continuent de se développer. Il suffit de regarder l’Europe.
Une analyse de 22 pays européens réalisée fin 2017, a révélé que le soutien à ces partis est à son plus haut niveau depuis au moins trois décennies.
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De récents votes aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et ailleurs ont vu ces options faire des gains importants aux dépens du centre gauche traditionnel et du centre droit. Dans certains cas, ils sont sur le point de prendre le pouvoir. Même là où ils ne le sont pas, ils rendent souvent longue et laborieuse la formation de coalitions gouvernementales.
Mon diagnostic est simple : la tendance populiste ne s’arrêtera pas tant que les problèmes qui l’animent ne seront pas résolus. Il est vrai que ces nouvelles alternatives populistes risquent de ne pas être à la hauteur aux yeux d’un grand nombre de leurs adeptes. Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, il est peu probable que ceux qui seront déçus “reviennent”. Pour les raisons qui les ont poussés à partir, ils passeront à autre chose.
Plus j’observe ces grandes surprises politiques, plus j’estime qu’elles n’auraient pas dû être des surprises. Nous vivons à une époque de bouleversements d’une ampleur, d’une portée et d’un rythme sans précédent. Des industries entières vont et viennent. Les nouvelles technologies redonnent du travail aux collectivités. Les normes culturelles changent presque au hasard. Apparemment, aucune institution ni aucun aspect de la vie traditionnelle n’est à l’abri.
Il est compréhensible – voire prévisible – que les travailleurs ordinaires soient anxieux dans de telles circonstances. De plus, les données indiquent qu’un grand nombre d’entre eux subissent des conséquences graves et négatives. Ainsi, de vastes perturbations sociales se transforment en perturbations politiques généralisées au fur et à mesure que la nuit suit le jour. Et cette tendance se poursuivra si les options politiques traditionnelles, tant conservatrices que libérales, maintiennent leurs façons de faire actuelles.
Par conséquent, nous devons élaborer un programme qui, tout en étant fondé sur nos valeurs durables, est axé sur les problèmes auxquels les travailleurs et leurs familles sont confrontés aujourd’hui.
Il doit en particulier répondre aux préoccupations populistes concernant l’économie de marché, le commerce, la mondialisation et l’immigration.
En s’attaquant à ces problèmes, les Conservateurs devraient continuer à avoir à cœur d’être favorables au marché, au commerce, à la mondialisation et à l’immigration. Aller dans une direction complètement opposée dans l’un ou l’autre de ces domaines serait une grande erreur qui aurait de graves ramifications.
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Mais être pro-marché ne signifie pas que toutes les réglementations doivent être démantelées ou que les gouvernements ne doivent jamais intervenir. Le fait d’être en faveur du commerce international n’implique pas qu’un arrangement commercial soit bon. Le fait d’être pro-mondialisation ne devrait pas entraîner l’abdication de la loyauté ou de la responsabilité à l’égard de nos pays. Et être pro-immigration ne devrait jamais signifier sanctionner l’effacement de nos frontières ou ignorer les intérêts de nos citoyens.
Bref, le fait d’être pro-quelque chose n’est pas une excuse pour des divergences idéologiques. Il s’agit de revenir à des applications pragmatiques de nos valeurs et de sortir de l’abstraction théorique dans nos actions. En matière de politique publique, il s’agit de retrousser nos manches, de connaître les détails et de surveiller les répercussions sur la vie des gens. Oui, nous avons une orientation générale, mais cela ne rend pas tous les choix évidents ou faciles.
On peut appeler cela du “conservatisme populiste” ou du “conservatisme appliqué”, mais, à mon avis, c’est vraiment du conservatisme. Le conservatisme consiste à voir le monde tel qu’il est et à appliquer les leçons de l’expérience à de nouveaux défis. Il est fondamentalement populiste en ce sens qu’il s’intéresse nécessairement aux gens plutôt qu’aux théories.
