Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 24 octobre 2018

Contrairement à d’autres guerres, la paix israélo-arabe ne dépend pas de la cession de territoires, mais de la cession de toute la Palestine. Israël est le lieu de confrontation avec l’antisémitisme millénaire, dont les fanatiques, même dissimulés, restent actifs. En réalité, le conflit israélo-arabe n’implique pas seulement le Moyen-Orient, mais aussi le monde antisémite en entier, au delà de la chrétienté, du Vatican, et de l’Europe…

La question de la Palestine est devenue terre de conflits parce qu’elle est le seul lieu où Israël a pu se libérer du système de l’antisémitisme, théologique et politique, où le reste du monde l’avait enfermé.

“Eretz Israël, pays d’Israël, est le nom juif d’une contrée que d’autres appellent la Palestine. C’est le pays où est né le peuple juif et sa religion : le Judaïsme. Ce terme, dérivé d’une racine hébraïque qui signifie “rendre grâces à Dieu”, se réfère à la fois à un lieu géographique, la Judée, et à ses habitants, les Juifs.

“Le Judaïsme n’est pas seulement une “conception théologique du monde”. La religion juive est l’affirmation d’une Alliance : elle définit les liens qui unissent Dieu à son peuple et la Terre promise par Dieu à son peuple. Aussi, l’histoire du peuple juif se déroule en trois étapes : sa naissance, à l’époque biblique, en Eretz Israël, sa dispersion parmi les Nations, et son retour au pays de ses ancêtres. Cette histoire suscite l’étonnement et la contestation. Pourquoi, comment, un groupe humain chassé de sa Terre et dispersé parmi les peuples du monde, a-t-il conservé, pendant vingt siècles, le souvenir du pays et l’espoir de s’y établir de nouveau ?” (Doris Bensimon Eglal Errera, Israéliens, des Juifs et des arabes © éditions complexe, 1989)

Cet affrontement israélo-arabe implique aussi le combat pour la libération d’Israël de l’antisémitisme, ce système de déshumanisation-destruction, aussi bien celui chrétien et européen que celui propre à l’Islam.

L’antisionisme chrétien et islamiste soutient la cause palestinienne, avec la collaboration de l’Europe et des Arabes. En Palestine, le conflit israélo-arabe relie la doctrine antijuive de la chrétienté et la propagande islamiste. Mais la paix au Proche-Orient ne dépend pas de l’harmonie supposée entre les religions.

On doit tenir compte des politiques antisionistes historiques en Europe, au XIX ème siècle et au XX ème siècle, et dans le reste du monde. On ne doit pas oublier les liens actifs entre antisémitisme et antisionisme dans la Chrétienté et l’Islam, sur les plans théologiques et politiques. Les idées antisionistes en Europe ont modelé une politique européenne anti-israélienne. Le dénigrement européen de l’État hébreu, avec le soutien des gouvernements et des organes religieux, agit sur des opinions publiques mal informées. Comme substitut de l’antisémitisme des siècles passés, l’antisionisme moderne est désormais intégré à la politique européenne et règle sa politique internationale. La transformation de l’antisémitisme religieux en politique de l’antisionisme d’État procède de la réaction aux évolutions du judaïsme mondial et à la création de l’État juif souverain.

Selon Bat Ye’or, écrivain, “le mot Palestine a été adopté en 135 par les conquérants romains de la Judée (Judaea Capta en 70) pour désigner la province juive de l’empire. Malgré les conflits qui dévastèrent la Palestine byzantine dès le IV ème siècle et les persécutions antijuives, la démographie juive restait importante, surtout en Galilée, puisqu’elle a pu générer un corpus juridique, le Talmud de Jérusalem.

“L’édit d’Hadrien en 135 interdisait la présence juive à Jérusalem, mais pas dans toute la Palestine. Les lois antijuives des empereurs Théodose II et Justinien aux Vème siècle et VIème siècle encourageront les persécutions des Juifs. Le dépeuplement juif s’aggravera avec les déportations, les guerres meurtrières et l’accaparement des terres par les clans arabes immigrés d’Arabie dès le VIIème siècle. Les conquêtes arabes ne touchent pas seulement les Juifs. Les Chrétiens et les indigènes non-musulmans en furent les victimes sur tous les territoires islamisés par le jihad. Des témoignages historiques irréfutables montrent que les Arabo-musulmans palestiniens ne sont pas les descendants des Cananéens, des Jébuséens, ni des Philistins.

