L’excellent article de Jean-Patrick Grumberg “A quand un Trump en France” ressemble à la pièce de Samuel Beckett “En attendant Godot.”
En décembre 2009, Claude Reichman me demanda de servir d’interprète lors de la venue en France de José Pinera, ancien ministre du travail du général Pinochet. Surpris par son offre, je l’acceptai immédiatement en comprenant son grand intérêt pour les camarades socialistes. Je n’utilise pas la formule bourgeoise «chers compatriotes» car la France est un pays socialiste.
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Aucun parti français ne revendique l’abolition du monopole de la Sécurité sociale pourtant reconnu par la Cour de Justice de l’Union européenne dans son arrêt du 3 octobre 2013 concernant les pratiques déloyales de concurrence en matière d’assurance sociale en Allemagne.
Intitulé BKK Mobil Oil Körperschaft des öffentlichen Rechts, cet arrêt se conclut par la formule limpide :
« La directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil, du 11 mai 2005, relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur et modifiant la directive 84/450/CEE du Conseil et les directives 97/7/CE, 98/27/CE et 2002/65/CE du Parlement européen et du Conseil et le règlement (CE) nº 2006/2004 du Parlement européen et du Conseil («directive sur les pratiques commerciales déloyales»), doit être interprétée en ce sens que relève de son champ d’application personnel un organisme de droit public en charge d’une mission d’intérêt général, telle que la gestion d’un régime légal d’assurance maladie. » (1)
Malgré la limpidité de l’arrêt de la CJUE, la Cour de Cassation osa dire que cet arrêt ne concerne pas la Sécurité Sociale dans sa décision du 18 juin 2015. Ironie de l’histoire, les juges français ont voulu jouer l’appel du général de Gaulle.
Pour ceux qui ignorent qui est José Pinera, il a fait la plus grande réforme économique mondiale de la deuxième moitié du vingtième siècle en introduisant la retraite par capitalisation au Chili. Pour bien marquer qu’elle était dans l’intérêt des travailleurs dans la logorrhée marxiste, la retraite par capitalisation fut introduite le 1er mai 1981, le jour de la fête du travail.
La retraite par capitalisation était la pièce maîtresse des réformes économiques libérales introduites au Chili après le coup d’État du 11 septembre 1973. Ce pays était ravagé par l’hyperinflation engendrée par le gouvernement socialiste du président Salvador Allende.
Comprenne qui pourra mais ce dernier est vénéré en France où il fait figure de martyre alors qu’il a ruiné son pays. Formés à l’université de Chicago dominée par la pensée de Milton Friedman, de jeunes économistes chiliens furent les artisans du miracle. L’hyperinflation fut terrassée, la croissance reprit et s’accéléra. Preuve de leur bonne gestion du pays, le ratio de la dette du Chili par rapport à son PNB tomba à 8%.
Depuis le retour au pouvoir des socialistes avec les deux mandats de la présidente Michelle Bachelet, la dette est remontée à 16%. Toutefois, les socialistes chiliens n’ont pas osé toucher à la retraite par capitalisation instaurée par Pinera alors que le gouvernement de Vichy le fit en catimini par décret en 1941.
Camarades socialistes, vous qui fleurissez les tombes de vos héros et leur donnez des noms de rues, vous qui vénérez Pierre Laroque, fondateur de la Sécurité sociale, vous devriez aller aussi fleurir la tombe du maréchal Philippe Pétain et lui donner un nom de rue dans chaque commune pour vous avoir octroyé la retraite par répartition en spoliant les rentiers. Soyez cohérent !
Si Jose Pinera fut reçu seulement par Claude Reichman en France, c’est parce que la politiciens et les journalistes français ne voulaient pas entendre parler de la retraite par capitalisation.
Aujourd’hui, les retraités voient leur retraite gelée pour rester dans les clous du traité de Maastricht, approuvé par référendum en France en 1992. Camarades socialistes, soyez cohérent ! Vous ne pouvez pas critiquer l’Allemagne pour nous imposer l’austérité alors que c’est Mitterrand qui a voulu l’union monétaire. Le chancelier Kohl ne l’accepta qu’à condition que la nouvelle monnaie soit aussi forte que le mark.
