L’inattendu de l’État d’Israël remet à leur modeste place les pays du vieux monde occidental qui ont perdu leur âme, coupés de leurs traditions, et qui sont devenus complaisants vis-à-vis de leurs ennemis.
Le sionisme a sculpté un État d’Israël visionnaire, lequel peut prendre le risque de mourir en perdant son âme. La valeur d’apparition de l’État d’Israël a toujours été précaire. C’est pour cela que l’État d’Israël est présence dans le temps présent au risque du lendemain. Le sentiment de création de l’État d’Israël confine à l’émerveillement inquiet du risque du lendemain. Les sionistes doivent alors approfondir leur plénitude pour pouvoir l’affronter à la force de la mort, comme ils on pu l’affronter à la faiblesse de l’État d’Israël naissant.
David Ben Gourion est l’une des figures les plus éclairées du sionisme à l’origine de l’État d’Israël.
L’État d’Israël est présence au milieu d’un monde autre, plus ou moins infernal, un monde de mort, mais pas seulement, un monde incertain de son existence, quand Israël est présence dans et au-delà du présent. Israël est présence de cette présence improbable mais réelle qui peut et doit se maintenir à travers l’histoire, alors même que le monde ne sait rien de cette présence dans laquelle l’œuvre du sacré nous vient.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
La vérité d’un au-delà de ce monde autre surgit et se dérobe, ce monde de notre civilisation à l’agonie qui exprime le désastre de son vide spirituel. La signification de l’État d’Israël comme présence prend la forme d’une réponse éternelle à l’interrogation que pose à l’homme le sens de la vie et sa part d’éternité, face à son existence de misère. Si rien ne peut expliquer rationnellement l’énigme du sionisme, la force suprême du sionisme et de l’amour du pays Eretz-Israël est de contraindre tout un chacun à vouloir épuiser l’inépuisable.
Le sionisme était proprement inconcevable. C’est pourquoi il a pu être conçu seulement par sa propre existence. Si le sionisme n’est pas soumis au courant de l’histoire, force est de constater qu’il crée l’histoire.
La grande œuvre du sionisme n’est pas exactement la vérité du pays Eretz-Israël comme le croient certains, mais cette grande œuvre existe. Le sionisme n’exprime rien qui vienne du monde des apparences, de la mode ou même de l’air du temps, mais de la vie du peuple hébreu, même s’il n’en a pas clairement conscience. Peut-être le sionisme est-il l’aboutissement d’une maturation obtenue après une sorte de longue mise au point tragique de l’histoire du peuple hébreu. Le sionisme fonde l’existence présente du peuple hébreu, longtemps improbable, longtemps cachée et incompatible avec le monde sans âme comme il va.
L’aventure de l’État d’Israël est née du Livre. L’âme d’Israël est présence au monde. L’État d’Israël est le signe d’une présence au monde qu’aucune mort présente ou passée ne peut effacer.
L’État d’Israël vit dans le présent et les Israéliens doivent faire comme si demain n’existe pas, tout en sachant qu’il faut vivre comme si demain pouvait exister.
Si la force avec laquelle a agi le sionisme a pu sembler inconciliable avec certaines valeurs de la morale face à toute la violence du monde moderne, le sionisme est malgré cela une sorte de chef-d’œuvre.
Le sionisme est une aventure indémontrable propre à l’aventurier comme il n’en existe plus dans le monde moderne. La race qui se perd, c’est aujourd’hui la race des populations européennes.
Tous ceux qui vivent du domaine des apparences doivent subir proprement les affres du temps.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Ce qui donne une âme à un peuple comme a une armée, c’est le caractère. L’Idéalisation d’Israël ne tient pas à ce qu’elle est Idéalisation, mais à ce qu’elle appartient à l’irréel et au sacré de l’âme d’Israël. Le sionisme est fondé sur le sentiment de création qui émane des grandes œuvres et que les gouvernants de l’État d’Israël doivent pouvoir continuer comme la condition même de l’existence du pays Eretz-Israël.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
Il doit bien y avoir quelque chose de transcendant qui entoure ce pays et l’amour que son peuple lui porte depuis que le Tout Puissant, ou bien des scribes inspirés ont parlé de « Terre Promise », (peu importe, l’une ou l’autre raison – Ce qui a été écrit est devenu réel).
