Publié par Michelle d’Astier de la Vigerie le 31 octobre 2018

L’Éducation Nationale prend l’eau de toute part mais a fait sienne la tactique : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal »

Ceux qui sont impliqués dans l’Éducation Nationale connaissent le ras-le-bol des enseignants, surtout dans les établissements classés « sensibles ». Mais aujourd’hui, l’Education Nationale, ce système hypertrophié et sacralisé, est fissuré. Il aura suffi d’un petit film posté sur des réseaux sociaux et faisant le tour de la planète pour mettre au jour une réalité que l’on voulait tant cacher : nos établissements scolaires sont envahis de petits monstres qui crachent sur tout ce qui représente l’autorité, et dont les parents vont parfois jusqu’à casser la g … des enseignants qui ont osé reprendre verbalement leur cher bambin, même quand celui-ci a dépassé de loin la limite du tolérable.

La bien-pensance gauchiste a couvert ces exactions en tout genre au nom de la tolérance et de la liberté pour l’enfant de faire ce qui lui plaît. Il l’a transformé en « intouchable » au détriment de l’enfant lui-même, au détriment des autres élèves, et au détriment des enseignants contraints à accepter l’inacceptable.

Le système, niant les évidentes différences sociales et culturelles, est devenu si pervers qu’il fabrique à la pelle des enfants incontrôlables, quasi illettrés pour une part, ce qui pénalise fortement les enfants « normaux » qui, eux, voudraient travailler et avancer.

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Le milieu gauchiste est génétiquement opposé à l’esprit d’entreprise, à l’initiative, à la réussite personnelle quand celle-ci est le fruit du travail, de l’intelligence, des compétences et de la persévérance. Il a toujours été et sera toujours pour le nivellement par le bas, au nom de « l’égalité ». Curieuse égalité qui creuse davantage le fossé entre les enfants pouvant financièrement être mis en collèges privés ou dans des collèges et lycées huppés, et les enfants issus des « bas-quartiers »

Il y a une cause visible et évidente à ce fossé culturel : les enfants issus de zones de non-droit amènent dans leurs établissements scolaires leur haine de la France, leur refus même d’apprendre le français. Ils crachent sur les valeurs judéo-chrétiennes : ils les entendent dénigrer à longueur de temps dans leur famille et dans la rue. Quelquefois, à trois ou quatre ans, ce sont déjà de vrais démons dont les parents, eux-mêmes imprégnés de la haine de la France, savent que les éducateurs, les instituteurs, les enseignants, sont juridiquement privés de tout moyen efficace de discipline, puisque leur hiérarchie ne donne qu’une consigne : « Pas de vagues ». Face à l’impunité ambiante, les autres enfants sont vite contaminés, même ceux qui sont dans des familles saines, dont les parents, sauf à avoir le moyen d’inscrire leurs propres enfants dans des écoles privées, voient, impuissants, leurs progéniture progressivement gangrenée par l’incivilité, l’insolence, la rébellion, la violence et un langage ordurier.

Autour de moi je vois des exemples révoltants. Des femmes qui arrêtent leur travail pour faire l’école à la maison, afin de protéger leurs enfants. Mais les familles sont de plus en plus sous la menace de se voir enlever leurs enfants si elle choisissent un modèle d’éducation et d’enseignement qui dévie un tant soit peu du modèle imposé par l’Establishment scolaire. D’autres sont contraintes de déménager pour que les enfants puissent être rattachés à des établissements scolaires moins gangrenés. Pour tous, cela représente des sacrifices souvent très lourds.

Peu importe ce qui se déroule derrière les murs de ces établissements. La réputation de l’Éducation Nationale doit être préservée coûte que coûte. Il faut laver le linge sale, en interne et sans bruit. Ça, c’est encore un des cadeaux empoisonnés de la Gauche, qui se croit bonne pour ces rebelles qui deviennent vite des délinquants en sachant qu’ils seront relâchés par les juges si la police les arrête. Les mêmes, plus tard, alimenteront les rangs des gangs des banlieues, et seront toujours prêts à caillasser toute figure d’autorité, fussent-ce des pompiers, des médecins, des infirmiers, des ambulanciers… Ne parlons pas des policiers, leur cible d’autant mieux préférée que les médias se rangent toujours du côté de ces pauvres petits malheureux que l’on doit considérer comme devenant des anges dès lors qu’ils franchissent les portes de leur collège.

Dans les racines du mal qui ronge l‘Education Nationale, il n’y a pas que le laxisme face aux enfants violents et grossiers, souvent issus de l’immigration et qui, même si on peut avoir compassion d’eux, devraient être avant tout fermement encadrés. Et pour les pires, résolument écartés et rééduqués dans des établissements spécialisés.

