Alors que Redoine Faïd a été arrêté ce mercredi matin dans le quartier du Moulin, la majorité des habitants espère ne plus avoir affaire au braqueur.
C’est à peu plus d’un kilomètre de son quartier d’origine, la cité Guynemer, que la brigade de recherche et d’intervention a fini par mettre la main sur Redoine Faïd. Le braqueur creillois était en cavale depuis son évasion de la prison de Réau (Seine-et-Marne), en juillet dernier. Il a été cueilli au petit matin, aux alentours de 4 heures, dans le quartier du Moulin.
Une porte enfoncée, un appartement retourné, des gants en latex bleu qui jonchent le sol. Le passage des policiers a laissé des traces au quatrième étage d’un immeuble de la rue Carpeaux, dans les Hauts-de-Creil.
Les riverains l’assurent, c’est ici que Redoine Faïd a été interpellé. Mais malgré des perquisitions qui avaient eu lieu dans plusieurs lieux du Creillois, au début du mois de septembre, peu se doutaient de sa présence. « Je suis abasourdie, confie une mère de famille qui dit avoir été prévenue par sa fille qui se rendait au lycée. Nous sommes dans un quartier sans histoires, on n’aurait jamais pensé qu’il soit ici. »
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Devant l’immeuble, les télés et leurs caméras font le pied de grue, pour le plus grand bonheur de quelques jeunes en quête de reconnaissance audiovisuelle. L’un d’eux resté en retrait témoigne : « On entendait des bruits sans trop y croire, assure-t-il. Avec l’argent qu’il a, qu’est-ce qu’il faisait encore ici ? Peut-être s’est-il dit que personne ne viendrait le chercher ici ? C’est raté. »
Alors que certains vantent un « grand frère » qui a « beaucoup fait pour eux », d’autres s’emportent. « Qu’a-t-il fait à part apporter une image encore mauvaise à notre ville ? » Un jeune tempère la discussion. « Ici, un jeune sur deux a fait de la prison. Les gens ont l’habitude de la délinquance. Il peut donc y avoir une certaine adoration pour Rédoine Faïd. Mais entre vendre deux barrettes de cannabis et abattre une policière, il y a un monde quand même. »
Au rez-de-chaussée de l’immeuble perquisitionné, c’est d’autres préoccupations qui agitent une famille. « En arrivant, la BRI s’est trompée d’appartement et a enfoncé la porte où logeait mon père de 87 ans, s’époumone une habitante. A son âge, on l’a pris pour le jeter dehors sans ménagement, c’est hallucinant. »
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D’autres pleurent sur la mauvaise publicité que l’affaire va encore apporter à la ville. « On va encore parler de nous en mal, souffle un quinquagénaire. J’espère qu’ils arriveront à le garder en prison cette fois. »
Source : Leparisien
Il ne se serait jamais évadé si avant tout déplacement à l’intérieur de la prison il avait été menotté mains dans le dos et avait eu les chevilles entravées par un bonne chaîne, même pour aller au parloir.
Il a été évacué les yeux bandés; eh bien dans l’heure des pros -CNEWS- Pascal Praud posait la question de savoir si « on avait le droit » de le faire … Mais personne pour se demander comment Faïd pouvait en toute impunité se promener revêtu d’une bourqa sans être contrôlé et verbalisé par la police.
PAYS DE CONS !!!
Le problème, c’est que les Cons ont le temps de proliférer.
@ flèchebleue
C’est probablement parce que ce Pascal Praud est un
grand humaniste progressiste. Comme Béatrice Dalle…
https://www.dreuz.info/2018/07/02/redoine-faid-recoit-le-soutien-de-beatrice-dalle-apres-sa-nouvelle-evasion/
https://www.dreuz.info/2018/07/03/chere-dalle-beatrice-redoine-faid/
Si ce redouane a pu se balader en burqa en toute impunité, c’est bien la preuve que la police ne contrôle plus les femmes en burqa malgré la loi, et qui a donné l’ordre de ne plus contrôler pour avoir la paix, ceux qui nous gouvernent et qui ont perdu leur bijoux de famille depuis bien longtemps
Le garder bien au chaud? J’ai une alternative.
Et n’importe comment, les corbeaux vont vite s’empresser de remettre ce brave petit dans le circuit.
pauvres policiers qui se décarcassent pour arrêter les délinquants, souvent au péril de leurs vies
pauvres surveillants pénitentiaires qui n’ont pas le droit de fouiller les entrants, les cellules, qui doivent se laisser insulter etc.
le poisson pourrit par la tête et il y a encore des veaux pour maintenir les bobos au pouvoir
pas de problème le mur des cons lui a filé les clefs de la prison
Noël aux tisons Pâque au balcon salut les cloches !!!!!!!!
« Nous sommes dans un quartier sans histoires, on n’aurait jamais pensé qu’il soit ici. »
Sans blague ! Ce sont toujours des gens si gentils et sans histoire, des quartiers sans histoire. Je vais bientôt pleurer devant tant d’injustice.
Personne n’était au courant de sa présence : ha ha ha !