Selon Peggy Noonan* du Wall Street Journal, les résultats des élections de mi-mandat devraient être vus par les Démocrates comme une opportunité de redorer leur blason et de se décider à collaborer avec Trump afin d’obtenir des résultats bénéfiques pour tous les Américains.
C’est un point de vue empreint de naïveté mais qui mérite d’être pris en considération. Les Démocrates devraient travailler avec Trump, mais le feront-ils ?
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cette chronique de Peggy Noonan, parue dans le Wall Street Journal le 8 novembre.
***********************************
L’Amérique a besoin d’ententes
Le verdict des élection ne ressemble en rien à un rejet dévastateur
Lors des élections de mi-mandat, Trump a essuyé quelques pertes mais il n’a pas été répudié. Les Démocrates devraient se comporter à son égard comme s’ils étaient son conseil d’administration.
Je ne vois pas les choses comme tout le monde. Pour moi, la grande nouvelle c’est que pour la première fois depuis l’élection du président le plus polarisant de mémoire moderne, le peuple américain a rendu un verdict national sur ses deux premières années de gouvernement. Et ce verdict ne ressemble en rien à un rejet dévastateur.
Un nombre record de 114 millions d’Américains se sont rendus aux urnes et ont fait ce qu’ils ont tendance à faire habituellement face à un nouveau président.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la perte moyenne pour le parti du président lors des élections demi-mandat se monte à environ 30 sièges à la Chambre des Représentants. Le parti de M. Trump semble avoir perdu 35 personnes. (Les Démocrates de Barack Obama en avaient perdu 63 en 2010.) Ce n’était pas le reflet d’un rejet national mais plutôt un «business as usual».
Pour un président aussi excentrique, le statu quo équivaut à un encouragement.
Les Démocrates ont investi tout ce qu’ils avaient dans la lutte : argent, organisation, passion. Ils ont obtenu plus de voix que les Républicains. L’élection a aussi mis à l’épreuve ce qu’un de mes amis appelle l’Étoile de la mort des Démocrates – la mobilisation sans précédent de toute l’industrie culturelle en leur faveur.
Le message «allez voter» lancé par les élites culturelles a constitué un effort énorme afin que le vote paraisse «cool» aux groupes à tendance démocrate, et pour en faire un appel à la rectitude morale. Elles ont réussi à faire bouger les jeunes de la génération du «millénaire» mais pas assez pour sauver Bill Nelson et Andrew Gillum en Floride, Richard Cordray en Ohio, Beto O’Rourke au Texas, Stacey Abrams en Géorgie.
Barack Obama s’est impliqué dans la campagne, sans effet apparent. Oprah a impressionné, mais n’a pas pu faire franchir la ligne d’arrivée à Mme Abrams. Taylor Swift a informé ses 112 millions d’adeptes d’Instagram que Marsha Blackburn était l’ennemie. Tout le monde a applaudi et… Mme Blackburn a gagné par 11 points.
Le showbiz n’est plus ce qu’il était. L’Amérique n’est pas aussi simple à comprendre qu’il y paraît.
Alors que faire maintenant ? Que peuvent faire les Démocrates avec leur majorité à la Chambre des Représentants ?
Nous avons vu l’ambiance de la mêlée jacksonienne (NDT Le président Andrew Jackson prônait plus de pouvoir pour les gens du commun et l’absence d’une aristocratie) lors de la conférence de presse de mercredi (7 novembre). Le président a été conciliant jusqu’à ce que l’ambiance disparaisse. Il aimerait «voir du bipartisme», mais si les Démocrates s’en prennent à lui avec de nouvelles enquêtes, il adoptera une «attitude combative».
Les Démocrates lanceront de nouvelles enquêtes, en partie parce qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher. C’est dans leur ADN, et ils sont tous branchés sur les rétrospectives de l’Affaire du Watergate, lors de laquelle un héroïque membre du Congrès a découvert la vérité et fait la morale au personnel honteux de la Maison-Blanche.
Une priorité serait de rouvrir l’enquête concernant le juge Brett Kavanaugh. Sa nomination fait toujours mal. Mais plusieurs sénateurs démocrates qui ont voté contre sa nomination ont été défaits.
Appel aux Démocrates : pour votre bien et celui de la nation, effacez cette histoire de vos esprits et tournez la page !
Cette bataille a été livrée. Elle est terminée. Les gens sensés savent reconnaître quand une bataille est finie.
Deux autres années de combats infructueux paraissent inévitables, n’est-ce pas ?
Mais ce sera dur pour l’Amérique de se retrouver encore face à un désordre démoralisant.
Il y a une meilleure solution. Tout commence par l’idée que les ententes sont bonnes. L’Amérique bénéficierait d’accords législatifs sur les soins de santé, l’immigration et les infrastructures.