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“L’islamisation de la Palestine réalisa l’expropriation des indigènes, conformément aux injonctions du jihad, et le régime déshumanisant de la “dhimmitude” fut associé à la colonisation arabe du Proche-Orient.

“Saint-Augustin [354-430], évêque d’Hippone (Bône), accabla le peuple juif : “peuple déicide, maudit de Dieu, déchu de la promesse, condamné à l’exil, au vagabondage et à l’abjection”. La substitution constitua le fondement de la politique antisémite de l’Église dans tout l’Orient chrétien. Elle engagea la déjudaïsation de Jérusalem et de la Palestine byzantine. La chrétienté prenait possession de l’héritage national des Juifs.

“L’Église palestinienne veillait à l’exclusion des Juifs de Jérusalem, à leur humiliation et à l’exécution des persécutions dans leur patrie. Vers 628, à l’instigation du patriarche de Jérusalem Sophronius, l’empereur Héraclius décréta le premier massacre des Juifs dans l’empire byzantin. Quelques années plus tard, le même patriarche conjura les conquérants musulmans de poursuivre la déjudaïsation de Jérusalem.

“Après la conquête de la Palestine par les arabes, les chrétiens perdent leur situation dominante et les privilèges qui leur avaient permis de persécuter légalement et de déposséder les Juifs. Juifs et chrétiens de Palestine sont expropriés par les lois du jihad. Ils subissent la conquête des tribus bédouines émigrant d’Arabie pour peupler les nouveaux territoires. Le découpage de la Palestine en provinces, rattachées à des chefs-lieux syriens, lui ôtait, comme à l’époque byzantine, son caractère d’unité nationale. Dans ce pays dévasté par les migrations bédouines et la transhumance des troupeaux, seules quelques agglomérations aux noms bibliques prestigieux assuraient aux Juifs palestiniens une sécurité précaire chèrement payée.

“Les Juifs palestiniens subissaient de constantes humiliations, surtout à Jérusalem. La déjudaïsation de la Palestine et la persécution d’Israël dans sa patrie furent la caractéristique historique du christianisme de Palestine sous la forme d’un antisémitisme extrême. Sur la base des décisions conciliaires et sous la pression des évêques sur les empereurs byzantins, et plus tard sur l’autorité royale, des dispositions discriminatoires contre les Juifs, souvent rédigées en termes injurieux, furent introduites dans les codes civils et les recueils juridiques. C’est l’origine du statut des Juifs appliqué dans toute la chrétienté, en Occident et en Orient.

“Au plan doctrinal, la condamnation chrétienne des Juifs à l’exil et à l’avilissement a été récupérée par la doctrine islamiste. Toutefois, la religion musulmane associe les chrétiens et les Juifs dans un contexte politico-religieux différent qui englobe dans l’opprobre tous les infidèles à l’Islam. L’idéologie du jihad exige l’application de la chari’a (juridiction islamique) dans tous les pays qui ont été conquis sur les infidèles.

“Dans ce contexte du jihad, les Juifs constituaient une minorité parmi les populations conquises. La loi islamique leur confère un statut identique à celui des chrétiens. Califes et sultans gouvernèrent les multitudes de peuples soumis par une juridiction fondée sur des interprétations du Coran et des hadiths, les deux bases de la chari’a, qui intégraient dans une structure islamique, des lois et des coutumes préislamiques des pays conquis. Les dispositions discriminatoires et humiliantes pour les Juifs en chrétienté sont identiques à celles imposées par le jihad aux juifs et aux chrétiens. On cite la ségrégation obligatoire, l’exclusion des fonctions publiques et honorifiques conférant une autorité sur un musulman, l’interdiction de la propriété foncière, du témoignage et des constructions des lieux de culte. Les chrétiens ressentaient cette équivalence de la chari’a avec le peuple juif, qui suscitait leur mépris haineux, comme une humiliation délibérée et supplémentaire que leur imposait l’Islam. Aussi, le conflit israélo-arabe implique historiquement un conflit millénaire judéo-chrétien.

