Publié par Hélios d'Alexandrie le 31 octobre 2018

n’est pas juste que la Chine impose des droits de douane de 25% sur les produits américains, alors que les produits chinois entrant aux États-Unis sont imposés à 2% seulement. En haussant nos droits de douane à 20% sur les importations en provenance de Chine nous ne déclenchons pas de guerre commerciale, nous tentons simplement d’établir l’équilibre. La guerre commerciale, elle, nous a été déclarée depuis longtemps par les Chinois et nous l’avons bel et bien perdue. À présent nous devons tourner la page et rebâtir les relations commerciales sur de nouvelles bases.

De nouveaux accords commerciaux ont été signés avec la Corée du Sud, le Mexique et le Canada. Ces accords amélioreront les termes des échanges et assureront davantage d’équité pour nos industries, nos producteurs agricoles et nos travailleurs ; pour nous il s’agit d’une victoire. Nous négocions à présent avec l’Union européenne, L’Allemagne nous expédie ses Mercédès et ses BMW par centaines de milliers, les droits de douane imposés à ces véhicules sont symboliques, mais il nous est extrêmement difficile d’exporter nos autos en Europe, comme il nous est pratiquement impossible de vendre aux Européens nos produits agricoles. Le marché européen est fortement protégé, alors nous travaillons fort pour corriger la situation, j’ai haussé nos droits de douane sur les produits européens mais j’ai aussi rencontré Jean-Paul Junker au bureau ovale. Nous avons eu des discussions fructueuses et nous avons jeté les bases d’un nouvel accord.

Sur la sécurité en Europe et ailleurs

Les États-Unis assurent la paix dans le monde. Nous protégeons l’Europe, notre contribution financière pour l’OTAN dépasse celle des pays européens. Notre budget pour la défense s’élève à 4% du PIB, alors que la plupart des pays européens consacrent moins de 1,5% de leur PIB pour se défendre. Ces pays sont pourtant riches, mais ils mettent leurs priorités ailleurs. Lors du sommet de l’OTAN, j’ai exigé qu’ils augmentent leur budget de défense à un niveau équivalent à 2% de leur PIB, et je leur ai dit que le contribuable américain n’acceptera pas de les subventionner plus longtemps, d’autant plus que l’Union Européenne maintient des barrières commerciales élevées au détriment des exportations américaines. L’Allemagne est un cas d’espèce, elle consacre moins de 1% de son PIB pour la défense, et elle compte sur les États-Unis pour la protéger contre la Russie ; mais cela ne l’a pas empêchée de signer un contrat d’importation massive de gaz naturel avec Poutine, lui accordant ainsi un pouvoir de chantage et un avantage stratégique majeur en cas de conflit.

Nous protégeons également les pays du Golfe persique, le Japon et la Corée du Sud, nous le faisons gratuitement. Ces pays sont très riches, et ils devront payer d’une façon ou d’une autre pour leur protection, d’autant plus que notre marché intérieur est grand ouvert à leurs produits. Quand j’ai demandé à leurs dirigeants de dénouer les cordons de la bourse, ils m’ont répliqué qu’auparavant aucun président américain n’avait exigé quoi que ce soit de leur part !

Sur la Corée du Nord

J’ai hérité du problème nord-coréen, mes prédécesseurs depuis plus de 60 ans n’ont pas su le régler. Les essais nucléaires et les lancements de fusées de moyenne et longue portée par la Corée du Nord ont été une source majeure d’insécurité pour la Corée du Sud, le Japon, pour nous et pour d’autres pays. Il a fallu réagir vigoureusement, mon administration a réussi à imposer des sanctions économiques incapacitantes à la Corée du Nord, et puis il y a eu les menaces et la joute verbale qui m’a opposé à Kim Jong un. Les médias d’ici et d’ailleurs se sont affolés et ont dit que je serai responsable d’un cataclysme nucléaire, mais les tensions se sont relâchées et une rencontre historique a eu lieu entre Kim et moi à Singapour. Les médias ont prétendu que j’ai trop concédé à la Corée du Nord et que je n’ai rien eu en retour, quatre mois se sont écoulés depuis notre rencontre et les médias me critiquent parce que les affaires n’avancent pas assez vite ! Mais les affaires ont traîné durant plus de 60 ans avant que je prenne les choses en main et d’ailleurs nous allons dans la bonne direction : les tensions ont considérablement baissé entre les deux Corées, les rencontres entre les leaders des deux Corées sont plus fréquentes, la Corée du Nord a suspendu ses essais nucléaires, certains sites nucléaires ont été démantelés, il n’y a plus de lancement de fusées ni d’actes hostiles à la frontière avec la Corée du Sud. Kim Jong un a libéré les otages américains qu’il détenait prisonniers, et nous a rendu les restes de nos héros morts au champ de bataille. Contrairement à l’administration précédente, je n’ai pas versé un seul cent pour la libération de nos otages.

