Publié par Jean-Patrick Grumberg le 4 novembre 2018

Le Washington Examiner (1) a dressé une liste de 289 accomplissements du président Trump après 20 mois de présidence, et l’a qualifiée “d’acharnement à tenir ses promesses”.

J’ai passé cette liste en revue, et j’ai validé l’exactitude de chacune des lignes. Parce que je suis la présidence Trump au jour le jour depuis son élection, je me considère comme un expert de Trump – je connais le sujet sur le bout des doigts. Je sais aussi que les formidables résultats de Trump sont soit totalement occultés par les journalistes, soit évoqués du bout des lèvres, soit pire encore, attribués à son prédécesseur, Barack Obama. J’ai toujours eu de la sympathie pour cet homme – pas pour sa politique – mais là, je l’ai trouvé très minuscule, très mesquin, moche même, et il a beaucoup baissé dans mon estime en affirmant, lors d’un récent meeting politique, que la réussite économique de Trump, c’est lui.

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Ceux qui suivent l’actualité, même de loin, ont été tétanisés par le degré d’hostilité des médias anti-Trump. Les plus influençables ont pensé qu’il était un pitre, un raciste, ou un abruti doublé d’un être vulgaire. D’autres ont été convaincus que c’est un néo-nazi. Ils ont commencé à changer d’opinion quand leur sont parvenues, par-ci par-là, des informations qui contredisaient le narratif négatif.

Byron York : “d’après Harvard, CNN et NBC sont à 93 % négatifs sur Trump”.

Les gens ne connaissent pas le quart de la réalité. Cette hostilité est une guerre ouverte dont l’intensité est difficile à imaginer. Ce n’est plus une couverture critique du président, mais un affrontement permanent.

“Chaque fois que je dis que les médias penchent ridiculement vers la gauche, qu’ils ont perdu la moitié du pays avec leur attitude et que le ton de la couverture du président Donald Trump est trop hostile, j’ai la même réaction : des roulements d’yeux dubitatifs” écrivait John Kass dans le Chicago Tribune (4) de mai 2017.

Dans une interview de 2017 pour le New York Times (2) qui a été a dans un premier temps coupée, l’ex-président Jimmy Carter déclarait : “Les médias sont plus durs avec Trump qu’avec ses prédécesseurs”.

Pour bien comprendre que je n’exagère pas, et que vos amis à qui vous allez envoyer cet article ne vous prennent pas pour des fabulateurs, quelques chiffres sont indispensables :

“70 pour cent des articles sur Trump négatifs, 90 pour cent négatifs à son apogée”

  • Selon une étude d’Harvard publiée en mai 2017 (3) sur les 100 premiers jours de sa présidence – c’est-à-dire avant qu’il n’ait beaucoup de temps à mettre en place son programme, “70 pour cent des articles publiés sur Trump étaient négatif, et cela a atteint 90 pour cent négatif à son apogée”, constatait Harvard. Le média le plus neutre, Fox News, était 52% négatif et 48% positif, ce qui explique d’ailleurs qu’il soit la chaîne d’information de très loin numéro 1 aux Etats-Unis et que la gauche tenter de faire fermer. C’est d’autant plus important qu’Harvard est une université très à gauche, très “progressiste”.
  • En octobre de la même année, le Pew Research Center (5) arrivait à des conclusions comparables :
    • “Par rapport à d’autres présidents récents, les reportages sur le président Trump ont été plus axés sur sa personnalité que sur sa politique, et sont plus susceptibles de porter une évaluation négative de ses actions”, constate Pew.
    • L’approche de Pew est qu’un reportage est considéré comme “négatif” s’il comporte deux fois plus de déclarations négatives que positives, et vice versa pour les déclarations positives. Selon ce critère, près des deux tiers des articles sur le président Trump étaient négatifs, beaucoup plus que pour les autres présidents récents.
    • Pire encore, observait Pew, “seulement 5 % des articles sur M. Trump étaient positifs, contre 42 % pour M. Obama”.
  • La couverture de la Maison-Blanche sur les “trois grands” réseaux de radiodiffusion – ABC, CBS et NBC – reste négative à 91%, selon une nouvelle étude du Media Research Center publiée en septembre 2017, qui suit le phénomène depuis que M. Trump a commencé sa campagne en 2016.
    • Au cours de l’été – juin, juillet et août 2017 – 91 pour cent des déclarations ont été négatives, par opposition à 9 pour cent positives, selon l’organisation.
    • “Les médias étaient hostiles à plus de 90 % à l’époque – et ils ne sont encore aujourd’hui” précise l’étude. “La tendance est sans précédent, selon notre analyse.”
  • A 91% de couverture négative, “c’est une hostilité sans précédent” s’exclame la journaliste Jennifer Harper dans le Washington Times du 6 mars 2018 (6).

