Publié par Hélios d'Alexandrie le 31 octobre 2018

Tout le monde ou presque s’est trompé au sujet de Donald Trump. Rares sont ceux qui, comme Guy Millière, Dick Morris et Ann Coulter, ont prédit son ascension fulgurante et son succès.

À la fin du règne d’Obama, le paysage politique mondial ressemblait étrangement à un village Potemkine : le mondialisme en apparence triomphant dominait le paysage. Domination psychologique autant que visuelle et verbale, mais domination sans profondeur, qui tenait davantage du bluff et de la force pure, que de l’autorité morale et de l’adhésion volontaire des peuples.

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Le gaucho-mondialisme ou la voie qui mène à la servitude

Dans une dizaine d’années, les historiens et les psychologues se pencheront sur cet étrange phénomène que fut cette emprise de l’idéologie gaucho-mondialiste. Ils chercheront à comprendre pourquoi et comment des millions d’humains, en fait des peuples entiers, se sont laissés dominer aussi facilement. Comment les citoyens d’un grand nombre de pays développés et démocratiques, ont laissé une infime minorité d’idéologues, de politiciens et de tireur de ficelles, empoisonner leur présent et hypothéquer leur avenir.

Le mondialisme allié à la gauche a réussi au cours de décennies entières à neutraliser les mécanismes de défense des gens. Les peuples se sont laissés déposséder de tout ce qui naguère faisait leur indépendance, leur puissance et leur fierté. Les industries où ils gagnaient leur vie ont été délocalisées, les frontières de leurs pays ont été abolies, leurs territoires ont été envahis par des hordes de migrants, autant indésirables que non désireux de s’assimiler. Le passé de ces peuples a été systématiquement dénigré et leur Histoire a été réécrite pour instiller dans leur âme un sentiment indélébile de culpabilité et de honte. Le sentiment d’appartenance nationale a été piétiné, ceux qui osaient l’exprimer ont été accusés de racisme et d’islamophobie ; du coup l’expression franche et joyeuse d’amour et d’attachement à son pays et à son peuple, a pratiquement disparu de l’espace public.

Sous couvert de justice et de modernité, le gaucho-mondialisme s’est appliqué à détruire les traditions et les valeurs morales des peuples et en particulier leurs racines judéo-chrétiennes. À travers l’école, les universités et les médias, tout un programme de formatage psychologique a été mis en place, qui a eu pour effet de confondre les esprits et brouiller les repères moraux. Proprement conditionné, l’individu se centre désormais sur lui-même, sur ses besoins et la satisfaction immédiate de ses désirs. Un cocon douillet fait de matérialisme, a été soigneusement tissé pour le moi et ses aspirations. Dans un tel piège, l’âme est incapable d’étancher sa soif spirituelle et son besoin d’enracinement ne peut être comblé. Spirituellement démuni, l’individu n’a d’autres choix que de suivre le chemin tracé qui le conduit à l’endroit voulu, là où son sens moral se conformera aux nouvelles conventions que le gaucho-mondialisme lui a soigneusement préparées. L’éthique de cauchemar qu’il adoptera lui fera accepter n’importe quoi, de l’avortement de millions d’enfants à naître, à la confusion des genres, en passant par le mariage homosexuel et l’euthanasie. Il apprendra à renoncer au bon sens, à son esprit critique et observera scrupuleusement les règles de la rectitude politique.