Il y a une autre cause à la dégringolade vertigineuse de l’Éducation Nationale. Car cela dépasse largement les zones « sensibles ». La violence, les incivilités se généralisent sur tout le territoire (et partout ailleurs). Cette cause est cachée et profonde. Elle existe depuis des décennies, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’on en voit les effets ravageurs. En 1980, en France, une assemblée d’élus de droite, composée d’une majorité écrasante d’hommes, a voté une loi permettant aux femmes d’avorter sans en référer à qui que ce soit. Les hommes, dans une forme de lâcheté assez terrifiante, se sont ainsi interdit d’avoir le droit de vie sur leurs propres enfants, tant que ceux-ci n’étaient pas encore mis officiellement au monde. Le corollaire est qu’ils se sont aussitôt servi de cette loi pour mettre sur la femme tout le poids du droit de mort. Du jour au lendemain, des pères, réduits par eux-mêmes au rôle de « géniteurs », pouvaient fuir leurs responsabilité en déclarant : « T’avais qu’à prendre la pilule », « t’avais qu’à avorter »

On comprend mieux le passage qui clôt l’Ancien Testament et qui parle de la fin des temps et du prophète Élie. Non, il n’y a pas de réincarnation. La Bible parle de l’Esprit qui guidait Elie, l’Esprit de vérité, qui confère à certains une autorité surnaturelle et les moyens de confronter les rois et tous les puissants de ce monde, et, par extension, toutes les figures d’autorité.

Mal 3 :23

Voici : je vous envoie Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et terrible. 24 Il tournera le coeur des pères vers leurs fils, et des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne pour frapper le pays et me le vouer tout entier.

Oui, il y aura un temps d’immense repentance des pères qui ont démissionné … On en est encore bien loin. Pour l’instant, la Parole de Dieu s’exécute et c’est tout le pays qui est frappé. L’effet pervers de la législation pro-avortement est tel que même les pères « normaux » ont souvent du mal à prendre leur place de pères dans leurs familles. Ils ont une sorte de culpabilité larvée qui les empêche de pouvoir guider et « corriger »* de manière juste leurs enfants et ceux-ci n’ont plus de repères. Ne parlons pas des conséquences désastreuses des remariages, concubinages, deux fois, trois fois… Les enfants se retrouvent avec deux ou trois pères (ou mères) qui peuvent leur inculquer des valeurs contradictoires, sans compter les familles monoparentales, sans père du tout, et ce qui va bientôt se multiplier, les familles gays où l’enfant aura droit à deux (fausses) mères ou deux (faux) pères.

• * (Certains mots, pourtant corrects, – corriger, c’est justement rendre correct, amender, améliorer. – ne peuvent déjà plus être prononcés, car considérés comme barbares)

En bref, des familles multiformes qui ne ressemblent en rien à ce que le monde judéo-chrétien, depuis des millénaires, considérait comme une véritable famille. Les familles « normales » sont de plus en plus rares. Les enfants, victimes de l’irresponsabilité parentale, sont formatés dès leur plus jeune âge pour s’adapter aux circonstances, aussi tordues soit-elles. Mais c’est la confusion : qui est le chef de famille dans ce fatras ? Quel est le modèle à suivre ?

Citons Platon :

Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne,
Alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie.

Ou encore :

On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité. La vraie tragédie de la vie, c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière.

L’Éducation Nationale a rajouté sa méga dose de confusion. Les notions de père ou de mère ont disparu au profit de « Parent N°1 » ou « Parent N° 2 »… Bientôt, c’est prévisible, on y rajoutera les beaux pères et les belles mères en N° 3, 4, 5…, à contacter s’il y a défaillance des N°1 et N°2.

Pendant ce temps – c’est récent, cela s’est mis en place cette année (rentrée 2018) – à l’école on a commencé à apprendre aux enfants qu’il n’y avait pas que deux genres, fille ou garçon. Il y a aussi les trans-genres, les bisexués, les neutres, et la possibilité de changer de sexe dès qu’on en a envie, à coup de bistouri et d’hormones. Ils ont droit aussi à des cours d’éducation sexuelle, dès leur plus jeune âge, cours par lesquels on leur apprend, dès la maternelle, que des actes comme la masturbation, c’est normal, c’est une saine pratique, et on les y encourage ! L’étape suivante – elle est déjà en marche avec des propositions de législateurs sans doute pédophiles – ce sera de leur révéler qu’ils doivent participer aux « jeux érotiques d’adultes », car c’est la normalité du temps.

L’Éducation Nationale est aujourd’hui infiltrée par des satanistes qui occupent des postes-clés et qui imposent dans les établissements scolaires leur immoralité nauséabonde.