“Les interactions des trois religions monothéistes se maintinrent, durant tout le XXème siècle et jusqu’à nos jours, dans des schémas historiques traditionnels qui reproduisent ainsi les mêmes rapports conflictuels.

“Il importe de les connaître pour maîtriser leur nocivité. Le conflit israélo-arabe au XXIème siècle n’est qu’un élément de la confrontation géographique et millénaire issue de l’idéologie du jihad. Les conceptions islamistes du jihad contre les infidèles ont infiltré le débat public. Du Soudan à l’Afghanistan, de Gaza à New York, de l’Égypte à l’Algérie, les appels au jihad répètent les mêmes thèmes, inscrits dans la même idéologie inscrite dans une permanence historique appuyée sur des fondations juridiques, idéologiques et culturelles.

“À ces facteurs s’ajoute la manipulation du jihad par des agents extérieurs. Si le jihad est islamiste, il couvre une guerre judéo-chrétienne, la guerre du courant antisioniste euro-chrétien et arabe contre Israël. La récupération du jihad, comme fonds de commerce des rivalités géostratégiques, économiques et des haines religieuses, permet à des adversaires chrétiens d’avancer dissimulés derrière d’autres bannières. L’armement de l’Irak par la France, dans le contexte du jihad irakien contre Israël, en est un exemple pertinent, de même que les politiques antisionistes de l’Europe, car la guerre arabe contre Israël est une guerre euro-chrétienne.

“L’antisionisme vise à l’élimination de l’État d’Israël par tous moyens : la guerre militaire, le terrorisme local et international, la délégitimation de l’État d’Israël par des campagnes diffamatoires médiatisées et la tromperie réglée sur l’histoire d’Israël. Le plan islamiste et le plan chrétien créent l’antisionisme. L’antisionisme antisémite européen se cache derrière le camp islamiste qu’il nourrit par l’antijudaïsme chrétien traditionnel.

“L’antisionisme islamiste nait de la conception politico-religieuse du jihad qui interdit toute autorité politique non islamique et n’accorde la paix au Peuple du Livre (Juifs et chrétiens) que dans la soumission.

“L’antisionisme islamiste récuse tout caractère national, langue, histoire, civilisation, au peuple juif.

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“C’est au XIX ème siècle que s’élaborent les politiques européennes concernant la Palestine et dont le peuple juif fut à la fois l’enjeu, l’otage et au XX ème siècle, la victime d’une guerre génocidaire. Ces politiques européennes exprimaient des rivalités géostratégiques et économiques concernant l’Empire ottoman, conflits envenimés par des considérations chrétiennes divergentes concernant la Terre Sainte et le peuple juif.

“La fin de l’Empire ottoman ouvrit la Palestine à une compétition politico-religieuse entre catholicisme, protestantisme et orthodoxie. Tous encourageaient l’effort missionnaire avec l’appui politique et financier des États, intensifiaient les pèlerinages, la restauration des églises et des monastères, l’achat de terres favorisant la colonisation de Jérusalem et de la Terre Sainte. Avec la protection française, le Saint-Siège élargissait son implantation en Orient. De toute la catholicité affluaient en Palestine des contributions aux Lieux Saints.

“Dans les années 1830, sous l’impulsion de lord Shaftesbury, Londres favorisa l’octroi de la protection consulaire britannique aux Juifs en Palestine afin de les soustraire aux fanatiques musulmans et chrétiens.

“Cette protection élargissait la zone d’influence de Londres et introduisait une présence protestante en Terre Sainte, où dominait, dès 1535, le protectorat religieux exclusif de la France. En 1838, Londres obtint du sultan ottoman l’autorisation d’ouvrir à Jérusalem le premier vice-consulat dont les compétences allaient s’exercer sur toute la Palestine. Or ce pays n’existait même pas sur une carte, ses provinces se rattachant administrativement à divers chefs-lieux de Syrie. Pour délimiter le territoire palestinien, Londres se fonda sur l’histoire biblique. La pénétration anglaise en Terre Sainte, concurrençant la France, fut combattue par Paris.

