Publié par Guy Millière le 30 octobre 2018

La presse française reste égale à elle-même : répugnante.

Un titre sur la tuerie de Pittsburgh, parmi tant d’autres : “Pittsburgh pleure ses morts, serre les rangs et montre Trump du doigt”. Et le journal qui a utilisé ce titre a envoyé une journaliste sur place pour parvenir à cette conclusion ! Elle aurait pu tirer la même conclusion en lisant le New York Times ou le Washington Post dans un bureau de Paris. Elle aurait pu aussi lire plus à gauche encore, The Nation ou le magazine juif gauchiste “antisioniste” The Forward. Pour la presse française, Trump est coupable d’une tuerie antisémite accomplie par un homme qui déteste Trump et lui reproche d’avoir une famille juive… C’est d’une débilité et d’une mauvaise foi immonde, mais la presse française, à 99 pour cent, est ainsi (aux Etats-Unis, nous avons les mêmes, mais le pourcentage est plus bas). Et le malheur est qu’elle a encore des lecteurs qui pensent que ce que la presse française dit est pertinent ! La presse française ne dit strictement rien quand des dirigeants de la gauche américaine rencontrent le pire antisémite vivant aux Etats-Unis aujourd’hui, Louis Farrakhan, un homme qui compare les Juifs à des termites et qui a déjà dit la même phrase que le tueur antisémite de Pittsburgh : “il faut tuer tous les Juifs”. Serait-elle hypocrite ? Comment pourrais-je le penser ?

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Pour la presse française, Viktor Orban est lui-même un antisémite parce qu’il a de l’amitié pour Binyamin Netanyahou (la presse française ne traite pas encore le Premier ministre israélien d’antisémite, mais au train où vont les choses, cela ne devrait pas tarder). Et elle ne manque jamais une occasion de dire du bien de Mahmoud Abbas, qui se délecte dès qu’il y a un meurtre de Juif, et qui lui n’est jamais décrit comme un antisémite, ce qui est normal, puisque lui est vraiment un antisémite.

Pour la presse française, Viktor Orban est antisémite aussi parce qu’il a expulsé de Hongrie les associations financées par George Soros, que la presse française présenté comme juif, en “oubliant” qu’il finance des associations islamiques antisémites et qu’il a commencé sa vie en aidant les nazis à spolier des Juifs. Il faut avoir le cœur bien accroché pour lire la presse française.

La plus récente cible de la presse française est Jair Bolsonaro, qui vient d’être élu Président du Brésil. Quelles fautes a commis Jair Bolsonaro ? Il voit que le Brésil est dans une situation économique désastreuse après des années de gestion par des gauchistes corrompus dignes du défunt Hugo Chavez (l’idole de la presse française, pendant des années, Lula da Silva est en prison pour corruption et a largement contribué au désastre économique brésilien, mais ce n’est pas grave, non, c’est une idole…), et il veut donc remettre le Brésil en état en utilisant les principes économiques qui marchent (ceux utilisés par Donald Trump en ce moment) plutôt qu’accentuer le désastre. La presse française trouve cela scandaleux et “ultra-libéral” : la situation qui règne au Venezuela ne lui sert apparemment pas de leçon et voir des gens dans la misère, semble-t-il, la réjouit.

Jair Bolsonaro veut aussi remettre de l’ordre dans le pays, avec fermeté, lutter plus strictement contre la corruption et juguler la violence et la criminalité. La presse française trouve cela tout aussi scandaleux et dit que Jair Bolsonaro est d’“extrême droite”. Et c’est exact, une société noyée dans la corruption, la violence et la criminalité, c’est tellement mieux, non ?… Le goût des journalistes français pour la corruption, la violence et la criminalité ne me surprend plus tant il est ancien. Quelques journalistes français ont encore des idées qui ne sont pas putrides, mais ils se font rares.

Si la criminalité baisse au Brésil en même temps que la misère recule, des journalistes français vont avoir un sentiment d’horreur et si on leur propose de faire un reportage à Rio, vont sans doute demander à aller à Caracas, où ce n’est pas du tout l’“extrême droite” qui est au pouvoir.

Jair Bolsonaro a été élu démocratiquement et n’envisage aucunement de suspendre la démocratie, mais comme la presse française le décrit comme un homme d’“extrême droite” (l’expression qui tue à leurs yeux), elle le présente comme une “menace pour la démocratie”. Pour la presse française, la démocratie fonctionne mieux quand il y a de la corruption, de la violence et du crime partout. C’est d’une logique remarquable.

En visite de courtoisie en Israël, le député Jair Bolsonaro a été baptisé dans le Jourdain

Comme si tout cela ne suffisait pas, Jair Bolsonaro a de l’estime pour Donald Trump et n’est pas un anti-américain. Et c’est un ami d’Israël, pays où il entend se rendre très vite. Son adversaire avait de l’amitié pour les mollahs iraniens qui rêvent de détruire Israël, pour le Hezbollah, bien sûr, et pour le terrorisme “palestinien”. Cela en faisait un homme très sympathique pour la presse française. Alors que Jair Bolsonaro…

Il semble que Jair Bolsonaro n’est pas gay friendly. Cela semble très important pour la presse française qui ne semble pas comprendre que le peuple brésilien a d’autres préoccupations présentement que le mariage gay. Ah, la presse française….

Et on s’étonnera qu’avec une presse comme celle-là, les Français acceptent d’avoir Macron comme Président…

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Jair Bolsonaro est libéral économiquement, défenseur de l’ordre, ennemi de l’insécurité et du terrorisme, qui tuent souvent les plus pauvres, ami des Etats Unis et d’Israël. Son élection est une excellente nouvelle pour tous les amis de la liberté et de l’être humain.

C’est une mauvaise nouvelle pour les amis de la misère, du crime, du terrorisme et de la tyrannie. Tant mieux.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS Je viens de voir la superbe expression qu’a trouvé la presse française : “démocrato-sceptique”. Vraiment superbe. Il fallait y penser. Avant ils employait “démocratie illibérale”. La démocratie illibérale, c’est la démocratie rétablie grâce au retour à la souveraineté d’un peuple sur son pays et au libéralisme économique. L’expression “démocratie illibérale” était inepte et contradictoire. “Démocrato-sceptique” va plus loin dans l’inepte et le contradictoire. Quelqu’un qui rétablit la démocratie grâce au retour à la souveraineté d’un peuple sur son pays et au libéralisme économique est donc sceptique sur la démocratie. Et la démocratie est sans doute la destruction de la démocratie par une dictature technocratique (Europe) ou par la corruption, la violence et la misère… Je ne connaissais pas cette définition de la démocratie. Elle est à garder pour la postérité. C’est pour cela que les cercles sont carrés et que la pluie est sèche. Le feu, ça mouille, et l’eau, ça brûle. Vous ne saviez pas ? Vous ne pourriez pas avoir une carte de journaliste.

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