Pour mieux asseoir sa domination, le gaucho-mondialisme a usé et abusé de cette vieille politique qui consiste à diviser pour régner. Sous son parapluie s’est rassemblé un nombre sans cesse grandissant de groupes minoritaires remuants et bruyants, dont le principal dénominateur commun est le statut de “victime” : islamistes, migrants illégaux, anarchistes, “antifascistes”, “représentants” de minorités raciales et ethniques, militants LGBTQ, féministes radicales, activistes professionnels de tout genre, ONG gauchistes à la solde de grands financiers, etc. Abondamment pourvus de ressources de tous genres, solidement branchés aux médias complices et travaillant de concert, ces groupes minoritaires occupent l’avant-scène, font énormément de bruit et dévient l’attention des vrais enjeux. Ils sont les troupes de choc du gaucho-mondialisme, leurs cibles sont l’appareil gouvernemental et le citoyen moyen. Aux États-Unis les démocrates sous Obama se sont fait les champions de ces minorités ; reniant le principe d’égalité entre les citoyens, ils les ont classés par ordre de valeur : en haut de l’échelle trône l’islam et ses représentants extrémistes, viennent ensuite les LGBTQ (volontairement aveugles à la haine islamique dont ils sont l’objet), suivent les migrants illégaux à qui la gauche accorde tous les droits y compris celui de voter, loin derrière, les minorités ethniques et raciales, celles qui se laissent prendre par le discours victimaire, quant aux féministes radicales elles occupent l’échelon du bas.

Le “mâle blanc”, qu’il soit de gauche ou conservateur, est exclu entièrement de l’échelle des valeurs, c’est qu’il jouit injustement d’un privilège unique, communément appelé le “privilège blanc”. Son statut de “mâle blanc” lui donne un accès facile et direct à la réussite sociale et à la prospérité, et c’est justement cela qui fait de lui l’ennemi à abattre. La notion de privilège blanc, si elle est bien ancrée dans l’esprit des groupes minoritaires, ouvre la porte à toutes les dérives et à tous les excès : elle autorise et justifie l’ostracisme et l’exclusion des hommes blancs et des femmes blanches qui ne se soumettent pas à la doxa victimaire ; elle les culpabilise et les place constamment sur la défensive. Elle explique, rationalise et absout l’ignorance, les échecs, les erreurs, le sous-développement et même la violence des groupes minoritaires, dont le statut de victime les dégage de toutes responsabilités.

Cette division de la société entre victimes et privilégiés est proprement manichéenne, elle sert à assurer le pouvoir au parti démocrate qui s’érige en champion des victimes. Ces dernières deviennent sa clientèle “naturelle” et fidèle qu’il s’efforce de satisfaire, tout en la maintenant dans l’état précaire où elle se plaît à rester. Victime un jour, victime toujours et il est à présent impensable pour les victimes “professionnelles” de renoncer à leur “titre de noblesse”. Au “privilège blanc” le parti démocrate oppose désormais le privilège de victime, lequel est transmissible aux générations futures garantissant au parti la possession indéfinie du pouvoir.

Mais il est devenu de plus en plus évident, même pour ceux qui détournent le regard, que les Démocrates promoteurs de cette division de la société se placent bien loin et au-dessus du commun des mortels. Mâles et blancs pour la plupart, ils ne se considèrent pas comme des privilégiés mais plutôt comme des ayant-droits. De par leur “supériorité morale” et leur disposition favorable envers les “victimes” ils s’arrogent le droit de régner et de perpétuer leur règne. La rage qui les a pris et qui ne les abandonne pas depuis l’élection de Donald Trump ne s’explique pas autrement, d’autant plus qu’ils voient dans l’administration actuelle un danger existentiel, non seulement à leur conception tordue de la société, mais encore plus à leur prétendu droit inaliénable de détenir et de garder le pouvoir.

Il n’est donc pas étonnant de voir cette gauche, richissime et hypocrite, mépriser et dénigrer les déshérités de la mondialisation : ceux qui ont perdu emploi et dignité et ceux qui doivent composer avec une migration illégale qui s’approprie leurs emplois, réduit leurs salaires et menace leur sécurité. À l’abri dans les quartiers cossus et défendus par des gardes armés, elle ne se sent pas menacée, ni par les terroristes musulmans ni par les criminels latino-américains. Elle favorise les villes sanctuaires qui offrent autant de repères sûrs et commodes aux trafiquants de drogue et aux criminels violents en situation illégale dans le pays. Elle combat bec et ongle le projet d’un mur protecteur à la frontière avec le Mexique. Elle fait cause commune avec le mondialisme avec lequel elle partage nombre d’intérêts communs. Cette gauche qui se dit ouverte, tolérante et compassionnelle, a à sa disposition des ressources financières et médiatiques colossales, qui lui permettent de manipuler et asservir l’opinion publique par la désinformation et le mensonge. Elle dresse les citoyens les uns contre les autres et pervertit systématiquement les règles démocratiques.