Le chroniqueur conservateur Charles Krauthammer a écrit un jour que “si nous ne faisons pas de la politique correctement, tout le reste risque de disparaître”. Cela semble un peu hyperbolique, mais de mauvaises relations humaines peuvent tout gâcher. Une politique stable et réactive est un ingrédient essentiel d’une société forte et dynamique. Les endroits où la politique échoue sont invariablement confrontés à des défis économiques et sociaux encore plus importants.
La politique n’est pas tout, mais elle est essentielle pour fournir un cadre permettant aux individus, aux familles et aux collectivités de réussir. La politique d’aujourd’hui est exceptionnellement troublée. C’est une grande ironie. Nous vivons une période excitante. Notre époque en est une de plus grande richesse pour un plus grand nombre de personnes que jamais auparavant. Nous vivons plus longtemps et en meilleure santé. Les développements technologiques ouvrent les portes des possibilités humaines
Mais pour saisir ces occasions, nous devons nous assurer que nous faisons de la bonne politique. Que vous acceptiez ou non mon analyse et mes prescriptions, j’espère qu’elles vous amèneront à réfléchir à ce que nous pouvons faire en cette période de perturbation sans précédent pour y parvenir, ici et maintenant.
* Extrait de Right Here, Right Now : Politics and Leadership in the Age of Disruption par Stephen J. Harper. Copyright © 2018 Harper & Associates Consulting, Inc. Publié par Signal, une marque de McClelland & Stewart, division de Penguin Random House Canada Limited. Reproduit avec l’accord de l’éditeur. Tous droits réservés.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
- https://winnipegsun.com/news/politics/exclusive-stephen-harper-book-excerpt/wcm/4e141d0c-2057-417b-a6db-b1bd5ef679bb
- https://www.journaldemontreal.com/2018/10/07/les-donneurs-de-lecons
Simple logique pour les amateurs d’honneurs et bonne chère, qui savent que la plèbe est faite d’imbéciles et qu’ils ont la seule vérité.
Il préfèrent ne pas comprendre et pratiquer le “parle à mon … ma tête est malade”, car, tant que ça dure, c’est autant de pris.
tant que la plèbe aura le sentiment d’être moins bien traitée que les super riches, et surtout si les étrangers sont avantagés, alors elle sera rétive.
Le peuple finit toujours par avoir raison.
Parfois cela se passe dans le calme (aucun cas ne revient néanmoins en mémoire) mais bien plus souvent dans la violence, le sang et la douleur. Tous les régimes ayant imposé à leur peuple le joug sont tombés à un moment ou vont tomber pour ceux qui perdurent encore.
Et populisme n’est pas une tare ni une insulte mais un terme qui qualifie une attente profonde des peuples méprisés par leurs élites auto-proclamées.
J’ai un cas qui me revient en mémoire parce que j’y étais! La Révolution tranquille au Québec. Je vous suggère Google; vous trouverez plein de références sur cette époque bouillonnante qui a marqué le réveil des francos et leur prise de pouvoir dans une société jusque là dominé par les anglos.
Je vous suggère aussi cet article du journal Le Devoir car même tranquille, notre révolution a connue des soubresauts de violence: https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/186958/il-y-a-quarante-ans-negres-blancs-d-amerique.
Bel exemple ! Merci beaucoup.
Très intéressant point de vue d’Harper ; mais au terme “populisme” qui véhicule quelque chose de péjoratif, je préfère “le gros bon sens populaire” qui indique davantage le bien fondé de sentiments légitimes face aux lancées égémoniques de certaines cultures favorables à une globalisation “SAUVAGE” malgré ses prétentions humanitaires galvaudées jusqu’à insufler dans les sociétés affectées l’exact contraire de ce qu’elle tente de fourguer aux plus incultes…
Vous dites que populisme est négatif mais ce sont nos médias nos intellectuels nos « élites » nos banquiers et tout ceux qui vont avec qui nous ont mis dans la tête que populisme est négatif …. j’ai toujours dit que ce sont les mêmes racines (peuple populaire population populisme) et je suis populiste je le revendique je l’assume et je prie pour qu’on prenne conscience qu’un peuple unis peut aussi avoir raison sur les autres « ceux qui ne le sont pas …. ceux qui se sentent au-dessus du peuple … qui veulent garder la main et le pouvoir » pour mieux asservir ce peuple en toute tranquillité …. c’est ce qui se passe depuis toujours mais aujourd’hui peut être que le peuple comprend qu’il peut changer le cours de l’histoire !