D’abord, les Démocrates doivent changer de style. Ils ont passé les deux dernières années, depuis le début de l’ère post-clintonienne, à siffler lors des audiences et à porter des chapeaux roses. Ils ont eu l’air idiots. La sénatrice Claire McCaskill l’a reconnu lors du plaidoyer mettant fin à la campagne qu’elle a perdue : «Je ne suis pas un de ces Démocrates cinglés».
Ils devraient essayer de se présenter maintenant comme un parti au pouvoir sérieux, comme des gens d’envergure.
Ils devraient attendre les résultats de l’enquête de Robert Mueller, qui devraient arriver bientôt. D’ici là, les nouvelles enquêtes devraient être peu nombreuses et ordonnées. Une façon plus intelligente d’agir serait pour les Démocrates d’aller de l’avant avec l’adoption de lois tout en maintenant la menace d’enquêtes sur la tête du président.
Le nouveau Président de la Chambre pourrait dire en confidence dans le Bureau Ovale, qu’il a personnellement arrêté 16 enquêtes cette semaine, et que ça lui coûte politiquement.
Mardi soir (le 6 novembre), les dirigeants du parti ont obtenu une nouvelle marge de manœuvre.
Depuis deux ans, les Démocrates de l’establishment ont été bousculés par la marée montante des «progressistes» de leur base. Ces progressistes sont très en colère et exigeants. Mais ils viennent de perdre leur élection. Leurs étoiles progressistes favorites se sont cassé le nez. En ce moment particulier, ils devraient être écoutés, mais pas craints.
Les Démocrates devraient comprendre que le président veut une entente. Il est dans une nouvelle phase ; il a besoin de montrer qu’il peut encaisser les coups. Et on a l’impression qu’il aspire à la grandeur. Quand il parle de faire des affaires, il a l’air presque nostalgique. Il veut faire quelque chose d’important.
Faites-le avec lui.
Newt Gingrich n’était pas l’ami de Bill Clinton, ce calculateur hésitant, et M. Clinton n’aimait pas ces gens de droite, égoïstes et mesquins. Pourtant, ensemble, ils ont réussi à équilibrer les budgets, à réformer le bien-être social. Ils ont agi de concert. Cela servait leurs intérêts, mais ils avaient aussi le sens des responsabilités historiques.
Les leaders démocrates à la Chambre doivent être semblables à Newt en matière de contrôle de leurs impulsions. Ce n’est pas si difficile !
Le président est désavantagé. C’est un homme d’affaires qui n’a jamais eu à rendre des comptes à un conseil d’administration.
Durant toute sa vie professionnelle, il n’y a eu que lui, ses caprices et ses appétits, et une série d’organisations dont il était propriétaire unique ou principal.
Les dirigeants démocrates devraient se considérer comme son conseil d’administration. Ils ont un PDG qu’ils n’aiment pas, mais ils ont un certain pouvoir et ils peuvent l’utiliser pour sauver l’entreprise.
Un conseil d’administration uni peut faire peur à un PDG. Donald Trump face à un conseil d’administration ne sera pas aussi sûr de lui. Il acceptera de faire des compromis.
Des progrès en matière d’immigration clandestine et de contrôle de la frontière plairaient à la classe ouvrière, montreraient que les Démocrates sont compétents et encourageraient la nation. Et quand la caravane qui marche vers le nord (et les futures caravanes) saura que les deux principaux partis sont contre ce qu’ils font, ils vont s’arrêter ou ralentir.
Cette «caravane» est en marche uniquement parce qu’ils savent que les partis américains sont divisés et qu’ils voient une ouverture dans cette division.
Les progrès en matière d’immigration nécessiteraient des concessions de la part des Démocrates et pourraient priver les Républicains d’un problème majeur.
Des progrès dans le domaine de la santé exigeraient des concessions de la part des Républicains et priveraient les Démocrates d’un problème de premier plan (sur lequel faire campagne). Un accord dans ce domaine donnerait presque certainement aux Démocrates une grande partie de ce qu’ils veulent.
Le président a fait preuve de flexibilité. Ce n’est pas comme si un tel accord pouvait le heurter dans son âme politique. Trump est un démocrate new-yorkais modéré de toute façon.
Le jeu qu’il aurait dû jouer dès le début, en tant que personnage politique unique avec une base populiste, était plus proche de Chuck et Nancy que de Paul Ryan. Pourquoi ne pas le jouer maintenant ?
Tout au long de l’élection, il était clair que les Démocrates ne pouvaient pas vous dire qui ils étaient, et les Républicains ne disaient pas ce qu’ils allaient faire. Ils ne le savaient pas ; le président ne leur avait rien dit (sic). Mais parfois, lorsque les choses ne sont pas claires, de nouvelles possibilités émergent.