Nos enfants sont en passe de vivre une désintégration spirituelle et morale monstrueuse, dont les conséquences sont prévisibles puisque des expériences anciennes en ont déjà démontré le résultat : à terme, des suicides. Je peux prédire que si on laisse tel que ce monstre qu’est devenu l’Éducation Nationale, nous connaîtrons bientôt, en sus d’une violence grandissante, des suicides en masse, tant d’élèves que d’enseignants ! Et ce, d’autant plus que les enseignants ne peuvent même pas protester contre les programmes malsains qu’on leur impose. La clause de conscience ? Ils ne sont pas censés avoir une conscience, juste d’être dociles et se taire. Et le pire est que beaucoup d’entre eux ont été eux-mêmes déjà tant imprégnés par la pensée unique gauchiste qu’ils n’en voient ni l’iniquité, ni la dangerosité.

La Bible dit (Proverbes 29:17) :

Corrige ton enfant et tu auras lieu d’être sans inquiétude : il fera les délices de ton coeur.

Corriger les enfants ? Les parents ne le font plus, les enseignants ne le peuvent plus.

Corriger, rappelons-le, cela ne veut pas dire frapper, c’est remettre droit ce qui a été tordu.

La France se situe aujourd’hui au 26ème rang du classement PISA, qui évalue le niveau scolaire des enfants de quinze ans dans quarante pays. Pour un pays qui se prétend la cinquième puissance mondiale, ça fait désordre. Surtout quand on sait que les meilleurs, ceux qui s’en sortent sans trop de dommages, et surtout les cerveaux, une fois leur diplôme en poche, préfèrent souvent aller vivre ailleurs que d’être asphyxiés par le régime totalitaire français qui fait tout pour les faire fuir, entre autres à coup de tracasserie administrative, de taxes et d’impôts.

Jusqu’ici l’Education Nationale, c’était une grande muette, non pas pour protéger des secrets d’État, mais pour camoufler toutes ses déviances. Une tyrannie hiérarchique se déploie contre tous ceux qui oseraient faire savoir l’état lamentable auquel sont parvenus bien des établissements scolaires.

Oui, des milliers d’enseignants se taisent, car parler, c’est aliéner ou briser sa carrière. C’est voir débouler pour vous sanctionner des inspecteurs chargés de vous remettre au pas, et vous réduire au silence.

J’ai été professeur il y a plus de cinquante ans. On avait les moyens de discipliner les enfants qui flanquaient la pagaille. On pouvait punir, exclure pour une seule parole insolente. Les parents nous soutenaient, car ils nous savaient des acteurs irremplaçables dans l’éducation de leurs enfants. Les professeurs d’aujourd’hui se font cracher dessus, insulter, menacer, et ils ne peuvent RIEN FAIRE. Qu’excédés ils lancent une réprimande verbale ou une légère gifle, ils sont parfois cognés par des parents qui ensuite vont porter plainte pour maltraitance de leur marmot, et les voici mis au pilori, vilipendés dans la presse, jusqu’à déclencher parfois un scandale national.

Mais chut ! Pas touche au système …

Il a pourtant dégringolé au fil du temps dans ses résultats, ce système, à partir de mai 68 où l’on a appris comme un mantra « Il est interdit d’interdire », puis avec l’arrivée de la Gauche qui semble se réjouir que nos écoles fabriquent une nuée de futurs sociopathes, psychopathes et gibiers de prison, parce que le « Il est interdit d’interdire » est devenu pour les Français, dès l’école primaire, voire dès la maternelle, ou même dès la mamelle maternelle : « Fais ce qui te chante ». Il ne faut surtout pas traumatiser ces petits.

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C’est « Mère Nature » qui est censée faire le boulot et transformer des mômes, des petits caïds, en citoyens respectables !

La première vague de 68 avait créé des parents démissionnaires, la deuxième, celle de la Gauche, a engendré des enfants rois, de fait, des voyous. Que va être la troisième vague, celle de la hollando-macronie ? Des délinquants, des caillasseurs, des dealers, des prédateurs, voire des tueurs qui savent que, quoi qu’ils fassent ou presque, eux seront vite relaxés, tandis que ceux qui ont tenté de les éduquer (ou de les arrêter: n’oublions pas que la Police et la Gendarmerie se heurtent à la même folie laxiste) seront sanctionnés ?

On se prépare de bien sombres lendemains. À moins que les scandales qui éclatent partout, maintenant, entraînent un virage à 180 ° d’un système d’éducation qui court au désastre, vers un système qui a fait ses preuves durant des siècles, et qui fabriquait des hommes et femmes responsables, aptes à s’intégrer dans leur pays et dans la vie.

La révolte, le ras-le-bol, grondent partout. En 68, le feu s’est propagé à partir des universités. Cinquante ans plus tard, d’où va partir l’étincelle qui mettra le feu ? D’une classe de mômes ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michelle d’Astier de la Vigerie pour Dreuz.info.

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