Belles et fragiles comme nos existences humaines, voici les feuilles d’automne : elles ont traversé les saisons et résistent au vent mauvais.
Couronnant les arbres élancés vers le ciel, elles s’animent encore au moindre frémissement.
Pour oublier la grisaille qui envahit les jours, les oiseaux leur confient de joyeuses mélodies, nostalgie d’un été qui n’est plus.
Voici qu’avec les derniers soleils, les feuilles d’automne se font parure d’or et de lumière, comme pour embellir une dernière fois la nature assoupie.
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Que de frimas éprouvants et d’implacables chaleurs n’ont-elles pas connus ? Leurs nervures en font mémoire et racontent leur fidélité.
Il est loin, le temps où, à peine nées, elles se déployaient dans l’espace, en offrande d’une beauté naissante.
Elles ont vibré aux brises printanières, protégé l’écureuil des griffes du rapace, tressailli aux cris des enfants venant jouer sous leurs ombrages.
Encore vives ou faiblissantes, elles se sont tant données, dans leur respiration secrète, exhalant cet air pur grâce auquel les vivants vont leur chemin quotidien.
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Il en est des feuilles d’automne comme de nos existences humaines.
Ayant su magnifier le temps qui passe, elles quittent un jour leur branche, caressant au passage le tronc rugueux qui les a irriguées, et, tourbillonnant vers la terre nourricière, elles offrent leur dernière danse pour saluer déjà les bourgeons à venir.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
depuis le 1ier Janvier dernier que j’attend l’automne … que j’attend le 6 Novembre
Merci Père Arbez!
C’est une magnifique photo. J’aurais juré qu’elle a été prise au Québec, début octobre. Ici nous sommes déjà en hiver et nous avons eu notre première neige.
Un peu de douceur dans un monde de brutes. L’observation forge les philosophes permettant d’approcher l’essentiel, le parfait du moment, du rythme, de la magie du vivant, de l’inerte, de l’invisible, de la compréhension, du code universel si mystérieux.
@Abbé Alain Arbez merci j’aime beaucoup vos écrits apaisants, vos douces révoltes.
Merci pour cette jolie pause.
J’aimerai laisser le poème inoubliable, certes mélancolique mais si beau dans l’expression et la musique… de Verlaine, sur l’automne :
“Chanson d’automne
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure.
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul VERLAINE (1844-1896) Poèmes saturniens
Merci Monsieur l’Abbé.
Merci Aline1 pour ces inoubliables vers de Verlaine.
Je vous offre ces quatre vers de Victor Hugo :
“Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid”.
Que de merveilleux souvenirs d’enfance !
@Mailys,
Merci – Victor Hugo qui est en tant qu’homme plus pragmatique que les autres poètes, par ses engagements politiques, montrant qu’il était un véritable humaniste, sait dans ses poèmes, ne pas perdre le sens lyrique, sans pour autant être sibyllin.
C’est pourquoi je l’admire énormément.
Et pour compléter ou ajouter à vos fleurs Aline1 et Maëlys, et à l’allée boisée que nous offre Mr l’Abbé Arbez, voici quelques vers du poème de Hugo pour sa fille :
« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne
Je ne peux demeurer loin de toi plus longtemps
….
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe
Ni les voiles au loin descendant sur Harfleur
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs ».
Merci Loco.
Combien sont émouvantes toutes ces poésies, aussi tristes soient-elles, qui nous ramènent à notre enfance.
Bonne journée
Très beau texte , digne de Lamartine … merci et envoyez-nous en d’autres !
C’est très beau. Il manque juste un peu de belle musique pour compléter le tableau.
Voici celle que je propose: https://www.youtube.com/watch?v=Rjzf_cWzlp8
Avec l’automne, arrive aussi la fête d’Halloween. Et les médias, les publicitaires et les commerçants font tout pour que la vigilance des gens envers cette fête païenne, s’effeuille comme les arbres en automne.