Ce que les politiciens oublient au jour le jour, lorsqu’ils sont enfoncés jusqu’au cou dans leur lutte, c’est la raison pour laquelle ils sont là. Ce n’est pas pour se servir et servir leur parti.
Si vous êtes membre du Congrès, c’est pour représenter une partie de l’Amérique, une petite partie du pays, pour voir à ses réalités et à ses intérêts tout en gardant un œil sur la nation dans son ensemble.
Ce pays a besoin d’ententes.
Il s’agit en réalité d’une période pleine de promesses et de possibilités parce que c’est une période de mouvement. Nancy Pelosi aime son pays. Tout comme Donald Trump, je crois. Ils devraient faire quelque chose de grand et non pas se contenter de passer deux ans en luttes futiles.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : Traduction et adaptation © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
* Peggy Noonan est une auteur américaine, éditorialiste du Wall Street Journal. Elle est connue pour avoir écrit les discours du président Ronald Reagan.
Source :
https://www.wsj.com/articles/america-could-use-some-deals-1541721156?mod=e2fb
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
tout les gens du Wall Street Journal ont voter Républicain …. ils sont les seul dans tout la grande région de New York Any Way il ne faut pas rêver que les démocrates vont travailler pour le Pays , pour le Peuple Américain car ils en ont rien a foutre par ce que seul gagner et diriger ( par la corruption ) est leurs priorité surtout qu’ils vont ouvrir plusieurs dizaine d’enquête inutile que pour nuire a Trump et du même temp nuire a tout le Pays …. cela va déclencher de la violence et des déchirements partout car les gauchistes était déjà débile mais maintenant ils ont le Congrès avec eux
Oui, j’ai du mal à croire également que les démocrates vont cesser d’être dans la surenchère verbale, l’outrance et les propositions destructrices. Autant espérer d’une dinde qu’elle fête Noël !
Car le clivage est désormais civilisationnel. La classe ouvrière, le petit peuple ? Les démocrates ne s’y intéressent que sous le prisme de l’appartenance raciale, de genre ou d’orientation sexuelle. L’essentialisation des êtres, et leur classement pétri de préjugés est devenue leur credo. La déferlante migratoire est leur alliée pour parvenir à leurs fins, détruire la famille traditionnelle, les valeurs patriotiques d’une société trop blanche, trop hétérosexuelle et même si cela plonge le peuple américain dans une insécurité permanente digne des régimes d’Amérique centrale, cela n’est qu’un dommage collatéral par rapport à la victoire espérée d’un monde sans frontières, sans enracinement et sans éthique autre que la maximisation de droits subjectifs individuels au détriment de la cohésion nationale. Les droits de l’homme contre les droits du citoyen. En Europe, aux USA, toutes les gauches (et les fausses droites) sont malheureusement les fossoyeurs des nations
Vous avez raison
Les Démocrates devraient travailler avec Trump, mais le feront-ils ?
Non ils ne le feront pas. Ils ne veulent pas le bien des USA. Ils detestent les USA. Ils mettront des batons dans les roues du president Trump et depenseront nos taxe dollars pour des idioties.
Une émouvante description de ce qui ne va pas se passer ainsi. Mais il n’est pas interdit de formuler des vœux pieux. Pendant deux ans, les soi-disant “démocrates” ne vont rien faire pour le pays, mais tout contre Trump (ce qui sera leur façon de travailler pour le pays). L’occasion est trop belle pour ne pas être saisie… Blocages, harcèlement, déstabilisation – aisément prévisibles même sans une boule de cristal. Trump saura-t-il résister ? Et à part cela, que saura – pourra -t-il faire d’autre ?
Elle n’a pas tort et elle semble se réveiller et reprendre son bon sens.
Cependant, elle ne semble pas avoir compris encore (ou bien fait semblant) de la folie hystérique où se trouvent les démocrates…Les bassesses incroyables qu’ils ont commises, la bêtise incommensurables des reproches faits à Trump, etc…
Il lui faut encore du chemin à faire pour être totalement éveillée et réaliser dans quel boue les démocrates s’enlisent davantage de jour en jour.
Il y a très peu j’ai trouvé dans ma bibliothèque un livre venant de mes défunts parents.
Il s’agit des “Mémoires de Ronald Reagan” que j’ai commencé à lire. Bien que n’en étant qu’au début je le parcours avec le plus grand intérêt parce qu’au point où j’en suis j’y trouve de véritables échos et la genèse de ce qui se passe aujourd’hui aux USA sous l’ère D. Trump.