Promesses tenues … 289 fois

Le jour de son investiture, un journaliste du Huffington Post, un journal clairement à gauche, a déclaré :

“Comment le public peut-il penser qu’un président pour qui la vérité semble n’avoir presque aucun poids tiendra ses engagements ?”

Engagement non tenu, vraiment ? : trois chiffres viennent de tomber rapporte CNBC (7) le 2 novembre :

  1. Le nombre d’emplois non agricoles a augmenté de 250 000 en octobre, soit bien plus que les 190 000 attendus.
  2. Les salaires moyens ont progressé de plus de 3,1 % pour la première fois depuis la récession de 2009
  3. Le taux de chômage est inchangé à 3,7 %, son plus bas niveau depuis décembre 1969.

Engagements non tenus, vraiment ?

Croissance économique

  • 4,2 % de croissance au deuxième trimestre de 2018.
  • Pour la première fois en plus d’une décennie, la croissance devrait dépasser 3 % au cours de l’année civile.

Emploi

  • 4 millions de nouveaux emplois ont été créés depuis l’élection, plus de 3,5 millions depuis l’arrivée au pouvoir de Trump.
  • Plus d’Américains ont aujourd’hui un emploi que cela s’est produit dans toute l’histoire des Etats-Unis :
    • Le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi bas depuis 50 ans.
    • Les taux de chômage des Afro-Américains, des Hispaniques et des Asio-Américains ont tous atteint des creux records.
    • Le taux de chômage des Afro-Américains a baissé au chiffre record de 5,9 % en mai 2018.
    • Celui des Hispaniques est tombé à 4,5 %.
    • Le taux de chômage des Américains d’origine asiatique a atteint le niveau record de 2 %.
    • Le taux de chômage des femmes a atteint son plus bas niveau depuis 65 ans.
    • Le taux de chômage des femmes a chuté à 3,6 % en mai 2018, soit son plus bas niveau depuis octobre 1953.
    • Le chômage des jeunes a atteint son plus bas niveau en plus de 50 ans.
    • Le taux de chômage des jeunes de juillet 2018, soit 9,2%, est le plus bas depuis juillet 1966.
    • Le taux de chômage des anciens combattants a récemment atteint son plus bas niveau en près de deux décennies.
    • En juillet 2018, le taux de chômage des anciens combattants, qui s’établit à 3%, a atteint son taux le plus bas depuis mai 2001.
    • Le taux de chômage des Américains non diplômés a récemment atteint son niveau le plus bas.
    • Le taux de chômage des Américains handicapés a également atteint un plus bas niveau record.
    • L’emploi des “cols bleus” a connu sa croissance la plus rapide depuis plus de 30 ans.
  • L’économie a connu la plus longue période de croissance positive continue de l’emploi jamais enregistrée dans toute l’histoire des Etats-Unis.
  • Le nombre d’offres d’emploi atteint un sommet historique, et dépasse pour la première fois de notre histoire le nombre de demandeurs d’emploi enregistrés.
  • Le nombre de personnes qui ont demandé une assurance-chômage est au plus bas niveau depuis 50 ans.
  • Les sondages ont révélé que 85 % des ouvriers de l’industrie pensent que leur vie va “dans la bonne direction”.
    68% ont déclaré avoir eu une augmentation de salaire au cours de la dernière année.
  • L’an dernier, la satisfaction professionnelle des travailleurs américains a atteint son plus haut niveau depuis 2005.
  • Près des deux tiers des Américains estiment que le moment est propice pour trouver un emploi de qualité.
  • L’optimisme quant à la disponibilité de bons emplois a augmenté de 25 %.
  • Plus de 400 000 emplois dans le secteur manufacturier ont été créés depuis l’élection de Trump.
  • L’emploi dans le secteur manufacturier a crû à son rythme le plus rapide depuis plus de 20 ans.
  • 100 000 nouveaux emplois dans le domaine géopolitique crucial de la production et du transport du pétrole et du gaz naturel ont été créés.

Pendant sa campagne, Trump déclarait flamboyant : “vous allez tellement gagner, vous allez finir par être fatigués de gagner”.