“Pour la France, le danger se doublait du danger juif, car l’Angleterre avait l’intention de protéger les Juifs et d’agir pour leur restauration. L’émergence d’un État juif menaçait l’expansionnisme français en Terre Sainte. Au plan politique, pour combattre la pénétration anglaise, protestante et pro-sioniste, la France fit de Mohammed Ali l’instrument de sa politique arabe et soutint ses prétentions sur la Syrie et sur la Palestine.

“L’implantation au Levant de nombreuses institutions missionnaires latines, associées à la protection française, mêlait les indigènes chrétiens catholiques et uniates sous le patronage de la France, et favorisait son emprise politique et religieuse dans la région. Entre Londres et Paris se jouait la lutte pour le contrôle de la Syrie et des Lieux Saints. En Syrie, la montagne libanaise se soulevait, et même les Maronites, alliés séculaires de la France, se ralliaient à l’Angleterre qui promettait la restauration du royaume d’Israël en Terre Sainte et d’un État chrétien au Liban. La position de la France était alors gravement compromise.

“Londres avait brisé le rêve d’un empire arabe français s’étendant d’Alger à Alexandrette (Turquie).

“En Europe, l’antisionisme confortait les courants hostiles à l’émancipation des Juifs et discréditait la politique anglaise de protection des Juifs alors que le projet de restauration d’Israël en Palestine échappait à la France. Une politique diffamatoire visait à exclure les Juifs de l’émancipation accordée dans l’Empire Ottoman par l’édit promulgué le 2 novembre 1839. Ces rivalités persisteront durant le XIX ème siècle et le XX ème siècle dans tout l’Orient et en Palestine. Le mouvement sioniste et la Déclaration Balfour, parrainés par l’Angleterre protestante, aggravèrent l’antisionisme européen. L’antisionisme protégeait les intérêts politico-économiques de l’impérialisme français dans le monde arabe, joints à la diffusion d’une idéologie antisémite.

“C’est le début de la polarisation des chrétientés orientales arabisées dans le combat antijuif. Au XIX ème siècle, les flux migratoires vers la Palestine incluaient des Juifs, des chrétiens fuyant les massacres commis par des Musulmans au Levant (1840-1860), et des Musulmans chassés de Crimée et des Balkans.

“Les pays européens ont acheté de grands domaines, favorisant la christianisation de la Terre Sainte. Le Saint-Siège a alors pu affermir son implantation en Terre Sainte par l’achat de terrains et avec un réseau de fondations religieuses. Le christianisme importé en Terre Sainte se signalait par une grande hétérogénéité, contrairement aux autres groupes ethno-religieux enracinés dans leur patrie ancestrale : coptes, arméniens, maronites, grecs. Ce contexte historique explique les caractères spécifiques des chrétiens de Palestine.

“Les progrès du sionisme en Palestine ottomane dans les années 1880 suscitèrent une propagande antisémite sur le danger d’un “péril juif” menaçant d’ensevelir la chrétienté, présentant les Juifs et le sionisme comme des ennemis irréductibles des chrétiens. À la fin du XIX ème siècle, les partis religieux français réclamaient l’abolition des lois républicaines, le rétablissement du statut discriminatoire et l’abolition des droits civils et politiques des Juifs et même leur refoulement dans les ghettos. Liées aux mouvements antisémites européens, les Églises palestiniennes assureront les connexions en soutien de la guerre antijuive euro-arabe.

“Après le 1er Congrès sioniste à Bâle en 1897, la propagande antisémite élabora les Protocoles des Sages de Sion récupérés par le nationalisme arabe. Après la Déclaration

Balfour (1917) et la reconnaissance du Foyer national juif en Palestine par la Société des Nations (1922), la propagande antisémite redoubla.
“La responsabilité politique de l’antisionisme européen est grande. Au Moyen-Orient, l’antisionisme joua un rôle capital pour le rapprochement avec l’Islam en orientant l’hostilité du monde musulman sur Israël et en organisant la diffusion en Europe de la propagande arabe. Pour l’impérialisme chrétien politico-religieux, le sionisme était perçu comme un danger impossible à combattre par des opérations militaires, les Juifs étant dispersés dans de nombreux pays. La guerre contre les Juifs utilisa la diffamation, l’incitation à la haine et à l’extermination. La campagne de propagande augmentait à mesure que le sionisme progressait en Palestine.