Étant retraité à mon tour, j’en subis les conséquences comme tous mes camarades. Mais contrairement à eux, je comprends pourquoi ma retraite est gelée. La retraite par répartition est une pyramide de Ponzi. Le miracle ne fonctionne que lorsqu’il y a plus d’entrants que de sortants. Qu’est-ce qu’on vous a appris à l’école, chers camarades socialistes ? Que la retraite par répartition serait plus juste que la retraite par capitalisation ? Ah bon ? Mais alors comment se fait-il que les camarades socialistes chiliens ne l’aient pas aboli dès qu’ils sont retournés aux affaires ?
Face à la gronde des retraités, le président quadragénaire demeure impitoyable et inflexible car il ne se sent nullement concerné pour son avenir personnel. Pour lui, les retraités ne comptent pas. Ils peuvent râler tant qu’ils veulent. Il ne les craint pas car ils ne peuvent plus faire une révolution. C’est un calcul cynique mais logique de sa part. Comme toute la classe politique, Macron ne craint que la jeunesse des banlieues à qui tout est donné pour acheter la paix. Menée depuis deux décennies, cette politique munichoise touche à sa fin car les caisses de l’État sont vides.
Les énarques ont beau raboter les niches fiscales ou inventer de nouvelles taxes en se levant le matin, la dette devient incontrôlable lorsqu’elle dépasse le seuil fatidique de 90%. C’est ce qu’ont analysé les deux économistes Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff dans leur passionnant essai au titre ironique : “This time is different : eight centuries of financial folly.”
Les électeurs de Mélenchon et de Marine Le Pen partagent la même analyse. La dette n’est pas un problème. On ne la rembourse pas et on fait un bras d’honneur aux créanciers. Chiche ! Comme l’État pourrait-il payer les retraites et les fonctionnaires sans l’aide internationale ? Pas de réponse de ces deux bateleurs d’estrade qui rassemblent néanmoins 40% de l’électorat français. La crasse ignorance des camarades socialistes en matière économique trouve sa cause dans l’enseignement public, les services publics, les médias, la justice sociale, les syndicats marxistes, l’ENA et bien d’autres bastions tenus par la gauche.
Ni Trump ni Pinera ne sont bienvenus chez les camarades socialistes. Alors que faire ? Attendre que la France fasse faillite et que le chaos s’installe avec une guerre civile lorsque les banlieues s’enflammeront ? Les cartésiens français croient à la quadrature du cercle, les pieux à une nouvelle Jeanne d’Arc. N’en déplaise aux camarades, la réponse est dans l’exemple chilien par un coup d’État militaire en remplaçant l’énarque Macron par un général éclairé comme le fut en son temps Augusto Pinochet. En attendant Godot ou en attendant Pinochet ? A vous de choisir.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Bernard Martoia pour Dreuz.info.
(1) http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?docid=142606&doclang=FR
Il faut effectivement retirer au plus vite à l’Etat français – qui a endetté son peuple de 2700 MILLIARDS d’€ !! – la gestion des retraites, avant l’inéluctable implosion de toute l’économie.
Il n’y a pas si longtemps, les P&T (la fameuse Poste & Télécommunications) était aussi une structure entièrement gérée par l’Etat français et bourrée de fonctionnaires à tous les niveaux. Avec un peu de courage, elle a été démantelée pour passer dans la sphère privée. Depuis, elle fonctionne tout aussi bien, sinon mieux, même avec la concurrence d’autres opérateurs.
Reste l’entité “France Télévisions” (service se disant “public”, mais entièrement privatisé à gauche) également saturé de fonctionnaires, qui coûte un bras et un rein à chaque contribuable, qui passe son temps à désinformer et à intoxiquer les Français, et qui doit également être dissoute et démantelée au plus vite.
…et j’ajoute : France Télévisions qui, malgré des montagnes d’argent public gaspillé, fait MOINS d’audience que les chaînes privées, quel que soit le nombre de fonctionnaires – employés à vie – qui s’y activent à pondre des Fake News.