Revenu

  • Le revenu médian des ménages a atteint 61 372 $ en 2017, meilleur chiffre depuis la récession de 2009.
  • En août, les salaires ont vu leur taux d’augmentation le plus élevé depuis juin 2009.
  • Les salaires ont augmenté de 3,3 % entre 2016 et 2017, soit la plus forte hausse en dix ans.
  • Le Council of Economic Advisers a constaté que la rémunération salariale réelle a augmenté de 1,4 % au cours de la dernière année.
  • Quelque 3,9 millions d’Américains n’ont plus réclamé de bons d’alimentation, cette aide pour les plus démunis sans travail, depuis les élections.
  • Le revenu médian des Hispano-Américains a augmenté de 3,7 % et a dépassé les 50 000 $ pour la première fois de toute l’histoire des Etats-Unis.
  • Le taux d’accession à la propriété chez les Hispaniques est le plus élevé depuis près de 10 ans.
  • Le taux de pauvreté des Afro-Américains et des Hispano-Américains a atteint son plus bas niveau jamais enregistré.

Optimisme

  • L’optimisme des petites entreprises a atteint des sommets historiques.
  • L’indice d’optimisme des petites entreprises a battu son record vieux de 35 ans en août.
  • Le sondage de SurveyMonkey/CNBC sur la confiance des petites entreprises pour le troisième trimestre de 2018 a atteint son plus haut niveau historique.
  • Les fabricants sont plus confiants que jamais.
  • 95 % des fabricants américains sont optimistes quant à l’avenir, le plus élevé jamais atteint.
  • La confiance des consommateurs est à son plus haut niveau en 18 ans.
  • 12 % des Américains estiment que l’économie est le problème le plus important auquel notre pays est confronté : c’est le niveau le plus bas jamais enregistré.
  • La confiance dans l’économie est proche de son meilleur chiffre depuis 20 ans : 51% des Américains jugent l’économie bonne ou excellente.
  • Les investissements reviennent en masse aux États-Unis en raison des réductions d’impôt.
  • Plus de 450 milliards de dollars ont déjà été injectés aux États-Unis, dont plus de 300 milliards au premier trimestre de 2018.
  • Les ventes au détail ont fait un bond. Les chiffres du Département du Commerce d’août montrent que les ventes au détail ont augmenté de 0,5 % en juillet 2018, soit une augmentation de 6,4 % par rapport à juillet 2017.
  • L’indice manufacturier a atteint son plus haut niveau en 14 ans.
  • La productivité n’a jamais été aussi élevée depuis plus de 3 ans.
  • Des producteurs d’acier et d’aluminium rouvrent leurs portes.
  • Le Dow Jones, le S&P 500 et le NASDAQ ont tous atteint des sommets records.
  • Le Dow Jones a atteint des sommets records plus de 70 fois en 2017, le nombre de fois le plus élevé jamais enregistré en un an.

Comment Trump est arrivé à de si bons résultats, et pourquoi Obama ne peut pas se les approprier

Deux obstacles entravent énormément la progression des entreprises, et Trump, qui vient du milieu des Affaires, les connaît très bien et les a supprimés. Il s’agit des impôts et taxes, et de la réglementation, casse-tête des entreprises.

Pour tout vous dire, lorsque Trump a parlé de déréglementation, les politiciens de métier se sont regardés en se grattant la tête et en se demandant quelle mouche avait piqué Trump : sans expérience de l’entreprise, jamais ils ne se sont doutés que la bureaucratie est un frein au développement économique – sans quoi il y a bien longtemps qu’ils auraient agi efficacement.

Déréglementation

  • Trump a procédé à une déréglementation massive à un rythme rapide, supprimant 22 réglementations pour chaque réglementation nouvelle au cours de sa première année au pouvoir.
  • Il a signé un projet de loi visant à abolir les dispositions coûteuses et néfastes de la loi Dodd-Frank, qui aide les organismes de crédit et les banques communautaires et régionales.
  • Parce que la surveillance des réglementations coûte cher, les organismes fédéraux ont réalisé une économie nette de plus de 8 milliards de dollars sur l’ensemble des réglementations.
  • Trump a abrogé plus de règlements que cela n’a jamais été fait dans l’histoire.

Réductions d’impôt

C’est le nerf de la guerre : plus vous gardez une part importante de l’argent que vous avez gagné, mieux vous vivez, et plus vous pouvez investir et dépenser pour votre famille. Pour les entreprises, moins elles payent d’impôts, plus elles peuvent investir, se développer, embaucher, innover, améliorer la qualité de leurs produits et de leur service, ce qui crée un cercle vertueux auprès des consommateurs qui sont plus enclins à dépenser plus pour un

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