Publié par Sidney Touati le 20 octobre 2018

En Allemagne il a suffi d’un meurtre commis par un migrant pour précipiter dans la rue des millions de gens et propulser au premier rang un parti «populiste».

En France, 250 assassinats commis au nom de l’Islam en trois ans, et il ne se passe rien. 5 ou 6 millions de chômeurs, et il ne se passe rien. Une paupérisation sans précédent des classes moyennes, et il ne se passe toujours rien. Une dette publique exponentielle, et rien. Nada !

Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Partout en Europe on assiste à l’éveil des peuples. Partout, sauf en France.

Pourquoi cette absence française de la grande scène politique ? Pourquoi ce silence ?

Les Français sont lucides. Ils se détournent massivement des partis politiques, des syndicats, des grands médias.

Les Français réalisent avec angoisse que l’horizon est bouché, qu’il n’y a aucune issue politique à leurs problèmes.

Depuis 1945, la classe politique les fait vivre dans le mensonge. Depuis quarante ans, le mensonge est devenu tromperie organisée.

La tromperie a cédé le pas à la mutilation.

Au terme de cette politique aberrante, le peuple français est devenu un peuple invalide.

Il ne peut plus agir. Il est brisé.

Le Président Hollande disait : “ce que je crains, c’est la partition.”

Il feignait d’ignorer que la partition a déjà eu lieu. Le démembrement de la France est une réalité. Tous les Français savent que des pans entiers du territoire national sont devenus des zones échappant aux lois de la République, livrées aux mafias islamistes.

Mais il y a plus grave. La partition n’a pas qu’une seule dimension ; elle n’est pas seulement dans l’espace, elle est culturelle, pluri-dimensionnelle.

Comme l’a magistralement démontré Braudel, l’identité française reposait sur l’articulation en un tout structuré, de pays, de traditions, de classes, d’histoires.

Depuis l’effondrement du bloc soviétique, cet ensemble a été méthodiquement déconstruit. L’épine dorsale du pays a été brisée.

Qu’on en juge :

  • La classe ouvrière a été détruite ; l’essentiel de l’appareil industriel démonté et transféré en Chine ou ailleurs. La casse industrielle a laissé des blessures profondes. Le pays est ravagé en profondeur par cette mutation d’une brutalité inouïe.
  • Les éléments de la classe dirigeante appartenant à la très haute bourgeoisie capitaliste, ont fui à l’étranger en quête de cieux plus paisibles qui les protègent de la rapacité des agents du fisc et de l’esprit vengeur des juges.
  • Tous ont en mémoire la véritable chasse aux sorcières dont ils ont été la cible quand le pôle financier du Palais de Justice de Paris était, en 1990, aux mains du duo meurtrier Eva Joly et Laurence Vichnievsky. Les deux vedettes ont fait école. Voire Isabelle Prevost-Desprez à Nanterre.
  • Les classes moyennes sont victimes d’un processus comparable à la dekoulakisation. Les «petits-bourgeois» porteurs de traditions ont certes toujours été moqués. Mais depuis le procès du notaire de Bruai-en-Artois, il s’agit de toute autre chose. On est passé à un autre stade, celui de la stigmatisation, puis de la diabolisation, préalable à la criminalisation massive de tous les responsables moyens, traités au moindre problème ou accident comme des délinquants, lynchés par les médias et traduits devant la justice. On ne compte plus le nombre de petits patrons jetés en prison à la suite d’un accident du travail survenu dans leur entreprise.
  • Ces trois grandes classes, avec leurs cultures spécifiques, constituaient l’épine dorsale de la Nation française, le cadre référentiel dans lequel chacun se construisait un socle identitaire. Avec la destruction de ces «super structurels» les citoyens ont été atomisés, éparpillés. Ils se sont repliés sur des identités secondes tels le club de football, le quartier, l’origine ethnique, l’association, les petits réseaux. Les syndicats sont devenus les défenseurs des salariés à statut, des corporations.
  • Le lien permettant la constitution du sentiment national a été dissous. Ne reste en chacun que le souvenir d’un monde disparu.

Les fossoyeurs de la France

Qui sont les responsables de ce monstrueux gâchis ?

Sont restés aux manettes, les seconds, les troisièmes couteaux, la cohorte des arrivistes issue pour l’essentiel de l’ENA et Sciences-Po-Paris, constituée en clans, en gangs organisés, se nourrissant du dépeçage du pays.

Porteur d’une bouillie idéologique, dont les principaux ingrédients sont issus de la vulgate marxiste, des relents d’un tiers-mondisme moisi, de l’écologie politique, de l’islamisme, avec en fond de sauce, l’Europe à la dérive et la mondialisation tendance Georges Soros.

Le cœur de ce système ? L’Etat dans sa forme dégénérée, qui accouche avec la complicité active des médias et de la justice, d’une forme «light» de totalitarisme bureaucratique.

A l’Etat souverain a succédé un état tentaculaire qui a perdu un à un les attributs de la souveraineté, un ersatz d’Etat, un monstre obèse, une masse invraisemblable de bureaux, une forêt de règlements, de contrôles, de sanctions. Un empilement anarchique de micro-pouvoirs, le fameux «mille-feuille».

Ce Léviathan tire et concentre l’essentiel de sa puissance d’une double fonction : prélever l’impôt, les taxes, le social… et gérer, c’est-à-dire, repartir cette manne au gré des contingences du moment.

Tous les piliers de la République sont branlants

La justice, la police, l’éducation nationale, l’armée… sombrent. Tous sauf un : le Ministère des «Phynances». Dans l’entreprise France, le comptable a pris le pouvoir, conduisant le pays à la faillite.

Il est probable qu’il n’y aura ni révolte, ni révolution, ni transformation politique.

Les Français sont aujourd’hui abandonnés par l’unique Dieu en lequel ils croyaient : le Dieu-État. Celui-ci s’est retourné contre eux. Il les écrase, les étouffe. Il est devenu leur pire ennemi.

Les Français ont le sentiment d’être seuls, isolés, livrés sans défense face à la toute-puissance des grandes féodalités de l’information, de la finance, de la grande distribution, de l’islamisme, des administrations publiques…

Ils assistent à l’agonie de la nation.

La société française est dévorée par le chancre de la bureaucratie qui finira par imploser, par s’effondrer sur elle-même victime de son arrogance aveugle, de son insatiable appétit, et de l’incurie de ses dirigeants.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous