Publié par Danièle Lopez le 21 octobre 2018

Quand ils arrivent à mettre un pied en France, ils savent que plus jamais ils n’en seront expulsés. Parce que les fonctionnaires préfectoraux concernés ont ainsi décidé de ne plus accomplir des démarches qu’ils jugeaient définitivement inutiles.

Si l’on en croit Le Figaro de la semaine dernière, l’échec par les autorités françaises des reconduites à la frontière des clandestins, résulte de la non-réponse des consulats de leurs pays d’origine.

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Autrement dit, nous recevons les clandestins (sans papiers bien entendu). La loi nous oblige, pendant 90 jours, de les retenir, les loger, les nourrir et tenter, autant que faire se peut, de savoir d’où ils viennent. Tandis que l’intérêt de ces « migrants » est de cacher leur pays de provenance le plus longtemps possible afin de n’être pas reconduits chez eux.

Les autorités doivent donc, en moins de trois mois, connaître leur pays d’origine. C’est pendant cette période qu’ils peuvent faire la demande de  laisser-passer au consulat du pays concerné qui est censé répondre rapidement ce qu’aucun consulat ne fait.

Cette loi étant connue des consuls, aussi peu scrupuleux que les pays qu’ils représentent, vous pensez bien qu’ils ont intérêt, pour ne pas récupérer leurs  citoyens en cavale, à répondre le plus tard possible aux autorités françaises. Sans compter ceux qui ne répondent pas du tout.

Ainsi, dans le lot des États refusant de reprendre leurs fugitifs, on retrouve la sempiternelle Algérie mais aussi, les Maroc, Tunisie, Mali, Sénégal qui constituent les plus grands pourvoyeurs de clandestins.

Et ce qui arrive depuis des années c’est que, à l’issue de ces trois mois, ils sont remis en liberté. Voilà la raison pour laquelle nous sommes envahis par ces clandestins, sans papiers, migrants ou réfugiés, quel que soit le nom qu’on leur donne, ils rient à la barbe des Français. Après, on les retrouve dans des camps que la France met à leur disposition ou, plus dangereusement encore, dans la nature et, toujours, à la charge du contribuable.

Mais notre colère est plus grande, encore, puisque nous apprenons que les préfets, au prétexte que les consulats ne répondaient peu ou pas, ne consultaient même plus leurs services pour obtenir ce fameux sésame qui pourraient ouvrir les portes de notre pays pour les en faire sortir.

Donc, jusqu’au début de 2018, les préfets ne tentaient plus rien pour expulser les clandestins. Et nous sommes en droit de supposer que cette décision préfectorale datait de bien avant l’élection de Macron.

Autrement dit, jusqu’à fin 2017, alors que G. Collomb était ministre de l’Intérieur depuis le mois de mai, la France a gardé quasiment tous les clandestins, sans tenter de les renvoyer chez eux.

Par contre et “en même temps”, ces préfets si soucieux de s’éviter un travail supplémentaire, ont obligé toutes les communes françaises à recevoir ces clandestins, souvent contre l’avis des maires et des populations qui, à juste titre, voyaient tous les risques auxquels on les exposait.

On croit cauchemarder, n’est-ce pas. Plutôt que d’obliger les pays à récupérer leurs résidents en goguette, ils préféraient les disséminer sur tout le territoire et nous imposer, outre leurs présences, notre participation financière à leur entretien. Parce que ces clandestins coûtent excessivement cher au contribuable qui assume les frais supplémentaires, sous forme de taxes plus indirectes que directes mais les assume tout de même.

Ainsi, G. Collomb, juste avant de démissionner de son poste, a déclaré que les demandes de laisser-passer consulaires avaient augmenté de 66% entre janvier et juillet 2018. Sur 3857 demandes effectuées, seulement 790 LPC ont été obtenus.

Ne regardons pas ces chiffres comme la réussite qu’y voit Collomb mais plutôt comme ceux qu’ils sont dans la réalité. Les dossiers de 3857 clandestins ont été traités par les préfectures en l’espace de 6 mois dont 3067 sont restés à notre entière charge et responsabilité. Que sont devenus les 790 sans-papiers reconnus par leurs consulats ? Avons-nous entendu dire que ces 790 clandestins avaient été expulsés de notre territoire vers leur pays d’origine ?

Si cela avait été le cas, les bienpensants nous en auraient fait un fromage battu et rebattu à la sauce « welcome refugies ». Donc, nous pouvons être certains que nous avons gardé ces 4000 clandestins, ajoutés à tous ceux dont les dossiers étaient en instance d’être vérifiés avant et à tous ceux qui se sont rajoutés depuis. Pourquoi payons-nous autant de fonctionnaires, on se le demande ?

Et c’est juste après ce dernier recensement de dossiers préfectoraux que, le 1er août 2018, la loi Collomb était adoptée : « Pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie ».

Et savez-vous quel était l’objectif de cette « loi Collomb » ?

Faciliter à la fois l’expulsion des déboutés et l’accueil des acceptés. Tout un programme !

Est-ce que tout cela est sérieux ?  Si ce n’était si grave, nous en ririons.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Danièle Lopez pour Dreuz.info.

 

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