Vous voudriez donc les empêcher de nous mettre le pantin de leur coup d’état en boucle?
Oui sur le fond, quoique juger une chaîne de télévision en termes d’audience est très dangereux : lorsqu’on voit le niveau débile des émissions des chaînes privées, il y a du souci à se faire sur la santé mentale de nos contemporains… et à part quelques très rares exceptions, le reste (public) du paysage audiovisuel se vautre dans la même fange…..
MERCI MESSIEURS MARTOIA ET GRUMBERG. Nous sommes absolument sur la même longueur d’ondes. La Sécu et les retraites, ça nous regarde et ça ne regarde pas l’état. L’un des constats (grille de lecture à laquelle je faisais référence dans un post précédent) est que l’on n’a rien pour rien: l’état qui nous aime et nous veut du bien, c’est génial, non, quelle chance on a. C’est faux car cela n’existe pas (il faut dire qu’avec des amis pareils, on n’a pas besoin d’ennemis). C’est donc du flan. Une bonne partie de ceux qui y ont cru sont aujourd’hui sous les ponts. On viendra nous dire: quid des plus faibles dans un système privé? Question hypocrite. Pour faire avancer les choses, il ne faut pas se préoccuper en premier des exceptions aussi nombreuses soient-elles (il est vrai qu’il y en a de plus en plus)? Il faut d’abord sortir la majorité de ce cauchemar fiscal aussi imbuvable qu’impitoyable et ensuite s’occuper de ce qui ne va pas. Il paraît qu’il y aura une manifestation citoyenne “Arrêtez d’emmerder les Français” le 17 novembre prochain. Qu’en pensez-vous? Est-ce encore un pétard mouillé ou le début d’un mouvement vers un boycott croissant de l’étatisme? On nous rétorquera que nous sommes des populistes d’extrême-droite. Mais les partis “traditionnels et démocratiques” autoproclamés sont eux des partis d’extrêmes-taxes et d’extrêmes-pauvres. Je ne peux plus les voir et encore moins les entendre. Ils sont une aberration, une aliénation à eux-mêmes.
Votre texte vient compléter celui de Jean-Patrick GRUMBERG et met en exergue l’ignorance crasse des français sur ce point.
Vous vilipendez, à juste raison, les socialistes qui précipitent notre pays dans le chaos depuis des lustres, mais il ne faut pas oublier la droche – ou la groite – c’est selon qui se montre nullissime depuis si longtemps, incapable d’un discours clair et ferme.
Décidément, le “french Trump” n’est pas pour demain !
“Alors que faire ? Attendre que la France fasse faillite et que le chaos s’installe avec une guerre civile lorsque les banlieues s’enflammeront ?”
Exactement, au point ou en sont les choses, il n’y aura pas d’issues politique. Moi je suis organisé, et prêt à partir quant le moment sera venu. D’autant plus que je ne reconnait plus la France, j’y reste le moins possible.
Mais si des moins de 30 ans nous lisent ici, je leur dit solennellement:
Si vous êtes honnêtes et courageux, fuyez! Coûte que coûte, quittez ce pays socialiste ou tout sent la faillite! Trouvez un pays d’accueil qui saura profiter de vos connaissances, de votre courage au travail, et vous rémunérer en conséquences. Cherchez un pays qui n’est pas en déchéance, un pays ou le mot liberté a encore un sens.
Quitter sa terre natale n’est pas simple, ça demande du courage, ça implique de prendre des risques, mais vous aurez tout à gagner.
Quant vous partez, soyez attentif à vous dé-conditionner de toute la “culture socialiste” qui vous a été inculquée, matin, midi et soir. Si vous lisez ça, vous lisez Dreuz et c’est déjà un bon signe!
J’étais d’accord avec vous jusqu’à ce qu’arrive la suggestion du coup d’Etat militaire…
François : Malheureusement nous y allons tout droit .
Et c’est même la meilleur chose qu’il puisse arriver .
A voir comment messire macron et sa clique gère la France ET ” les Français” il ne faut s’étonner
de rien , il faut s’attendre a tout .
Le changement ” radical” est inéluctable .