j’ai aimer faire du bénévolat pour le Parti Conservateur car cet homme m’a toujours inspirer confiance , j’ai eu l’honneur de le rencontrer et être photographier 2 fois avec lui + son sens du devoir est l’exemple a donner …. mais le Peuple Canadien en a décider autrement …. maintenant nous avons un Clown comme 1ier Ministre
Mouais… ça reste très théorique, tout ça. Ça fait très “analyse du haut de ma tour d’ivoire de politicien ayant besoin de gagner les prochaines élections”.
Certes une partie du constat est juste, parce que Harper est manifestement un pragmatique ; mais tout ne l’est pas, parce que l’idéologie imprègne trop l’auteur pour qu’il puisse s’en départir.
On reste quand même loin du côté direct d’un Donald Trump.
Il y aurait beaucoup à dire, ici.
Les Anywheres sont avant tout des bobos, autrement dit des gens déconnectés, pour une large part, du réel ; ce sont des citadins, des intellectuels, des gens qui ne savent pas remplacer le joint de leur robinet voire changer la roue de leur voiture – mais ont-ils une voiture ?
Ces Anywheres sont aussi – c’est une composante essentielle du bobo moyen – des consommateurs, des consuméristes ; de valeurs morales, éthiques, spirituelles, point, si ce n’est : moi, moi, moi ; et quelques sous à quelques organisations caritatives politiquement correctes, pour me donner bonne conscience – on n’est pas un être moralement supérieur, sinon.
Harper devrait être plus précis sur l’immigration ; mais sans doute reste-t-il volontairement vague ? Pourquoi donc le “populisme” progresse-t-il tant, en Europe notamment mais pas seulement ?
La globalisation sans frein, enfin la globalisation tout court devrais-je dire, puisque c’est son principe même, implique la libre circulation non seulement des marchandises, mais aussi des hommes ; donc l’entrée sur le territoire des États-Nations de gens aux cultures et aux croyances radicalement différentes, parfois hostiles, pour des raisons historiques et/ou religieuses.
La composante immigration, donc culturelle, ne peut pas être omise dans la montée des “populismes” ; tout ne peut être analysé au travers du seul prisme de l’économie. C’est à la fois parce que l’économie de nos pays est sérieusement déstabilisée par la globalisation – i.e. des échanges économiques internationaux mal pensés parce qu’idéologisés – et parce qu’une certaine immigration est facteur de choc et même de conflit culturels que les gens votent “populiste” ; on en parle assez souvent sur Dreuz : l’insécurité d’origine immigrée et/ou musulmane est devenue une préoccupation majeure de bien des Européens.
Je pense aussi que Harper sous-estime – c’est son côté politicien déconnecté – la gravité de la situation : il semble croire que les USA sont, depuis l’élection de Trump, dans une situation dangereuse liée à l’affrontement entre forces “progressistes” et forces “populistes” ; et que les autres pays occidentaux n’en sont, heureusement, pas encore là. Erreur : les pays occidentaux, en particulier européens, sont dans uns situation PIRE que celle des USA de Trump : aux USA au moins, il reste des gens attachés à leurs valeurs, à leur pays, qui se battent pour cela. L’Europe de l’ouest, au moins, est anesthésiée, elle sommeille du sommeil de la mort, elle est déjà battue ; et chaque année qui passe rend davantage improbable un réveil des peuples, d’autant que la submersion migratoire est une réalité qui fait pencher la balance toujours plus vers l’abîme.
Bonjour Jacques: vous écrivez que la situation est pire en Europe qu’aux USA (ou au Canada), mais vous oubliez l’hystérie des gauchistes aux États-Unis autant dans les manifs à Washington que dans les médias, que sur les campus universitaires où l’on s’efforce de faire taire les Conservateurs d’où qu’ils viennent. L’Amérique du Nord est évidemment le lieu de référence de Stephen Harper, comme l’Europe est votre lieu de référence.
