Publié par Piotr Stammers le 1 novembre 2018

Ils s’appellent Mohammed Imran Ali Akhtar, Nabeel Kurshid, Iqlaq Yousaf et Tanweer Ali, tous des amis vivants à Rotherham, où un vaste réseau essentiellement pakistanais d’exploitation sexuelle a été découvert récemment.

Ils ont été reconnus coupables aux côtés de Salah Ahmed El-Hakam, Asif Ali et’X’, un homme qui ne peut être nommé pour des raisons juridiques et seront jugés ce mois de novembre.

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Mais les enquêteurs s’efforcent maintenant de retrouver un total de 426 membres de ces gangs de violeurs et d’exploiteurs sexuels, accusés d’avoir abusé d’environ 1 500 victimes à Rotherham.

L’enquête de la National Crime Agency (NCA) sur l’exploitation sexuelle entre 1997 et 2013 a donné lieu jusqu’à présent à 13 condamnations et les poursuites continuent.

L’opération, baptisée Stovewood, pourrait coûter 90 millions de livres si le gouvernement maintient son financement actuel jusqu’en 2024.

Jusqu’à présent, la NCA a identifié 151 suspects et en a recensé 275 autres qu’elle n’a pas été en mesure de nommer. Elle mène actuellement 22 enquêtes distinctes dans le cadre de l’Opération Stovewood, et quelque 290 victimes sont en contact avec des agents.

Décrit comme “sans précédent par son ampleur et sa complexité” en raison de la vulnérabilité des victimes et des témoins qui se souviennent d’abus remontant à plus de 20 ans, un porte-parole de l’enquête a déclaré que 24 suspects ont été inculpés à ce jour et 12 ont été arrêtés et libérés sous caution, ou libérés sous enquête.

Paul Williamson, l’enquêteur principal, a déclaré que la NCA s’est “engagée à enquêter sur toutes les questions relevant de notre compétence afin de traduire en justice les délinquants sexuels pédophiles”.

Sept hommes ont été reconnus coupables d’un total de 24 infractions, dont le viol, l’agression sexuelle et la séquestration, au tribunal de la Couronne de Sheffield plus tôt cette semaine.

“Je voudrais rendre hommage à nos victimes et survivants qui nous ont fait confiance pour les soutenir tout au long de ces poursuites et pour le courage dont ils ont fait preuve en témoignant dans ce qui a dû être une expérience extrêmement difficile et émouvante pour eux tous”, a déclaré M. Williamson. “Cette affaire concernait l’exploitation sexuelle des enfants à la suite des événements survenus à Rotherham à la fin des années 1990 et au cours de la décennie suivante.

Les victimes et les survivants étaient adolescents lorsqu’ils ont été pris pour cible et soumis à des actes d’exploitation dégradante et violente et ont dû attendre longtemps avant que justice soit rendue, après un effort herculéen au cours des trois dernières années par mes officiers.

Ils ont été reconnus coupables d’avoir maltraité des filles aussi jeunes que 13 ans entre 1998 et 2005 à Rotherham et dans les environs.

Le tribunal a appris que les sept hommes s’étaient liés d’amitié avec les filles, certains faisant croire qu’elles étaient leur petit ami, avant de comprendre qu’elles étaient victimes d’agressions sexuelles de la part de multiples délinquants.

Les hommes menaçaient les filles de drogues et d’alcool, de violence ou d’être transportées et abandonnées dans des endroits inconnus si elles ne respectaient pas leurs exigences sexuelles.

L’une des victimes a raconté au procès comment elle avait eu des rapports sexuels avec “au moins 100 hommes pakistanais” à l’âge de 16 ans, et une autre a décrit comment elle avait été violée en bande dans une forêt et menacée d’y être laissée.

Cette femme, qui avait 14 ans à l’époque, est tombée enceinte à la suite de l’agression et a été contrainte par ses parents à avorter.

Dans les déclarations des victimes, les femmes ont dit que la violence était principalement perpétrée la nuit dans divers endroits isolés ou abandonnés, y compris des maisons vides où il n’y avait pas d’électricité.

Elles étaient souvent abusées sexuellement sur des matelas à même le sol, et enfermées dans des chambres pour qu’elles ne puissent pas s’échapper.

Les procureurs ont déclaré que les victimes se trouvaient souvent dans des voitures arrêtées par la police, mais que leurs agresseurs n’étaient pas inquiétés.

L’opération Stovewood a été mise sur pied à la suite du rapport Jay de 2014, qui a mis à nu l’ampleur choquante des réseaux d’exploitation sexuelle à Rotherham entre 1997 et 2013, et le refus de la police et des services sociaux à intervenir pour ne pas être accusés d’islamophobie ou de racisme.

De nombreuses survivantes ont depuis subi les effets à long terme de cette violence subie : folie, relations néfastes, toxicomanie, alcoolisme et tendances suicidaires.

Des réseaux d’exploitation sexuelle similaires ont été découverts dans d’autres villes britanniques, et d’autres membres de gang ont été condamnés et emprisonnés à un total de plus de 220 ans de prison à Huddersfield.

Le ministre de l’Intérieur a également lancé une enquête sur les “moteurs culturels” potentiels derrière les gangs de violeurs, mais l’islam, dont le prophète Mohamed a épousé une fillette de 6 ans, et a consommé le mariage à 9 ans, est la source de ces monstruosités, et aucun gouvernement n’osera jamais le dire.

“Il n’y aura pas de zones d’enquête interdites”, a déclaré hypocritement Sajid Javid le mois dernier. “Je ne laisserai pas les sensibilités culturelles ou politiques m’empêcher de comprendre le problème et d’agir.”

M. Javid a déclaré que les auteurs condamnés dans des affaires très médiatisées étaient “dans une forte proportion issus des milieux pakistanais”.

Il a ajouté :

“J’ai demandé à mes fonctionnaires d’explorer le contexte et les caractéristiques particulières de ces types de gangs et si les preuves suggèrent qu’il y a des facteurs culturels qui peuvent être à l’origine de ce type d’infraction, alors je prendrai des mesures.”

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Piotr Stammers pour Dreuz.info.

Source : https://www.independent.co.uk/news/uk/crime/grooming-gangs-rotherham-suspects-victims-girls-rape-uk-nca-prosecutions-a8609511.html

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