Ceci pour le côté magique et irréel…
Pour le côté plus pragmatique :
Quand un peuple depuis des millénaires est persécuté partout où il est, et qu’au lieu de céder à un désespoir facile (comme celui des fedayin, par exemple), au contraire pour continuer à exister utilise ce rêve de la « Terre Promise », et presque de manière génétique, porte cet endroit en permanence dans son esprit, dans son âme, dans son cœur, et que c’est ainsi que le miracle arrive (la renaissance du Pays)…
Quand ce même peuple se trouve encore et toujours, en permanence, empoisonné par une haine incompréhensible partout où il est… Alors qu’il reconstruit sans cesse avec un amour sans faille, ce pays pour lui rendre ce « lait et miel), prophétisé…Alors qu’à toutes les époques il soit obligé, pour sauver sa vie ou sa perpétuité, d’avoir à s’y réfugier…
Ceux qui ne le comprennent pas et qui ne leur permettent pas d’aller dans ce seul Havre qui est par la force des chose, à tout jamais, leur « chez-eux »…Ne sont alors que d’ignobles salauds ! Et nous pouvons retourner la chose dans tous les sens, ces salauds, d’où qu’ils viennent et quelle que soit leur idéologie, sont ceux-là même que l’on doit qualifier de NAZIS. Ce terme récupéré sans cesse pour d’autres causes, devient alors une forfaiture !
Et ce n’est pas des opposants tels les Palestiniens, qui eux n’ont pas le moindre amour pour cette Terre, qu’ils ne cessent de tenter d’abimer et détruire de toutes les façons possibles, qui ont le droit de prétendre à la plus petite parcelle…
Ces gens ne connaissent pas l’amour de la Terre, sinon ils ne quitteraient pas aussi facilement leurs pays (quelque soient les raisons) pour migrer partout dans le monde, au lieu de défendre le lieu de leur naissance, avec une ferveur comparable à celle des Israéliens qui défendent chaque pierre et poussière, de leur « Terre Promise ».
La terre appartient à ceux qui la chérissent !
Aline je suis très émue car je vis en Israël et vous avez su exprimer ce que nous ressentons. Merci
@Aline 1 : Magnifique intervention, et juste de A à Z ! Merci à vous.
les juifs n’oublient pas leur passé, leurs traditions, leurs rêves deviennent réalité!
longue vie à israël
Absolument. Les juifs sont le peuple du passé, du présent et surtout de l’avenir.
La terre d’Israël comme dirait Gainsbourg !
Aline je suis très émue car je vis en Israël et vous avez su exprimer ce que nous ressentons. Merci
Merci à tous,
Je n’ai fait qu’exprimer comme certains l’on dit : ce que nous sommes nombreux à ressentir et qui si la morale et la Justice était encore de ce monde, devrait être le sentiment de tout être juste et honorable.
Ce qui aurait du amener Les Pays, l’ONU et toutes les ONG œuvrant soi-disant pour le bien…
À soutenir Israël !
Merci à vous
IL y a une dimension sur laquelle il faudrait peut-être insister : en Israël, tout est miracle. Nulle part ailleurs le génie humain ne s’est autant surpassé. C’est là que le pragmatisme s’inverse rendant hasardeuses les explications les plus élaborées. C’est là que le ‘trop c’est trop’ fait boitiller le rationalisme des gardiens de la raison et du raisonnable.
Les Israéliens ont-ils puisé dans leurs réserves, aussi illimitées soient-elles, tout ce qui a concouru à totaliser l’ensemble des incroyables prodiges qui jalonnent leur parcours au quotidien ?
Si j’en crois ce que je vois, il ne peut y avoir qu’une main… de qui ? Va savoir ! Car, comment un peuple qui, entre autres étrangetés, fait du clignotant un usage facultatif peut-il chaque fois retomber sur ses pieds au grand dam de la majorité des nations ?
Pardon Amos.