Aucun parti ne propose de supprimer CQ et système de retraite tout simplement parce que les Français y sont attachés et que donc ils n’auraient aucune chance d’être élus.
Concernant le RN, Marine avait produit un document complet expliquant comment réduire la dette en tout en les conservant, particulièrement en augmentant la croissance grâce à la moindre fiscalité et pesanteurs administrative sur les entreprises, en luttant vraiment contre la fraude et les gabegies liées à l’immigration sauvage, et en pénalisant les entreprises qui sont parties fabriquer dans des pays à faible coût de main d’oeuvre et qui mettent leur argent dans les paradis fiscaux (grosso modo la politique de Trump).
“Ils y sont attachés” – c’est le cas de le dire. C’est le syndrome de la chèvre de Monsieur Seguin en quelques sortes. Cependant, là n’est pas le problème. Les gens font ce qu’ils veulent. S’ils veulent l’état, et bien qu’ils se le paient. Mais qu’ils n’obligent pas ceux qui n’en veulent pas à contribuer à cette connerie. C’est là où ça ne va pas. Je ne veux pas de leur CQ, ni de leurs retraites (du verbe “re-traire” sans doute – vive les fromages). En échange, plus d’IPP progressif et une flat taxe de 10%. On verra qui sera gagnant. Il est malsain de voir des gens se faire élire et tout à coup devenir nos amis qui nous veulent du bien en pensant et décidant à notre place pour notre bien, le soi-disant “bien commun” (dint il n’existe aucune définition cohérente). Travailllez-vous pour les autres? Aimez-vous partager et donner aux autres sans aucun contrôle? Quant à MLP que vous évoquez, le problème encore une fois n’est pas une question de conserver quoi que ce soit avec des si ceci ou des si cela. L’enjeu est de reprendre le contrôle de nos vies et de réduire les impôts devenus hors contrôle de même que l’état qui veut tout contrôler, mais qui ne remplit plus du tout ses tâches régaliennes. Est-ce si difficile à comprendre et à agir en fonction?
Je vous cite :
“S’ils veulent l’état, et bien qu’ils se le paient. Mais qu’ils n’obligent pas ceux qui n’en veulent pas à contribuer à cette connerie.”
Il faut bien un état, on ne peut pas vivre dans un pays sans profiter de son organisation, à moins de vivre en ermite, seul et avec ses propres ressources et sans jamais utiliser les routes par exemple.
Tout est dans l’équilibre entre le privé et l’état, et cet équilibre dépend des mentalités, de l’histoire du pays, de la culture, des moeurs. Vous avez une vision US des choses qui n’est pas du tout celle des Français.
La CQ et le système de retraite n’ont rien de “conneries” comme vous dites ! Ces systèmes ont été mis en oeuvre après la guerre dans un pays exsangue où personne ou presque ne pouvait vivre correctement seul. Il fallait une solidarité, tout de suite opérationnelle au bénéfice de tous, et surtout de ceux ne pouvaient travailler pour cause de maladie, de handicap ou de vieillesse et qui bien évidemment avaient tout perdu pendant la guerre. C’était le seul moyen efficace, et son efficacité a été certaine, elle a laissé des trace dans les esprits, et c’est pour cela que les Français y sont attachés.
On n’était pas aux US qui n’avait pas connu de destruction et qui avaient une industrie florissante. Mentalités différentes, situation économique différente, donc moyens différents.
Son principe fondamental c’est l’obligation pour tout le monde d’y participer. Plus le risque est étalé sur un grand nombre de personne, plus il est lissé et donc plus son fonctionnement est solide.
Ce système a très bien fonctionné jusqu’aux années 80 où il a commencé à se dégrader.
Pourquoi ? baisse des revenus à cause du chômage et de la disparition d’entreprises, hausse des dépenses à cause de l’appauvrissement, et du nombre important d’immigrés sans travail, tous ces gens qui ne rapportent rien mais consomment des ressources. Sans compter les problèmes de fraude.
Comment y remédier ? le point principal est la relance de l’économie, la re-localisation d’entreprises, et la mise en place d’une politique qui les favorise au lieu d’une politique qui les écrase (impôts, taxes, réglementation). On doit aussi retrouver notre indépendance nationale garante de plus de réactivité et de décisions adaptées à la situation réelle du pays.