Comme je l’ai souvent dit, l’immigration au Canada et en Amérique du Nord est très réglementée et le problème n’est pas du tout le même qu’en Europe. Il a suffit que Trump arrive avec des positions fermes pour que l’immigration illégale de ceux qui passent la frontière au Sud cesse d’être un problème criant.
Il a suffit de l’arrivée de Trudeau au pouvoir, pour que la question des immigrants illégaux deviennent un problème et un sujet de débat au Canada.
Les Canadiens et Américains n’ont pas l’attitude passive de certains européens et communiquent souvent avec leurs représentants politiques qu’ils ne considèrent pas comme des dieux ou comme des intouchables. Quant Hillary Clinton a traité les électeurs de Trump de «deplorables», elle a été critiquée par tout le monde pour avoir manqué de respect envers la population.
En Ontario et au Québec, les Libéraux globalistes et immigrationnistes ont été chassés du pouvoir et d’autres province vont suivre sous peu. Quand les «deplorables» ne sont pas contents, les politiques changent assez rapidement alors qu’en Europe, les Français, ces grands rouspéteurs devant l’Éternel, se plaignent de Hollande et élisent Macron! Les Allemands n’arrivent pas à se débarrasser de Merkel et les Britanniques, malgré un référendum qui aurait du être décisif, piétinent sur le Brexit pour avoir maintenu au pouvoir des élites qui ne suivent pas.
Vous trouvez que cette intervention de Harper a une saveur électoraliste (alors qu’il s’est retiré de la politique), mais au Canada, ignorer ce que les gens veulent ça vous coûte une élection. Parlez-en à Philippe Couillard qui a cru qu’il serait reporté au pouvoir dans un fauteuil!
@ Magali, bonjour : j’ignorais que Harper s’était définitivement retiré de la politique… a-t-il renoncé aussi à influencer la politique ? À la lecture de cet article, on ne cirait pas.
Si j’ai réagi de façon un peu véhémente, c’est parce que cette interview, qui semblait, à lire son titre, partir sur de bonnes bases, m’a déçu : j’ai trouvé Harper tiède, un peu comme nos politiciens et autres politologues, ici, quand le RN (ex-FN) ou d’autres partis qu’ils qualifient de “populistes” obtiennent des résultats qui les inquiètent. Ils disent : OK, désormais on va écouter le peuple, blabla (c’est du vent, bien sûr).
L’introduction parle aussi de l’Europe, c’est pourquoi j’ai réagi ; sur le seul Canada, à la limite cela ne me regarde pas.
Sur les USA, je sais que la gauche est particulièrement virulente, agressive, davantage que la gauche européenne ; mais le serait-elle si les Dems avaient remporté l’élection de 2016 ? Très probablement non. Elle est très agressive parce qu’elle ne supporte pas d’avoir perdu une élection imperdable à ses yeux – Guy Millière et d’autres l’expliquent régulièrement. Si un “populiste” remportait la présidentielle en France, nul doute que la gauche française deviendrait aussi agressive, peut-être même davantage.
Mais c’est vrai que ce qui se joue aux USA est crucial, parce que les USA sont la locomotive du monde libre, de l’Occident, et que Soros et cie, qui le savent bien, mettent le paquet pour y faire pencher la balance en leur faveur ; d’où le fait que le monde entier a les yeux braqués sur ce qui s’y passe…
Sur l’immigration, connaissant mal le Canada, je crois que tant que vous (vos dirigeants) la maintiendront à un faible niveau – y compris le regroupement familial dont je ne sais pas si vous avez l’équivalent – vous vous mettrez relativement à l’abri de ce qui nous arrive. Mais que les vannes s’ouvrent, et cela peut rapidement devenir un problème, le communautarisme, notamment musulman, étant ce qu’il est.