Le gaucho-mondialisme : un tigre en papier

Mais le mondialisme et la gauche n’ont réussi qu’à forcer les gens à taire leurs opinions, à cacher leurs sentiments et à ronger leur frein. Le feu ne s’est pas éteint, il a continué à couver en attendant les jours propices. Face à la déferlante migratoire, la volonté des peuples s’est trouvée mise en échec par ceux-là mêmes dont le devoir était de protéger les frontières et la culture nationales. Les citoyens mirent du temps à prendre acte de la trahison des hommes politiques et des élites, dont l’arrogance leur a fait croire qu’ils avaient réussi à contraindre les peuples à se renier et à se laisser mourir.

Aux États-Unis le réveil imprévu des déshérités, lors des élections présidentielles du 8 novembre 2016, a contre toute attente accordé la victoire à Donald Trump. Coup de tonnerre dans un ciel en apparence bleu, cette ascension soudaine de Trump a signalé un tournant historique. Certains y ont vu un accident de parcours, mais l’affolement de la gauche et la rage qui l’a suivi, sont autant d’indices de son profond désarroi, face au retour en force des convictions refoulées. Le génie du patriotisme et de la fierté nationale s’est libéré de la bouteille où le masochisme moral l’avait enfermé. Cette Amérique profonde laissée pour compte : mères de famille, chômeurs, cols bleus, petits entrepreneurs, fermiers, jeunes diplômés sans emploi stable, bref tous les perdants de la mondialisation que le gaucho-mondialisme et les élites méprisent, ceux dont l’horizon était obstrué et qui ne votaient plus parce qu’ils n’espéraient plus rien du système politique, ont émergé d’on ne sait où pour accorder leur suffrage à Donald Trump.

Tout au long de la campagne électorale, Trump a évoqué des thèmes qui ont résonné dans l’esprit des Américains. Rendre sa grandeur à l’Amérique, ça voulait aussi dire que le gaucho-mondialisme au pouvoir à Washington, l’avait délibérément rabougrie et assujetti aux diktats des organismes internationaux. L’Amérique, un pays comme les autres, ni plus ni moins exceptionnel que la Grèce ou le Bangladesh, ça voulait dire que le plan établi par les décideurs internationaux s’appliquait intégralement, quels que soient ses effets délétères sur les travailleurs américains. Dépouillée de son industrie manufacturière, le pays profond se voyait condamné à l’assistanat et à subir indéfiniment, la condescendance des élites mondialistes et des bureaucrates de la capitale. Quand l’électeur réalise que le candidat à la présidence n’est pas à proprement parler un politicien, qu’il ne parle ni agit comme un “professionnel” de la politique, mais comme un patriote qui propose des solutions concrètes au marasme, alors l’espoir éteint se rallume et l’enthousiasme se ranime. Il est réconfortant d’écouter un homme qui a passé sa vie à bâtir et à réaliser des projets d’envergure, parler des solutions qu’il entrevoit pour ramener les industries qui ont déserté le pays, et ainsi remettre les chômeurs au travail. Dans ses nombreux discours Trump évoquait et évoque encore, non seulement la satisfaction que ressentent les gens à gagner leur vie en travaillant, mais également le sentiment de dignité et de fierté qui en découle. Trump, l’entrepreneur proche de ses ouvriers, a touché une corde sensible, quand il a fait preuve dans ses discours, d’une compréhension profonde des problèmes vécus par les chômeurs.

La nature totalitaire du gaucho-mondialisme l’a coupé des réalités vécues sur le

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