Alors vous préconisez un système individuel, chacun choisi (ou non) d’économiser, de cotiser à des organismes de son choix.
Mais d’où vient l’agent ? c’est comme pour la CQ, il vient des entreprises créatrices de richesses.
L’argent que vous économisez vient de votre entreprise. Si vous avez un faible salaire vous n’économisez rien (alors que pour la CQ la cotisation est obligatoire).
Les cotisations que vous versez servent comme pour la CQ à payer des pensions et remboursements de santé actuels, et aussi à gérer des investissements (fonds de pension). A noter que la CQ fait aussi ce genre de placement principalement dans l’immobilier.
Une récession, et comme pour la CQ votre système tombe à l’eau. Pire, un organisme de retraite, une mutuelle peuvent disparaître et vous laisser sans rien. La CQ est bien plus solide.
A noter que jusqu’au début des années 80, la CQ était suffisante. Puis il a fallu ajouter une mutuelle (privée) puis deux.
En fait on est actuellement dans un système mixte.
Donc pour toutes ces raisons, il est impossible d’abandonner ce système, les Français ne l’accepteront pas. Par contre, on peut l’améliorer et relancer l’économie pour augmenter les ressources. C’est sur ce point que peuvent travailler les partis. Ensuite, on verra ce qu’il en découle.
La relance de l’économie n’est pas simple, relancer les entreprises déclenchera immédiatement une levée de boucliers : on favorise les patrons, les riches au détriment des pauvres, etc. … Slogan simpliste mais qui malheureusement fonctionne en France.
Actuellement en France il n’y a que le RN qui relève le défi et qui a le moyens d’accéder au pouvoir. Je comprends bien que pour vous son programme n’est pas assez libéral (par contre pour d’autres il l’est trop). Mais s’il l’est plus, il n’a aucune chance.
C’est un équilibre à trouver, d’où l’impression que MLP tangue un peu à droite et un peu à gauche (d’où aussi son slogan ni droite ni gauche).
Mais c’est un passage obligé, il faut être réaliste.
Il faudrait savoir : soit c’est “il est impossible d’abandonner ce système [la Sécu], les Français ne l’accepteront pas”, autrement dit vous vous soumettez de mauvaise grâce à un système auquel vous ne croyez pas ; soit vous êtes d’accord avec le système et le défendez. Or là, vous faites les deux en même temps, comme dirait l’autre. Ne vous abritez derrière le prétexte réel ou supposé d’un attachement viscéral des Français à la Sécu, assumez donc vos idées…
Je suis en désaccord frontal avec l’idée d’une Sécu de droit public et obligatoire pour tous ; de quel droit refuser aux gens la possibilité de cotiser à des assurances privées, qui correspondent à ses besoins et/ou objectifs, quitte à prendre des risques, et qui seront, si la concurrence est assurée, certainement mieux gérées qu’un machin public, inefficace par définition ?
Par exemple, j’en ai marre de financer l’avortement de masse (200.000 à 250.000 par an) au travers de la Sécu ; et un certain nombre d’autres mesure du même genre.
Vous autres au FN/RN êtes bien des étatistes, socialistes dans l’âme, opposés à l’initiative individuelle, à la liberté et à son corollaire, la responsabilité. Un tel système ne peut que s’écrouler, à terme. [je passe sur la rhétorique constante de MLP et autres du RN sur les “services publics” dont on dirait qu’ils sont sacrés, ou sur le rôle central de l’État, mis à toutes les sauces ; alors dire qu’on va baisser les charges c’est bien, mais si les dépenses ne baissent pas, que se passe-t-il ?]
La Sécu a été instituée par de Gaulle, dans le gouvernement duquel siégeaient des communistes, et ce machin est leur création. Voir des gens se disant de droite défendre un système communiste, il n’y a qu’en France que c’est possible !