@Jacques Ady: Stephen Harper est de l’ouest canadien. Il n’est pas familier avec l’Europe mais ce qu’il dit est pertinent en Amérique du Nord. Il y a toujours des gagnants et des perdants dans le libre-échange mais c’est acceptable si cela crée plus de gagnants que de perdants ce qui n’a pas été le cas
Et aussi, il s’est retiré de la vie politique donc il ne cherche pas à être réélu
J’ai toujours du mal avec ces termes : libre-échange, globalisation ; surtout quand ceux qui disent y être favorables disent en même temps être pour l’indépendance des Nations.
Soit il y a un problème de définitions, soit ces gens manquent de cohérence.
Je comprends le libre échange comme l’absence de tout droit de douane, mais aussi de toute aide à l’exportation, mais aussi de toute aide publique, directe ou indirecte, aux entreprises – sinon on est dans une forme de concurrence déloyale.
Et si on ne veut pas être en concurrence déloyale, il faut aussi harmoniser les politiques fiscales (taux d’imposition des entreprises), sociales, environnementales, etc.
Et tout cela n’est pas possible ; ou alors il faut fusionner les pays concernés. Du reste, c’est bien cela, l’objectif ultime de l’UE telle qu’elle est pensée par ses leaders aujourd’hui.
Et au final, on a quoi ?
La disparition des États-nations.
Est-ce cela que l’on veut ?
Moi non, fermement.
Donc accords bilatéraux, trilatéraux… entre Nations OK – pour prendre l’exemple du Canada : il ne produit ni bananes ni riz, sauf erreur de ma part, mais est excédentaire en énergie (gaz, pétrole…) ; il faut donc bien commercer avec un ou des pays producteurs de riz et de bananes, et un ou des pays acheteurs de ressources énergétiques.
Mais libre-échange, globalisation… je ne sais pas ce que ça veut dire ; et comme d’habitude j’entends ces termes dans la bouche de sans-frontiéristes ennemis du “populisme”, j’ai une alarme qui se déclenche quand je les entends.
“Mon diagnostic est simple : la tendance populiste ne s’arrêtera pas tant que les problèmes qui l’animent ne seront pas résolus.” Tout est résumé, et bien résumé, dans cette formule : que les dirigeants fassent ce qu’attendent leurs peuples et ils n’auront pas à se soucier de leur réélection…
Je ne partage pas trop l’analyse de cet article. Je crois que le “populisme” (de droite) est avant tout une réaction aux excès du gauchisme, plus que du libéralisme.
François: Je ne comprends pas la distinction que vous faites.
Au Canada, les Libéraux sont souvent alliés avec les gauchistes (Trudeau et l’immigration, le climat, etc). Aux États-Unis, le terme «Liberal» signifie gauchiste.
Moi – je ne sais pas s’il y a un rapport – je lis en ce moment Laurent Obertone : “la France interdite”, je m’attendais à un ouvrage militant (comme ses autres livres, la France orange mécanique, la France big brother) et littéraire ; or il n’y a que des chiffres, des analyses tirées d’observations officielles. Pour faire court, c’est effrayant, mathématiquement, immanquablement, du fait de la dénatalité “blanche” et du dynamisme et de l’immigration “noir” et Africain, nous les natifs sommes promis à une disparition prochaine, brrr, et cela semble inéluctable, sauf si un gigantesque (et violent) sursaut “populiste” se produisait – genre nous les f de souche on prend le taureau par les cornes…
En effet LIBÉRAL = GAUCHISTES, c’est pire au QUÉBEC
LIBÉRAL+PÉQUISTES+QUEBEC SOLIDAIRE SONT DE TOUTES LES GAUCHES
LIBÉRAL=GAUCHE MOLLE
PÉQUISTES=MODÉRÉE
QUÉBEC SOLIDAIRE=GAUCHE SOCIALISTE-COMMUNISTE.
je n’ai toujours pas compris ce qu’était le populisme, et vous ?
je suis peut-être comme mr jourdain, je dois faire du populisme sans le savoir…..
l’ancienne et vrais signification de ce mot est très positive, voir la page wikipédia de “populisme”! Ce sont les “z’élites” gauchissantes qui sont très limitées dans leur vocabulaire qui ont salit ce beau mot! Il est vrai que pour eux le peuple/la plèbe ne vaut même pas un regard!!!!