Les islamistes et autres racailles ont même décidé de se révolter en cette nuit d’halloween, en profitant de l’anonymat que peut procurer les masques hideux d’usage durant cette fête. (voir article sur Dreuz)
Il est temps de rétablir la vérité sur cette triste fête. La fête de Halloween, qui correspond à la veille de la Toussaint, est devenue de plus en plus populaire ces dernières décennies. D’une certaine manière, on peut dire qu’elle a le mérite de booster l’économie.
Ce que nous constatons, c’est que Halloween est d’une part un jour (ou plutôt une nuit) où les crimes redoublent (en particulier les incendies criminels, allez savoir pourquoi), d’autre part un jour-clé pour les satanistes, où l’activité occulte est à son summum.
Les questions se posent donc : Comment et pourquoi cette fête a-t-elle vu le jour ? Comment les chrétiens doivent-ils la considérer en général ? Pour pouvoir répondre à ces questions, nous devons revenir aux sources de cette fête.
Voir :
https://actubible.wordpress.com/2018/10/28/lhistoire-dhalloween-et-la-bible/
étonnant, un article “Actubible” révisé évangélique, qui tape plus sur l’Eglise catholique (comme par hasard) que sur le paganisme de Halloween…
??? Je ne vois pas trop en quoi.
L’article indique juste que l’histoire de la fête de la Toussaint fût préconisée par l’église catholique pour contrer le culte de Samhain, et n’apporte aucun jugement sur la fête catholique.
Il indique également que la définition du mot saint a évolué chez les catholiques. ” la définition et l’utilisation du mot saint dans l’Église catholique romaine moderne n’ont été adoptées qu’en 1588 par le pape Sixte V”
L’article différencie bien la fête de la Toussaint des catholiques de la fête d’Halloween. Même si :”le nom actuel de « Halloween » provient de la veille de la Toussaint, qui a été appelée « All Hallow Evening » ; ce nom a été raccourci en « All Hallow Eve », voire en « All Hallow » Le nom a changé au fil du temps et est devenu « Halloween ».”
Tout ceci me semble vrai et aucun jugement n’est porté dans l’article sur l’eglise catholique. Seule la fête d’Halloween est critiquée , pas la fête de la Toussaint.
attention aux simplifications extrêmes ayant pour but de disqualifier:
vous dites que la notion de saint n’a été utilisée dans l’Eglise catholique QUE en 1588: c’est inexact! En 798, un moine s’adresse à Charlemagne pour le mettre en garde: des foules déclarent “saint” par acclamation des personnes dont la vie ne correspond pas aux béatitudes. C’est pour renforcer le sérieux de ces désignations que Sixte V établit une procédure minutieuse en 1588!
La première “canonisation” a eu lieu en 993 par le pape lui-même, Jean XV. Or, dès les premiers temps de l’Eglise, des chrétiens ont été “élevés” à la vénération populaire, donnés en exemple de vie dévouée à Dieu et aux autres, ce qui est une saine pédagogie: les gens ont besoin de références vivantes pour choisir certaines valeurs, illustrations de la Parole de Dieu dans la vie concrète. La vie des saints ramène à leur inspirateur: le Christ Jésus.
Moi je ne dit rien du tout, c’est l’article qui précise cela.
L’article indique aussi la différence de la notion de saint pour les catholiques et les protestants.
Sinon pour ma part je me souviens de l’excellente homélie de l’Abbé Froment, félibre, historien, collectionneur et chercheur de fossiles et de pierres, qui lors de la fête de la Toussaint dit :
“Dieu n’est pas le dieu des morts mais le Dieu des vivants… et nous avons cette espérance en Christ que tous les saints (ici dans le sens de ceux qui ont mis leur espérance dans le Messie de Dieu) ressusciteront au jour du salut.”
si vous relayez un article, c’est que vous cautionnez son contenu.
là, c’était un mauvais choix!
+ notion de “saints” identique chez les catholiques et les orthodoxes.
Cher Alain Arbez, avant de tirer à boulets rouges , vous feriez mieux de lire plus attentivement et de ne pas embrouiller le débat en faisant dire n’importe quoi à l’article et en m’en prétendant l’auteur.
Oui je cautionne cet article (pas complètement il y a quelques erreurs notamment sur kippour).