Au coût de l’avortement de masse, on peut additionner les 13 milliards d’€ de soins médicaux gracieusement offerts – à nos frais – aux ressortissants algériens : Chirurgie lourde, prothèses, transplantations d’organes, transfusions, opérations cardiaques… allons-y, servez-vous, c’est open-bar et self-service.
Sans parler des centaines de milliers de pensions de retraites tombées du ciel, que nous versons à des gens qui n’ont jamais cotisé 1 seul euro pour cela.
Et Alger ne bougera pas le petit doigt pour régler cette facture.
Au coût de cet avortement de masse, on peut additionner les 13 milliards d’€ de soins médicaux gracieusement offerts – à nos frais – aux ressortissants algériens : Chirurgie lourde, prothèses, transplantations d’organes, transfusions, opérations cardiaques… allons-y, servez-vous, c’est open-bar et self-service.
Sans parler des centaines de milliers de pensions de retraites tombées du ciel, que nous versons à des gens qui n’ont jamais cotisé 1 seul euro pour cela.
Et Alger ne bougera pas le petit doigt pour régler cette facture.
Moi je n’ai jamais dit que je ne croyais pas à la CQ ! Ce système a rendu de très grands services à la population, il a juste besoin d’être dépoussiéré et re-financé par une situation économique remise sur les rails.
Comme je l’ai dit, CQ d’état ou système privée, si l’économie va mal, les deux vont mal, il y a même plus de risques avec des systèmes privés.
Concernant le FN/RN, il n’est pas du tout exact de parler de socialisme, c’est même un total contre sens.
Comme je l’ai dit l’état a forcément un rôle important d’organisation à jouer dans un pays. MLP parle d’état stratège. C’est à dire que la situation peut varier en fonction des besoins et des résultats. C’est l’état qui met en place et maintien les installations collectives nécessaires, les mesures nécessaires au fonctionnement des entreprises, à la libre entreprise, au respect de la concurrence, c’est l’état qui a un rôle social, pas les entreprises qui sont là pour produire des richesses.
Trump a besoin d’un état pour mettre en place sa politique. C’est inévitable.
Et il faut arrêter de juger un parti entier en focalisant sur des mesures particulières. Si à certains moment on a besoin de mesures dites de gauche, on les utilise, je ne vois pas pourquoi on s’en priverait si cela donne de bons résultats.
Il faut arrêter de placer les partis sur une ligne simpliste et archaïque à une dimension, droite gauche. C’est bien plus compliqué que cela, c’est multi-dimensionnel.
Et je le répète, Quand on est dans un pays il faut bien se plier à ses règles de fonctionnement. Même si une partie d’entre-elles ne vous plaisent pas.
Sinon on tombe dans l’anarchie qui n’est rien d’autre que la loi du plus fort.
Actuellement la France va mal, il n’y a qu’un seul parti qui propose de changer la politique, le RN. Donc on a le choix soit de conserver la même politique soit de la changer. A voir ce que chacun préfère sachant qu’une politique ne pourra jamais convenir à 100% à chacun d’entre nous.
Ce avec quoi (entre autres) je ne suis pas d’accord dans votre présentation des choses, c’est que vous dites que vous êtes d’accord avec la Sécu. OK, très bien.
Mais alors pourquoi sortir cet argument selon lequel “il est impossible d’abandonner ce système [la Sécu], les Français ne l’accepteront pas” ? Qu’est-ce que vous en savez : si on leur explique les choses – et c’est le rôle des politiciens, non ? – qui sait s’ils ne souhaiteront pas en sortir ? C’est toujours la même chose : les étatistes prennent les gens pour des enfants, des mineurs, incapables de comprendre, de prendre leurs responsabilités… Bref, n’utilisez donc pas cet argument, dites juste : “j’approuve le système Sécu”.
Vous dites, par ailleurs, que système étatique ou non, il s’écroulera si la situation économique est mauvaise ; certes, Lapalisse n’aurait pas dit autre chose… autrement dit, la question n’est pas là.
Mon propos va beaucoup plus loin : 1- liberté de choix (qui n’existe pas aujourd’hui) 2- système public = gestion inefficace, coûts élevés, comme à chaque fois que l’État se mêle d’autre chose que de ses missions de base, régaliennes.