Article intéressant qui rapproche conservateurs et populistes, redonnant ainsi une certaine noblesse au terme populisme, considéré par la gauche comme une insulte.
La distinction entre rats des villes et rats des champs est parlante. Je vois le rat comme un chinois, surtout pas comme un européen…
J’aime bien l’analyse d’Harper (ce grand homme). Sa hauteur de vue est rassurante.
Je ne la qualifierais pas d’idéologique mais d’analytique. Cet extrait offre une base de réflexion pragmatique, qui montre bien la cassure entre la réalité et l’idéologie.
La droite a les pieds sur terre et la gauche est hors sol.
Revendiquer d’être populiste (même si les étiquettes…), c’est peut-être aussi affirmer une certaine modestie qui fait que l’on recherche plutôt une base commune qu’une affirmation de supériorité sur l’autre…
De même que le terme populisme ne me parait pas négatif, de même le terme élitisme (en enseignement par exemple) ne m’apparaît pas du tout contradictoire avec populisme.
Il faut arrêter de transformer les mots en slogans… Ils sont des outils pour la compréhension et non pour la condamnation de l’autre.
Le peuple saisit mieux la réalité que bon nombre de politiciens; donc le peuple détient une forme d’élitisme intellectuel sur les politiciens…
Avis perso
On parle constamment d’immigration mais on ne nomme jamais le type d’immigration que l’on désire avoir sur notre territoire, les blacks on en veut pas tout autres types d’immigration ne me dérange pas mais beaucoup ont peur de le dire.
Effrayant votre com. Voire raciste un petit peu, non ?
Moi, l’immigration qui me fait peur, elle n’a pas de couleur, elle est musulmane !
Faut évoluer Serge. Le danger n’est pas dans la couleur noire, mais dans la mentalité verte…
Les Haïtiens qui viennent au Québec parlent français et comprennent le nationalisme québécois, avec lequel ils sympathisent souvent. Ils sont généralement bien éduqués (j’en ai connu à l’université) et quelqu’un comme l’écrivain Dany Laferrière (membre de l’Académie) fait honneur au Québec.
Laferrière vient de mettre sur pied une fondation pour favoriser l’apprentissage du français chez les immigrants au Québec.
M. Jacques Ady … la position de Harper concernant l’immigration a toujours été clair même si cela a fait un froid diplomatique avec le Mexique … M. Harper avait exiger que chaque Mexicain qui entrait au Pays devait avoir un Visa car a l’époque il y avait une telle violence au Mexique qu’il y avait plus de 10 000 meurtres par années + il est pas du tout déconnecté car il a ses entrées direct a la Maison-Blanche ou a d’autre gouvernement … ce qui scandalise l’administration trudeau car il est toujours en lien direct avec les USA et l’Inde ( 2 X au parlement Canadien les libéraux ont critiquer Harper )
Merci Magali pour nous avoir rapporté les propos de Stephen Harper, ils sont plus que pertinents dans le contexte canadien. Harper a trouvé le ton le plus approprié pour passer son message, lequel constitue également une mise en garde adressée aux “élites” gauchistes qui sévissent à Ottawa.
Mais sa mise en garde ne sera pas prise en compte et cela Harper le sait, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a écrit ce livre. C’est afin de démontrer l’erreur grossière commise par les canadiens quand ils ont mis Trudeau au pouvoir. C’est également pour définir les termes du débat politique à venir, soit faire du citoyen et de ses préoccupations existentielles l’enjeu des prochaines élections.
On le voit Harper a tiré les leçons des bouleversements politiques qui ont cours tant en Europe qu’en Amérique, et pas seulement celle du Nord. En fait il ne fait qu’anticiper ce qui se produira au Canada lors des prochaines élections, tant provinciales que fédérale. Sa vision devrait être sérieusement prise en compte par son successeur.