Publié par Gaia - Dreuz le 31 octobre 2018

Emmanuel Macron rechute de quatre points et tombe sous les 30% de « bonnes opinions » dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio. Les Français sanctionnent sa politique (pouvoir d’achat et sécurité), son remaniement et son intervention télé ratée. Edouard Philippe tire lui son épingle du jeu.

Le répit aura été de courte durée pour Emmanuel Macron. Le président perd quatre points en novembre et retombe à son score plancher (29%) dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio. Ni le remaniement (relevé par seulement 35% des Français), ni l’intervention télévisée ratée (mentionnée par 22%) ne lui offre le moindre rebond. Sa parole n’accroche plus. Le « nouvel élan » espéré par le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand fait long feu. Voilà donc Emmanuel Macron bel et bien encalminé. Il fait à peine mieux que François Hollande en novembre 2013 (25% au plus fort de la crise des bonnets rouges) et est largement distancé par Nicolas Sarkozy qui rassemblait, en novembre 2008 en pleine crise financière, 47% de « bonnes opinions ».

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En cet automne 2018, le patron de l’exécutif est minoritaire dans toutes les catégories : il perd douze points chez les jeunes (29%) et chute de huit chez les cadres et professions libérales (47%). Il est lâché par la droite (28%, -18) et abandonné par la gauche (17%, -4). Même ses électeurs du premier tour de la présidentielle font grise mine (36%, -7). Seul son niveau d’adhésion chez les sympathisants de La République en Marche (91%) peut le réconforter. Deux des sujets de conversations les plus évoqués par les Français – à la fois la hausse des prix des carburants et l’enseignante de Créteil braquée par son élève – traduisent l’inquiétude des Français face à l’impuissance dont fait preuve ce gouvernement. Sa capacité à renouveler la fonction présidentielle, longtemps son point fort, est en nette recul (40%, -6). « C’est un très mauvais tableau de bord pour Emmanuel Macron. Aucun signe de rebond n’apparaît dans les résultats de cette enquête », analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’institut Ifop.

Mélenchon paie l’addition

Dans le même temps, Edouard Philippe se maintient à 36% (=) et devient le pôle de stabilité du couple exécutif. Il semble relativement épargné par les Français même s’il recule de neuf points chez les sympathisants Les Républicains. La réponse sur le terrain de la sécurité avec notamment la nomination de Christophe Castaner au ministère de l’Intérieur, ne rassure pas les Français et notamment ceux de droite.

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Dans l’opposition, les cartes sont rebattues. Les Insoumis paient cash les excès de Jean-Luc Mélenchon (-35%, -4) lors des perquisitions qui ont touché son mouvement. Les troupes du député de Marseille voient se rapprocher le Rassemblement national (28%, +4) qui tire profit de la séquence et surfe sur les thèmes qui inquiètent les Français (insécurité, hausse des carburants). L’écart était de dix-huit points en juillet entre les Insoumis et le RN, il n’est plus que de sept. Au passage, le parti de Marine Le Pen décroche Les Républicains (23%) de Laurent Wauquiez bien qu’en légère hausse de deux points.

Source : Parismatch

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