Ceux qui me critiquent parce que j’ai tendu la main à Kim Jong un, doivent savoir qu’il est important que nous ayons, lui et moi, une relation sur le plan personnel. La paix, la sécurité et la vie de millions de Sud-coréens en dépendent. Séoul se trouve à une quarantaine de kilomètres de la zone démilitarisée, elle est à portée des canons et des missiles nord-coréens, en cas de guerre les pertes en vies humaines se compteront par centaines de milliers. Il était donc important de désamorcer la crise. Ceux qui m’accusent d’avoir trop concédé à Kim doivent savoir que les sanctions économiques n’ont été ni levées ni adoucies, elles seront maintenues jusqu’à la dénucléarisation totale de la péninsule coréenne.

Sur la rencontre avec Poutine et l’hystérie qu’elle a causée

Quand j’ai rencontré Poutine à Helsinki, les médias et les démocrates se sont acharnés sur moi. Ils voulaient que je l’humilie durant la conférence de presse en dénonçant l’ingérence russe dans les élections présidentielles américaines. Je ne suis pas allé à Helsinki pour me brouiller avec Poutine, mais pour que la Russie et l’Amérique établissent entre elles de meilleures relations, et pour faire des progrès sur certains dossiers d’intérêt comme celui du Moyen-Orient. Nous avons eu une excellente rencontre et il n’y a aucun mal à cela. En tant que président je veux avoir de bonnes relations avec tous les chefs d’État, c’est une question d’intérêt mutuel et de gros bon sens. Mes adversaires me reprochent mon rapprochement avec la Russie et ils font semblant d’ignorer que je suis bien plus ferme avec Poutine que mon prédécesseur, et que j’ai imposé à la Russie des sanctions bien plus dures que celles qu’il a imposées.

Sur l’Iran

L’accord sur le nucléaire iranien est un désastre. Aux termes de cet accord, l’Iran a obtenu 150 milliards de dollars qu’il a utilisés pour déstabiliser ses voisins, étendre ses tentacules jusqu’à la méditerranée, en passant par l’Irak et la Syrie et pour fomenter une guerre civile au Yémen. L’Iran a reçu de l’administration précédente, plus d’un milliard de dollars en argent comptant, en guise de rançon pour libérer des otages américains ; où pensez-vous que cet argent est allé ? L’Iran est le sponsor principal du terrorisme, il finance le Hezbollah et le Hamas, mais il opprime également son peuple. Je me suis retiré de l’accord et j’ai réimposé des sanctions économiques et financières contre l’Iran, et en novembre d’autres sanctions seront ajoutées, pour le convaincre de renoncer définitivement à l’arme nucléaire et à produire des missiles de longue portée. On voit déjà les résultats des sanctions, la monnaie iranienne a dégringolé, la situation économique en Iran s’est détériorée, les grèves se multiplient et le peuple iranien s’est soulevé contre ses oppresseurs. Nous appuyons le droit des Iraniens à se libérer de la tyrannie qu’il subissent depuis quarante ans, et leur droit de bénéficier des ressources de leur pays.

Sur Jérusalem

Tous les présidents qui m’ont précédé se sont abstenus de reconnaître officiellement Jérusalem comme la capitale indivisible d’Israël. Le Congrès des États-Unis l’a reconnu depuis plusieurs années, mais les présidents successifs ont dû s’incliner face aux énormes pressions qu’ils ont subies de la part de nombreux pays, dont plusieurs sont nos alliés. Quand j’ai annoncé mon intention de tenir ma promesse de reconnaître Jérusalem comme capitale et déménager là-bas notre ambassade, le téléphone de mon bureau s’est mis aussitôt à sonner, après avoir pris quelques appels, j’ai donné l’ordre que l’on dise à tous les chefs d’État qui m’appelaient sur ce sujet, que je les rappellerai moi-même dans deux ou trois jours. C’est ce que j’ai fait d’ailleurs, mais après avoir annoncé officiellement ma décision, c’était trop tard et c’est exactement cela que je leur ai dit au téléphone !

Conclusion

Le bon sens a besoin de courage et de suite dans les idées, Trump n’en manque certainement pas. Son optimisme et sa résilience hors du commun, lui ont permis de maintenir le cap et d’avancer sans relâche, malgré les obstacles, les intrigues, les trahisons et sous la pluie battante des accusations, des injures et des propos haineux. Les résultats sont là, ils sont impressionnants et dépassent même les attentes les plus optimistes.

Cet homme qu’on traitait et traite encore de clown ou de bonhomme mal dégrossi, a fait mentir tous ses détracteurs. Il a su avec perspicacité saisir à fond la situation de son pays et les graves problèmes auxquels il doit faire face. Son diagnostic est juste et le traitement qu’il a prescrit s’avère non seulement efficace mais salutaire.

Le bon sens dont il fait preuve contraste étrangement avec la folie gaucho-mondialiste de ses adversaires ; entre eux et lui la lutte est sans merci. Ceux qui croyaient ou croient encore à la possibilité d’un compromis se font des illusions, il n’existe simplement pas de terrain commun entre la folie et le bon sens.

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