la présidentielle lorsqu’il jugeait normal que la justice enquête au sujet de François Fillon et Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon a tourné en dérision ses efforts: “Non madame, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous dîtes n’importe quoi”. Puis s’adressant à la foule de journalistes qui assistaient à la scène: “Quelqu’un a une question formulée en français? Et à peu près compréhensible parce que votre niveau me dépasse, je ne comprends pas”.

Passé l’incident, Véronique Gaurel s’est dite “blessée” par cette attitude. Quelques heures plus tard, le syndicat national des journalistes de France 2 a condamné dans un communiqué la “violence verbale” et “l’humiliation gratuite” subie par la journaliste.

N’en déplaise au député des Bouches-du-Rhône, la question soulevée par la journaliste de France3 méritait pourtant bien une réponse. Comme nous le soulevions dans cette vidéo, Jean-Luc Mélenchon n’a pas tenu le même discours au sujet des relations entre la justice et les partis politiques. Jugez par vous-même.

Source : Huffingtonpost

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