Une question de conception de la vie, au fond. Pas un hasard si Trump ne veut pas de l’Obamacare.
Vous ne pouvez pas comparer ce qui se fait aux US et en France. En France la CQ est une organisation qui a rendu de grands services après la guerre et ses destructions. Ses concepteurs sont partis de rien et cela a été très efficace, et cela fait partie de notre organisation nationale. J’ai déjà expliqué
La situation est totalement différente aux US.
C’est pour cela qu’un système comme la CQ ne peut pas y être mis en oeuvre et qu’Obama a échoué.
Mais de la même façon on ne peut pas actuellement mettre en oeuvre en France un système qui fonctionne aux US.
Et surtout, ce n’est pas du tout dans la liste des priorités de ce qu’il y a à faire pour redresser notre économie.
Donc pourquoi perdre du temps et de l’argent sur un tel sujet qui n’est pas demandé par les Français bien au contraire ? Ce qui n’empêche en rien de le moderniser.
Donc on se concentre sur les vrais problèmes : ré-industrialisation de la France, relance de l’économie, re-localisation des entreprises, arrêt de l’immigration (qui d’ailleurs plombent la CQ) mesures contre l’insécurité, et. …
@ Pimpin
Tout ce que vous dites est vrai. Sauf que ça ne peut bien fonctionner que dans un pays qui n’assommerait pas les chefs d’entreprises par un matraquage fiscal éhonté, et qui contrôlerait ses dépenses publiques comme il se doit.
Ça ne concerne donc absolument pas la France – endettée jusqu’au cou – dont l’État (qui est le nœud du problème, et non pas la solution – il faut le dire et le redire) n’est qu’un gigantesque tonneau des Danaïdes, qui nous coulera tous avec la bénédiction de Bruxelles.
Quand le Titanic français sombrera, l’orchestre Élyséen jouera encore du pipeau, et les cuistots de Matignon vous serviront même la soupe !
Et bien c’est exactement à cela que le RN entend s’attaquer vraiment.
Et même là il y a des risques parce que les mesures de relance des entreprise vont immédiatement être dénoncées comme étant un support des patrons et des riches.
J’espère que les Français ne se feront plus avoir par un tel discours malheureusement bien ancré en France. C’est bien pour cela qu’il ne faut pas en rajouter en s’attaquant à la CQ et au système de retraite.
Pardonnez-moi, Pimpim, mais quand on voit la gestion du FN/RN dans les circonscriptions qu’ils ont gagné… on est en droit d’avoir des doutes.
Et bien cette gestion est excellente, allez voir sur place ! A chaque élection le RN gagne des voix dans ces villes, c’est un signe !
Et pourtant ces villes étaient dans un piteux état. C’est d’ailleurs pour cela que les électeurs se sont tournés vers le FN, et ils ne le regrettent pas (sauf les gauchistes).
“Pourquoi aucun parti politique n’ose évoquer l’erreur que sont ….”
La réponse est là : https://www.dreuz.info/2018/10/30/la-france-insoumise-jean-luc-melenchon-bientot-suspendu-de-la-franc-maconnerie/
réponse qui indique qu’ils se tiennent tous par la queue, copinage quand tu nous tiens… Exit la rectitude de la pensée !
Je vous suis pour l’ENA etc.. mais me vous comprends pas pour le reste Giscard et Barre ont paye toutes les dettes de la France sans changer le systeme et sans privatisation
@François
dans les années soixante-dix, l’inflation à deux chiffres érodait la dette qui ne représentait que 20% du PIB, mais à partir de 1979 avec la politique anti-inflationniste menée par la Federal Reserve Bank sous la houlette du gouverneur Paul Walker, l’inflation a été jugulée non seulement aux USA mais aussi en Europe qui a été contrainte de lui emboîter le pas.
Autrement dit, le Léviathan n’a jamais changé ses mauvaises habitudes de vivre à crédit deux mois par an. A partir de 1980, le ratio de la dette n’a cessé de grimper pour atteindre 100% de nos jours. Peu de retraités et de fonctionnaires savent que leurs salaires en novembre et décembre sont payés par les fonds internationaux. Comme cela dure depuis des décennies, les Français se croient à l’abri de toute banqueroute de l’Etat. Grave erreur de leur part.