L’article comme vous le prétendez n’a jamais dit “que la notion de saint n’a été utilisée dans l’Eglise catholique QUE en 1588”. L’article dit que la notion de saint a évolué chez les catholiques. » la définition et l’utilisation du mot saint dans l’Église catholique romaine moderne n’ont été adoptées qu’en 1588 par le pape Sixte V »
De plus, votre assertion :
“vous dites que la notion de saint n’a été utilisée dans l’Eglise catholique QUE en 1588: c’est inexact! En 798, un moine s’adresse à Charlemagne pour le mettre en garde: des foules déclarent « saint » par acclamation des personnes dont la vie ne correspond pas aux béatitudes.”
La notion de saint dans l’eglise catholique est bien plus ancienne, comme le précise encore l’article, car la fête de TOUS LES SAINTS est instituée par l’église :
“Vers l’an 600, le pape Boniface IV a créé la Toussaint, et le pape Grégoire III a ensuite transféré cette fête au 1er novembre pour créer une alternative chrétienne à cette célébration païenne.”
Bonne fête à vous
vous confondez les “saints” de la Bible (“soyez saints comme je suis saint”…) avec l’acte de canonisation par l’Eglise, “saint Untel” manière de reconnaître publiquement les qualités spirituelles d’une personne donnée en exemple et capable d’intercéder.
Admettons mais en quoi cela fait du tort à l’église catholique ? et pourquoi vous fâchez ?
sinon je comprends mal , quand vous dites :”personne donnée en exemple et capable d’intercéder”.
En quoi une personne décédée, fusse t elle un saint même canonisé, peut-elle intercéder ?
Malheureusement les personnes décédées ne peuvent plus jouer ce rôle.
Cordialement
mais si, les saints qui sont auprès de Dieu intercèdent pour notre bien: la communion des saints existe entre ceux qui ont achevé leur parcours ici-bas, qui sont donc des VIVANTS auprès de Dieu dans son éternité (hors espace-temps!) et ceux qui comme nous poursuivent leur itinéraire terrestre dans l’espérance du Royaume.
cela dit, je n’étais pas “fâché!”, je réagis de façon directe, non diplomatique, sans plus, sans ressentiment aucun.
“…ceux qui ont achevé leur parcours ici-bas, qui sont donc des vivants auprès de Dieu dans son éternité”
Vous voulez dire déjà ressuscités ?
Mais je croyais que…
la temporalité concerne ceux qui vivent sur terre, l’espace et le temps sont dépassés dans l’éternité.
ceux que Dieu accueille sont des vivants, pas des morts.
l’amour règne en haut, et donc ils nous aiment et dans cette éternité qwui nous dépasse ils prient pour que notre pérégrination terrestre nous conduise aux réalités célestes.
Mais la question était : à quel moment les morts vont-ils ressusciter ?
@ Pat. Cher Pat, c’est une très bonne question à laquelle la Bible apporte fort heureusement quelques réponses.
Concernant les morts, la Parole les désigne comme “ceux qui dorment” en 1 Thessaloniciens 4:13. Lorsque nous dormons en effet, nous perdons conscience du temps qui passe. Ainsi, nous pouvons dormir dix minutes et nous réveiller en ayant l’impression d’avoir dormi des heures. Ou l’inverse, dormir dix heures et se réveiller en ayant l’impression d’avoir dormi dix minutes.
Il y a aussi le texte d’Apocalypse 14: 13:” Et j’entendis du ciel une voix qui disait: Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.”
Pour ma part j’ai la tranquille assurance que ceux qui sont morts sont en état de repos en attendant la résurrection.
Concernant la résurrection des morts proprement dite, il s’agit d’un moment précis encore à venir selon la Parole:
“Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera et les morts ressusciterons incorruptibles, et nous, nous serons changés” 1 Corinthiens 15: 51, 52.
Ou encore ce texte-ci: “Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciterons premièrement” 1 Thessaloniciens 4: 16.