R. Reagan démocrate progressiste façon Thomas Jefferson (fondateur du parti) comme il se nommait lui-même, fut amené dans le cadre des différentes élections du début des années 60 à devenir républicain, position qu’il lui semblait la meilleure pour redresser les USA mais aussi pour lutter contre les dérives démocrates d’alors qu’il précise aller déjà de plus en plus vers le socialisme (la gauche) cachant en fait le communisme rampant (extrême gauche pilotée sous le boiseau par Moscou), dérives que lui-même avait non seulement observées mais également déjà combattues avec force sous différentes responsabilités dans les milieux cinématographique et artistique très gangrénés alors même qu’il était pourtant encore démocrate.
R.Reagan avait à son époque entrevu ce que les démocrates allaient devenir et que l’on peut constater aujourd’hui dans leurs attitudes totalement inconsidérées, folles, hargneuses, sectaires… vis-à-vis de Trump et de son “Make USA Great Again” et donc des USA elles-mêmes.
Voici ce que R. Reagan déclarait (p.154) : « J’ai été démocrate pendant la plus grande part de mon existence. Récemment, j’ai jugé opportun de changer de cap…
Je crois que les problèmes qu’il nous faut affronter dépassent les limites des partis. On nous dit, au cours de cette campagne, que cette élection a pour but le maintien de la paix et de la prospérité. On a repris la fameuse formule : »Jamais la vie n’a été aussi belle ! ». Mais j’ai la fâcheuse impression que cette prospérité n’est pas de celles sur lesquelles nous puissions fonder nos espérances. Aucune nation dans l’histoire n’a pu survivre à un fardeau fiscal atteignant le tiers du revenu national. Aujourd’hui, le percepteur prélève trente-sept cents sur chaque dollar gagné (*) , et pourtant l’Etat continue à dépenser chaque jour dix-sept millions de dollars de plus qu’il ne reçoit,,,
L’idée que l’Etat est responsable devant le peuple, que le peuple souverain est la seule source de pouvoir, est encore l’idée la plus neuve de la longue h istoire des relations entre l’homme et ses semblables. Tel est l’enjeu de cette élection : ou nous croyons à notre capacité de nous gouverner nous-mêmes, ou nous renions la révolution américaine et avouons qu’une petite élite intellectuelle, dans une lointaine capitale, peut planifier nos existences mieux que nous. On nous répète de plus en plus souvent qu’il nous faut choisir entre la gauche et la droite.
Mais le choix est entre s’élever jusqu’au vieux rêve de l’humanité – la plus grande liberté individuelle, du moment qu’elle respecte la loi et l’ordre – ou, descendre vers la fourmilière du totalitarisme. Et ceux qui sont prêts à échanger notre liberté contre la sécurité, quelques que soient leurs motifs humanitaires, ou leur sincérité, se sont engagés dans cette dernière voie. Comme c’est l’époque de la chasse aux votes, ils parlent de « Grande Société » ou, ainsi que le Président le disait il y a quelques jours, nous répètent qu’il nous faut accepter « une plus grande intervention gouvernementale dans les affaires des gens « .
Dans cette partie de ses mémoires R. Reagan précise que s’il devait résumer ce discours en quelques mots, il dirait qu’il s’agissait de rappeler aux téléspectateurs les trois mots par lesquels s’ouvre la Constitution des Etats-Unis : « Nous, le peuple… ».
Il a fini son discours par ces mots : « Vous et moi avons rendez-vous avec le destin. Préserverons-nous, pour nos enfants, ce qui est le dernier espoir de l’homme sur terre, ou les condamnerons-nous à faire le dernier pas vers un millénaire de ténèbres ? Il nous faut garder à l’esprit que Barry Goldwater a foi en nous. Il est convaincu que vous et moi avons la capacité, la dignité et le droit de prendre nous-mêmes la décision et de déterminer notre propre destinée… ».
Je m’autorise à poursuivre sur la suite telle que Reagan l’écrit (p. 157) :
« Historiens et journalistes ont amplement raconté l’élection présidentielle de 1964, qui fut un désastre pour notre parti (républicain). Non seulement Goldwater fut balayé par une victoire sans appel de Lyndon Johnson, mais de surcroît le parti lui-même sortit de là cruellement divisé, en raison de la féroce bataille qui avait opposé Nelson Rockefeller et Goldwater lors des primaires. Bon nombre de républicains progressistes refusèrent tout net de soutenir ce dernier contre Johnson. La cassure avait été particulièrement profonde en Californie où, depuis des années, modérés et conservateurs se livraient à des querelles de clans ».
(*) R.Reagan était imposé fiscalement à 94% !
@Maralu
Je viens de faire une rapide recherche mais n’ai rien vu en tant que Mémoires.
Puis-je vous demander le titre précis du livre que vous évoquez ?
Merci !
Fox69