D’accord avec l’article mais “l’austérité” est encore une énorme mensonge des gauchiasses.
Évolution des dépenses des administrations publiques (en milliards)
—————————————————————————–
2002: 833,77
2003: 864,31
2004: 898,56
2005: 936.99
2006: 972,84
2007: 1016,17
2008: 1057,61
2009: 1100,61
2010: 1128,02
2011: 1151,54
2012: 1185,38
2013: 1207,49
2014: 1226,40
2015: 1243,30
2016: 1250,30
2017: 1257,30
+50% de bonheur socialiste en 15 ans !
+ 50% en 15 ans ? 🙂 Pfffft… Ça joue petits bras, ou quoi ? 🙂 La socialiste intégriste radicale Anne Hidalgo est parvenue à DOUBLER la dette de la Ville de Paris en moins de 4 ans !
Le trou de 7 milliards d’€ est presque atteint !
Et ses potes de la médiasphère font très attention à lui faire faire de grands sourires sur toutes les photos, preuve que tout va bien, forcément !
Le socialiste Pétain et le cégétiste Belin (il paraît qu’il n’était pas communiste mais était pour la lutte des classes) ont cramé l’argent des fonds de pensions qu’il ont piqué en quatre ans alors qu’il devait durer au moins trois de plus.
Lisez ces deux notes et suivez le mode d’emploi , c’est à la vingt-et-unième procédure que l’on gagne ; y-a-t’il quelqu’un que cela intéresse ?
https://www.juritravail.com/Actualite/prestations-sociales/Id/163551
https://www.contrepoints.org/2018/10/10/327118-quest-ce-que-le-rsi-deux-catastrophes-trois-problemes-une-solution
Lisez ces deux notes et suivez le mode d’emploi , c’est à la vingt-et-unième procédure que l’on gagne ; y-a-t’il quelqu’un que cela intéresse ?
https://www.juritravail.com/Actualite/prestations-sociales/Id/163551
https://www.contrepoints.org/2018/10/10/327118-quest-ce-que-le-rsi-deux-catastrophes-trois-problemes-une-solution
Pour moi la sécu et le retraite par répartition sont deux excellentes choses si … elles ne sont pas mises entre les mains de dévoyés, pourris et autres qualificatifs que je vous laisse imaginer !
Absolument, je suis entièrement d’accord avec vous, surtout depuis que je suis tombé malade. mais même avant j’étais pour ce système. toutes les personnes qui sont contre change d’avis lorsqu’elles sont atteinte d’une maladie grave et qu’elles se rendent compte que sans la sécu elles ne pourraient pas se soigner.
mais peut-être faut-il laisser mourir les malades ?????
Toutes les méthodes proposées sont des conneries. Le système que nous avons est le meilleur mais bien sûr on ne doit pas le laisser gérer par des incapables, ce qui est malheureusement le cas.
En attendant Godot ou en attendant Pinochet ,pour moi (et beaucoup autour de moi ) c’est clair que c’est Pinochet !!!! Y a pas photo !
Je pense pour mes petits enfants .
@ le templier
quand un pays est très mal géré comme la France, et qu’en plus il doit faire face à une immigration massive, le chaos est inévitable et le recours à un dictateur est la seule issue. Je ne doute pas que mes propos heurteraient la majorité des lecteurs en dehors de Dreuz, mais il faut être réaliste et dire la vérité aux gens. Je ne vois malheureusement aucun parti politique ou aucune personnalité d’envergure pour éviter la faillite et la guerre civile que j’avais anticipé dès 2002 avec la réélection du roi fainéant Chirac.
je lis avec beaucoup d’intérêt l’ensemble de vos remarques mais le système de retraite dite par répartition n’est pas près de s’arrêter car il est soutenu par les banques qui peuvent nous vendre des placements financiers en vue de la retraite et se faire un paquet d’argent sur notre dos. En fait les banques nous vendent très cher la retraite par capitalisation.
Ce qu’elles feraient aussi sans système par répartition…