Mais la mort et l’inconnu de l’au delà en effraie beaucoup à juste titre et donc la Bible nous laisse un passage dédié spécialement pour notre consolation, tant face à la peur de la mort que du chagrin pour nos chers disparus. Le voici:
1 Thessaloniciens 4:13-18 Louis Segond (LSG)
13 Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance.
14 Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.
15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.
16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
17 Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
18 Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.
En conséquence de ce qui précède, il n’y a rien qui laisse penser dans la Bible que les morts intercèdent pour nous puisqu’ils dorment et se reposent de leurs œuvres et il n’y a aucune raison non plus de vouloir les invoquer pour la même raison.
Pour ceux que ces questions de la vie après la mort préoccupent, je recommande vivement aussi la lecture du passage de 1 Corinthiens 15: https://www.biblegateway.com/passage/?search=1+Corinthiens+15&version=LSG
Qui apporte également une multitude de réponses pratiques au sujet des questions légitimes que l’on peut se poser sur le sujet.
“Or la foi est une ferme assurance des choses qu’ont espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas” Hébreux 11: 1
nul ne connaît le jour et l’heure!
@ Abbé Alain René. Pour ce qui est du jour et de l’heure, nous sommes parfaitement d’accord mais il s’agit clairement selon l’enseignement biblique d’un événement encore à venir d’autant plus que le texte précise que ceux qui serons encore vivants ne précéderons pas ceux qui sont morts. Je ne sais pas de quel texte biblique vous tirez votre théorie d’intemporalité? Enfin, je suis d’accord d’admettre que nous ne comprenons pas tout puisque Paul parle d’un mystère en 1 Corinthiens. Mais nous recevons par contre toutes les indications utiles propres à nous apaiser face à ce mystère.
@ Alain René, vous n’avez pas répondu. Profitez-en pour répondre à deux autres questions qui me tracassent :
Il est dit que le Seigneur, au signal donné, à la voix de l’archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel : alors les morts en Christ ressusciteront d’abord (1 thes. 4:16)
Si les saints sont vivants, cela veut dire que le signal a été donné et qu’ils sont ressuscités. Quand le signal a-t-il été donné ? Quand le retour du Seigneur a-t-il eu lieu ?
@ Pat. Cher Pat, je ne connais pas votre âge et j’ai longtemps aussi été très incisif dans mes répliques. Je le suis encore dans certains cas mais ici vous posez une question dont vous avez la réponse. N’oublions pas un ingrédient essentiel dans nos dialogues: “Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien” 1 Corinthiens 13: 2.
Laissons la Parole travailler dans les cœurs et les consciences. Merci.
@ Blueleg,
Vous devriez économiser vos leçons, il y a tellement de nécessiteux.
Je ne souscris pas à cette théorie des saints qui intercèdent, il n’y a aucun exemple dans la Bible.
Les prières aux morts n’existent pas dans la Bible même envers ceux qui sont accueillis dans “le sein d’Abraham”.
C’est toute la différence entre catholiques et protestants (bâptistes ) maintes fois évoquée sur Dreuz.
Les catholiques ont créé une kyrielle de saints, pas saint, mi-saint, qui peuvent intercéder complètement, à moitié, au trois-quarts…et, par la méthode Coué ils y croient dur comme fer. Ils n’ont pas compris que le Christ n’a jamais demandé ce genre de choses, pure invention des catholiques.
Le Christ nous a dit une seule chose au-niveau de la prière : le Notre Père qu’il nous a enseigné.
Point barre.
Mais les papes successifs doivent justifier de leur existence.
Sans être très original, merci, merci Monsieur l’Abbé de ce magnifique moment de bonheur à vous lire, accompagné de cette si belle photo.
Je vous connaissais beaucoup de qualités, mais celle de poète, je ne savais pas.
On envisage la candidature de Fabrice Luchini pour l’Académie Française. J’allais vous dire, faites-vous naturaliser français pour prendre cette place laquelle, de toute évidence, vous revient.
Mais voilà : l’obstacle c’est que vous deviendrez français. Et ça, à l’heure où des milliers de français se barrent chaque mois, c’est pas conseillé……….pour toutes les raisons que vous connaissez bien.
merci, vous me flattez trop, mon humilité va en prendre un coup!