“En Palestine, enjeu de grand intérêt pour le monde chrétien, l’intervention de l’antisionisme européen ne pouvait agir par ses habitants chrétiens, minorités divisées, privées de tout pouvoir politique et détestées par l’environnement islamiste. Seule l’alliance avec les musulmans triompherait du sionisme ! Le nationalisme arabe rassembla chrétiens et musulmans dans le combat antijuif. En Palestine, les promoteurs chrétiens de l’arabisme se recrutaient parmi les fonctionnaires, les chercheurs et les intellectuels liés au Vatican et à la France. Entre-temps, l’immigration juive, que rien ne semblait pouvoir arrêter, contrariait la politique délibérée de déjudaïsation de la Palestine, soutenue durant plus d’un millénaire par la politique chrétienne. Dans leur mission sacrée antijuive, les chrétiens syro-palestiniens hostiles dénonçaient les immigrants juifs aux autorités turques, les achats de terres et menaient parmi les musulmans une virulente campagne antisémite.

“Le retour des Juifs dans leur pays en Palestine déchaînait les passions antisémites en Europe. Les thèmes de la propagande antisémite, qui conduiront à l’extermination des Juifs européens un siècle plus tard, se manifestent dès les années 1840. Ils dénoncent la conspiration judéo-maçonnique alliée au protestantisme anglo-saxon pour rétablir le royaume d’Israël dans sa guerre pour détruire l’Église catholique et la chrétienté. Ces thèmes présentent toujours les Juifs et le sionisme comme des ennemis irréductibles des chrétiens.

“Ils polarisent la stratégie européenne de guerre menée contre les Juifs par les partis antisémites au XIX ème et au XX ème siècles. Malgré cela, l’émancipation et les moyens financiers des sionistes permettent de contourner les discriminations antijuives en Palestine. Aussi, la presse française témoigne de l’exacerbation de l’antisémitisme alors que le mouvement sioniste s’affirme de plus en plus. L’antisionisme européen voulait empêcher le sionisme en transmettant au monde musulman la haine antijuive de l’Europe antisémite.”

(librement adapté de Bat Ye’or : “L’antisionisme euro-arabe”, in ouvrage collectif “Nouveaux visages de l’antisémitisme”, © NM7, Paris, 2001).

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Les arabes ne peuvent tolérer le droit d’Israël à l’existence en Palestine. C’est pourquoi, ils se sont toujours refusés à régler la question des réfugiés palestiniens. C’est pour eux une ressource car la masse oisive des réfugiés palestiniens est sensible aux extrémistes, toujours prêts à commettre des violences et à perpétrer des attentats terroristes en territoire israélien. De même, les arabes ne peuvent accepter la solution à deux États, car ce serait reconnaître définitivement le droit à l’existence de l’État d’Israël en Palestine.

Yves Cuau a écrit : “Ce jour là, le 5 juin 1967, Israël attaque”, © Robert Laffont, 1968 :

Nasser a déclaré dès le 4 juin 1967 : “Nous sommes dans l’attente de la bataille contre Israël. Cette bataille démontrera au monde entier qui sont les arabes et qui est Israël”. Ahmed Choukeiri, le président de l’Organisation de Libération de la Palestine qui conteste le droit d’Israël à l’existence dans ses frontières, n’a cessé d’annoncer l’extermination prochaine du peuple juif. Il a tenu des propos plus virulents que d’habitude : “Il est probable que l’armée de Libération de la Palestine tirera le premier coup de feu, ce qui déclenchera la guerre au Proche Orient. Il n’y a pas de moyen terme. Rien ne sera accepté en dehors d’une libération totale de la Palestine. En cas de guerre, il ne restera pratiquement pas de survivants juifs en Palestine”. CQFD.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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